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"MACBETH + CRIMSON PEAK = 2 REGARDS FILMIQUES POUR LA RENTREE 2015" !!!!

Publié le par 007bond/Mina

"MACBETH + CRIMSON PEAK = 2 REGARDS FILMIQUES POUR LA RENTREE 2015" !!!!

Bien que l'été et les vacances arrivent à grands pas avec la clef soleil, bronzette et découvertes en terres inconnues, le blog attend - avec impatience - la rentrée filmique où deux oeuvres prédominent : le "Macbeth" de Justin Kurzel (sortie prévue pour 4 novembre 2015) et le prochain Del Toro "Crimson Peak" (sortie prévue le 21 octobre 2015). Pour "Macbeth", dont la projection mondiale a eu lieu lors du dernier festival de Cannes, les premières critiques viennent de tomber et semblent mitigées mentionnant un impressionnant Michael Fassbender dans le rôle emblématique du Roi d'Ecosse mais une réalisation inégale + une Lady Macbeth (figure majeure) quelque peu en retrait; quant au cru 2015 "fantastique" du cinéaste mexicain Guillermo Del Toro "Crimson Peak", la nouvelle BA délivre une atmosphère envoûtante/gothique où la mort, le sang, des couloirs/escaliers à perte de vue "séduiront" la talentueuse/atypique Mia Wasikowska, tombée en amour pour un bel étranger, Tom Hiddleston - sous l'oeil inquiétant d'une Jessica Chastain en brune vénéneuse - et prise au piège avec l'imposante demeure maléfique " C'est ta maison, à présent". WAIT AND SEE !!!!

CRIMSON PEAK

"MACBETH + CRIMSON PEAK = 2 REGARDS FILMIQUES POUR LA RENTREE 2015" !!!!
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MACBETH

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"MACBETH + CRIMSON PEAK = 2 REGARDS FILMIQUES POUR LA RENTREE 2015" !!!!

"Eteins-toi, éteins-toi, court flambeau : la vie n'est qu'une ombre qui marche; elle ressemble à un comédien qui se pavane et s'agite sur un théâtre d'une heure".

MACBETH (William Shakespeare - 1605 )

"MACBETH + CRIMSON PEAK = 2 REGARDS FILMIQUES POUR LA RENTREE 2015" !!!!

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"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!

Publié le par 007bond/Mina

"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!

L'aquarelliste, qu'est Hayao Miyazaki, a souhaité - tout le long de son parcours - interpréter, imaginer, fantasmer une PEINTURE "onirique" filmique différente. De sa dernière réalisation "Le Vent se lève", il referme la fructueuse parenthèse d'un cinéma d'animation d'exception où le brassage des thèmes liés à l'enfance, la guerre, la nature ou la destruction de l'environnement par la main de l'homme ont rendu ses oeuvres aussi accessibles aux enfants qu'aux adultes. A la difficulté de rester pacifiste, les protagonistes de sa riche filmographie ont souvent été des jeune filles fortes/fières mais aussi indépendantes, et où les "vilains" épousent une certaine ambiguïté.

Né en 1941 à Tokyo, son enfance est marquée par les désastres de la Guerre, un Japon ravagé. il s'en inspirera pour en faire l'essence de sa "création". D'un père, directeur d'une entreprise en aéronautique, Miyazaki vouera une passion pour les avions en général et le VOL mais aussi un grand amour pour sa mère (femme belle et intelligente) souffrant de tuberculose vertébrale. Fuyant la guerre entre 1944 et 1945, la famille Miyazaki déménage souvent et se réinstalle dans la capitale. Pendant sa dernière année de lycée, le jeune Hayao découvre le premier film d'animation japonais. Il avouera avoir pleuré toute la nuit et être tombé amoureux de l'héroïne principale. Véritable révélation, il se penche sur ses talents de dessinateur, dessinant des croquis d'avions mais ayant dû mal à reproduire des personnes. En 1962, il entreprend des études d'économie et rédige une thèse sur l'industrie japonaise, rejoignant la même année un club de recherches à Gakushuin sur la littérature enfantine.

Hayao Miyazaki débute sa carrière au studio Toei où il rencontre deux "figures" importantes du cinéma d'animation. Il rejoint, par la suite, une entreprise concurrente mais après quelques projets télévisuels, le cinéaste retourne à la BD. Il élabore "Nausicaä La vallée du Vent" qu'il porte ensuite sur l'écran. Le succès sera au rendez-vous, lui permettant de créer son propre studio GHIBLI. S'ensuivront les chef-d'oeuvres dont "Le Voyage à Chihiro" qui obtiendra l'Ours d'Or au Festival de Berlin en 2002. En 2014, il annonce son départ en retraite, délivrant une dernière fois, un "trésor" d'animation "Le Vent se Lève".

Dans la lignée des artistes traumatisés par la Guerre, la machinerie (obsédé par la bombe atomique), bien que très jeune à cette période, Miyazaki la vivra, la ressentira à travers sa mère et son entourage. Si les engins volants lui rappellent son passé, ses autres influences viendront de la littérature, entre autre, occidentale à l'image d'écrivains comme Lewis Carroll mais aussi Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince) ou Jean Giraud (Moebius), ainsi que l'animation américaine, les studios Disney - il révélera, plus tard, avoir voulu réaliser "Le Roi Lion" où les protagonistes seraient des animaux asiatiques comme le Panda -

En dénonçant l'absurdité/L'inutilité de la violence et la bêtise humaine, en montrant qu'il n'y a (au final) ni BON, ni MECHANT, Hayao Miayzaki dépasse les clichés/codes du "Héros face au Mal" et fait de lui un FEMINISTE que certains jugeront JE LES CITE "En tant que féministe, il est convaincu que les sociétés valorisant les femmes réussissent mieux". Sages et nobles paroles dont les femmes ( en réponse à l'amour d'une mère) occupent une place MAJEURE.

EXTRAIT DU MEMOIRE DE BOND SUR "LE VENT SE LEVE"

"Marche doucement parce que tu marches sur mes rêves" : Jiro, le jeune ingénieur, foulant le sol enneigé, remarquant une carcasse d'avion enseveli . Sans s'arrêter, il continue sa route puis un train fait son entrée. Vrombrissement et "cri" de la machinerie, une lumière rouge vive transparaît derrière les nuages. Jiro regarde cette tâche dans le ciel. La lumière laisse place à un avion en feu en train de s'écraser. Impassible, il assiste à cette scène de destruction. Les morceaux tombant du ciel, une aile avec un drapeau japonais s'écrase près du train. Ce dernier fait, une nouvelle fois, vibrer sa cloche de la vapeur et Jiro se dirige vers lui...D'une intelligence - vecteur de morts et de malheurs - des avions de Jiro, de la maladie (la tuberculose) qui emportera Nahoko (La belle aimée), réside deux êtres, essayant malgré tout de vivre, par le fait même de vivre, et de redécouvrir la nature où le lien avec "Les corbeaux" (film/hommage au peintre Vincent Van Gogh) du cinéaste Kurosawa existe, représenté par le pastelliste Miyazaki. De ce monde onirique, "Les Corbeaux", dévoré par le débordement des cadres de Van Gogh, il n'y a qu'un pas à franchir dans celui de Miyazaki : Fuite sans fin jusqu'à l'arrivée des "Corbeaux" où Comme Jiro, c'est par le train (et l'avion) que la pensée semble pouvoir s'exprimer dans sa plus grande liberté, et aspirer à l'apprivoiser comme point d'ancrage ou de départ dans ce temps AUTRE. L'acte de peindre pour Hayao Miyasaki (comme pour Kurosawa) reste une "dévoration" équivalente à l'automatisme du rêve....Comme si ces gros plans sur la locomotive et son jet de vapeur fumant figuraient à leur tour "un second rêve".

Vous allez beaucoup nous manquer Monsieur Miyazaki !!!!

(Evène, Wiki, Extraits le Times, Bellour "Corps au cinéma" sur Dreams).

"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!

"Ce qui m'intéresse le plus, c'est l'influence qu'ont mes films sur le public proche de moi."

HAYAO MIYAZAKI

"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!

FILMOGRAPHIE SELECTIVE

"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!
"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!
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"Je crois que les âmes des enfants sont les héritières d'une mémoire historique visuelle venues des générations précédentes."

HAYAO MIYAZAKI

"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!

"Le vent se lève" a été réalisé par Hayao Miyazaki. Sortie en salle le 22 janvier 2014.

"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!
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"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!
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Dernier bijou du cinéaste japonais Hayao Miyasaki, "Le Vent se lève" invite le spectateur à embrasser la "toile" cinéphilique qui a empli son oeuvre, et sa vision des personnages de cinéma.

Au travers du parcours de Jiro Horikoshi/ingénieur pour l'aviation japonaise, Miyasaki convoque l'intelligence d'un jeune homme - dans l'impossibilité de devenir aviateur (en raison de problème de vue) créant des modèles d'aéroplanes - mais aussi un certain Japon. Film anti-patriotique pour un nombre de nippons, mise à l'honneur d'un concepteur d'engins meurtriers, responsable indirect de la mort de milliers de personnes pendant la Seconde Guerre Mondiale, ancré entre les grands bouleversements historiques des années 20 (séisme de Kanto, la grande dépression, la propagation de la tuberculose), l'oeuvre filmique retrace la vie de ce jeune homme au gré des vents houleux emportés par l'Histoire. De ce doux rêveur, voulant s'isoler d'un univers sombre SEULE une âme féminine , prénommée Nahoko, trouvera grâce à ses yeux, au-delà de sa passion dévorante pour l'aéronautique car L'AVION demeure l'extension "symbolique" du corps/psyché de Jiro. L'objet d'acier s'humanise (tout du long), devenant une autre expression "ondoyante" et "envolée" du mythe d'Icare : introspection faite dans le MOI du "héros" pour montrer sa vision unique du monde. le cinéaste utilise cet élément volant pour créer dans l'univers mental de Jiro, une puissance de contrôle et de mémoire : le jeune homme ne rêve pas, il vit en tant que spectateur/acteur, l'approche d'un état fantastique lui étant impossible car Miyasaki ne cherche plus à l'utiliser, voulant cristalliser les maux en les révélant. De ce fait, son personnage avance, n'oublie rien et vit chaque ressenti/nivellement de sa pensée. Ses rêves/prédictions/songes divinatoires s'analysent telle une allégorie s'opposant à la psychanalyse qui traite les songes comme étant une fulgurance du passé, et non d'un avenir possible. Miyazaki dessine, ainsi, l'ironie de la vie d'un être désirant vivre de ses rêves aux dépens des autres, et fait perdurer une représentation sensible d'un objet "mobile" comme métamorphose du MOI de Jiro : Vivant dans un contexte socio-historique lourd où le JE existe dans un souci "machinique" de productibilité , et perd son AURA de simple être vivant, le jeune homme est plongé dans un genre de cinéma qu'est le Shomingeki. Evoquer ce Théâtre populaire pour Miyasaki, c'est introduire dans "Le Vent se Lève" l'ombre du cinéaste Yasujiro Ozu. Référence obligatoire, fondée sur la présence de véhicules dont Ozu savait manier le SYMBOLISME dans l'inconscient de ses personnages pour les "installer" dans un cinéma du quotidien, en regard avec l'un de ses plus illustres long-métrages " Voyage à Tokyo". De ce Voyage, une machine de fer LE TRAIN possède une dimension de vieillesse, ironisé par la parole des protagonistes LES PARENTS AGES, évoquant le brassage des grandes distances en peu de temps, ajoutant à la sensation de séparation qu'ils vivent avec leur enfant plongé dans la modernité. Miyazaki récupère ces moments de "pérambulations" pour illustrer son propos. LE TRAIN autre composant mécanique - omniprésent - dernière escale du cinéaste japonais, n'opposant pas seulement une dualité technique ou prédiction de l'avenir industriel du Japon mais renfermant aussi une personnification.

La locomotive incarne la rencontre de Jiro avec Nahoko, jeune femme après qui il court comme un autre idéal de réussite. Il tombe amoureux dans ce "coucou" où une rafale de vent "souffle" son chapeau, rattrapé in-extremis par sa BELLE. Ils partagent dès lors ces mêmes mots "Le vent se lève, il faut tenter de vivre", citation du poème de Paul Valéry. (Re) contextualisé dans le rêve, l'aviation devient le désir égoïste de Jiro, lui permettant de vivre malgré le danger de mort que symbolise l'ingénierie. Le train, quant à lui, interprète la passion amoureuse là où elle est née, détournant le héros de son avancée solitaire. Partagé entre amour et passion, le jeune homme devient le COEUR de l'exécution de Miyazaki. Inspiré par la vie personnelle du cinéaste, son héros est à la fois l'ingénieur Jiro Horikochi (concepteur du célèbre chasseur-bombardier "Zéro" dont la désignation officielle reste le Mitsubishi A5M) et Tatshuo Hori, auteur japonais ayant écrit une autobiographie "Le vent se lève" MODELE de la relation entre Jiro et Nahoko. Personnalité double, le JE est multiple, et n'est pas dans la contradiction mais dans l'addition de deux êtres, deux vies qui prendront, chacune, le temps de coextister au coeur du souffle qui se lève.

VENT soulevant des avions, VENT envolant le chapeau de Jiro pour être récupérer par Hahoko, VENT existant dans les vers de Valéry, VENT balayant le parasol de Nahoko, VENT entraînant la mort de Nahoko, VENT assassinant un Japon, VENT faisant de Miyasaki, le cinéaste aux arlequins "aériens", digne créateur du studio GHIBLI : VENT chaud/violent du Sahara.

Avec "Le vent se lève", Hayao Miyazaki ne souhaite plus delivrer un genre de REVE mais révéler un cinéma "conscient" en permanence pour lier, au drame, toutes les motivations prégnantes dans les chimères de sa filmographie : Jiro a beau courir après ses rêves, le temps passe, la mort est inévitable, il faut continuer. L'exécution se clôt sur une note triste mais se veut optimiste à l'image de la plus belle scène - jeu de miroir déformé - où le sauvetage du chapeau de Jiro par Nahoko s'inverse par celui du parasol par Jiro, tous deux liés au vent, cherchant, au travers d'un cadre bucolique/tendre, retrouver l'essence du "Cimetière Marin" de Valéry, et faisant de cette ultime oeuvre filmique LE CHEF D'OEUVRE désenchanté, mélancolique et poétique d'un naturaliste, trouvant refuge et bonheur dans sa création...tout comme son héros !!!!

Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs ! (Cimetière Marin - Paul Valéry)

"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!
"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!
"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!

"Je veux créer quelque chose de réaliste, quelque chose de fantastique, de parfois caricatural, mais qui soit au final un magnifique film."

HAYAO MIYAZAKI (Le Vent se Lève)

"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!

"Il y a une part de folie dans ce désir ardent de quelque chose de beau."

HAYAO MIYAZAKI

"On meurt tous un jour, qu'on soit mendiant ou empereur.

HAYAO MIYAZAKI

"LE JAPON IMAGINAIRE IMAGINE DE HAYAO MIYAZAKI" !!!!

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"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!

Publié le par Mina

GABRIELLE WITTKOP

GABRIELLE WITTKOP

Gabrielle Wittkop s'était définie comme une joyeuse pessimiste. Femme résolument indépendante, sadienne, elle cultivait le goût pour les "choses" macabres, bien au-delà de l'ordre morale.

Née en 1920 à Nantes, elle se passionne, depuis toute jeune, pour l'étrangeté sombre mêlant le sexe, la mort, l'identité du genre etc.. Elle rencontre sous l'occupation nazie, un jeune déserteur allemand qui deviendra son mari, union qu'elle qualifiera "d'Alliance intellectuelle", affichant - à plusieurs reprises - sa propre homosexualité. Soutenue par son époux, elle s'attache non seulement à des oeuvres littéraires françaises mais aussi allemandes, collaborant pour divers journaux. Elle écrira une dizaines de livres "noirs" dont "Le Nécrophile", parut en 1972.

Son mari, étant atteint d'un mal incurable, elle l'incite à se donner la morte, et fera de même, en se suicidant, à l'âge de 82 ans, le 22 décembre 2002. Celle qui affectionnait les écrits vénéneux, restera une anti-conformiste dans l'âme, quelque peu misogyne, voulant se détacher de la norme, et cultivant une désespérance noire velours "malicieuse". Lors d'une interview : A la question " Vous tenez le genre humain néfaste ?" Elle déclarera JE LA CITE " Je crois que le meurtre est profondément ancré chez l'être vivant quand il n'est pas perverti par le judéo-christianisme. La plus forte sensation de ma vie a été celle d'un rêve. J'étais en train d'assassiner une femme. Elle était sur le sol et j'avais un genou sur sa poitrine. Avec un tesson de verre, je lui tranchais la gorge. J'ai ressenti une sensation de plénitude, c'était le ciel. Ensuite, j'ai rencontré cette femme dans la rue, et j'ai détourné le regard en pensant : Excusez-moi si je vous ai fait mal. Affaire de politesse."

Celle qui n'avait aucune mauvaise conscience pour le genre humain conclura JE LA CITE "Ce que je retire à l'humanité, je le donne aux animaux. Bien sûr, j'ai des grandes amitiés. Ma vie a été turbulente, j'ai été bisexuelle. Si je n'ai pas toujours été une honnête femme, j'en ai été, en revanche, un honnête homme." !!!! (Wiki, évène, extraits le Matricule des Anges)

"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!

"J'ai voulu mourir comme j'ai vécu : en homme libre."

GABRIELLE WITTKOP

"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!
"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!

La définition même de la nécrophilie désigne une attirance sexuelle pour les cadavres. Cette pulsion reste floue depuis l'époque de l'Egypte antique avec Hérotode - ce dernier coucha durant 7 ans avec sa femme Marianne, après qu'il l'eut lui-même assassinée - mais n'en demeure pas moins une réalité, un besoin pervers "pratiqué".

Bien que "Le nécrophile" de Gabrielle Wittkop délivre peu de pages (95), ce n'est pas "chose" aisée de s'immerger dans le journal intime d'un antiquaire, Lucien N. amateur de Netsuke japonais (statuettes burlesques mettant en scène de vigoureux ébats avec des morts), collectionneur "macabre" distillant son récit secret de ses amours nécrophiles. Jeunes, vieux, homme, femmes, enfants, chaque trépassé(e) devenant l'objet de son affection, et de sa minutieuse ferveur érotique.

Notre rapport à la mort reste une symbolique forte du fait de notre société à ne pas (plus) vouloir en parler, dissimuler, sacraliser le corps "dépossédé" de vie. De ce voleur/violeur de dépouilles, trouvant sa jouissance au "coeur" du sexe glacé, s'est instauré - entre lui et moi - une étrange relation fascination/dégoût dont le verbe sensuellement froid de Gabrielle Wittkop cristallise, sonde les désordres d'un homme solitaire dans l'impossibilité d'aimer une âme vivante. Oserai-je dire que ce taphophile m'a séduite ? Oui, puisqu'au delà des descriptions "odorantes" morbides, la plume explicite de Wittkop se libère de toute vulgarité, de toute complaisance, jugement ou plaisir malsain, épousant un style phtisique à l'image de cette entrevue indescriptible avec un bébé mort-né dans les bras de sa mère. L'amour revêt des milliers de formes, et de ses actes innommables, Lucien N. se veut sincère, pur, délicat, brûlant pour ses précieuses enveloppes. Il les emmène dans son appartement, les aime, se nourrit en eux, par eux. Instant éphémère, il ne peut en être autrement, la chair bleutée se "fane" : odeurs nauséabondes, putréfaction où la magnificence du désir interdit demeure dans la finalité du néant. Alors vient le temps des pleurs d'un personnage de littérature parfois sublime, submergé par ses émotions, cette passion qui le dévore, et "tombant dans la mort comme Narcisse dans son image".

Oeuvre littéraire somptueusement "noire", Gabrielle Wittkop bouleverse, interpelle son lecteur(ice). La mort fait peur, inquiète, pourtant dès notre naissance nous la devinons, la humons, et l'écrivaine nous le rappelle pour mieux la coucher tout en prestesse sur le papier. Poésie "clinique" voire sauvage d'où s'émane un charme indéfinissable aux effluves transgressives, "Le nécrophile" évoque une expression/réflexion sur l'amour et la mort, les tourments/déviances gothiques d'une Aberration morale/mentale puis convoque l'audace décomplexée d'une auteure voulant faire remonter à la surface ce qu'une sacro-sainte humanité tente de nous dissimuler, il faut juste savoir doser son propre ressenti pour en apprécier sa lecture. Se confondant entre obscène et pudeur, malsain et naturel, le plus perturbant - au final - est de ne PLUS être choqué(e) au fil des pages : IL y a de la beauté à cet effroyable amour !!!!

"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!

" "La mort et l'amour, cruelles et romantiques inspiratrices des poètes, à la fois muses et fantasmes, peuvent conduire à l'amour de la mort."

CITATION ST-AMOUR

"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!

EXTRAITS

"Je ne passe guère de jour sans évoquer Suzanne, ses seins aux larges auréoles beiges, son ventre creux, suspendu, comme une tente entre les deux pointes des hanches, son sexe dont le seul souvenir suffit à émouvoir le mien. Aujourd'hui, l'ivoire de ses os, à quels coquillages marins intégré ? "

"Hérotode nous enseigne que les femmes de qualité - après leur mort, ne sont pas livrées sur le champ aux embaumeurs, pas plus que les femmes très belles et d'une grande renommée. On ne leur confie qu'au bout de trois ou quatre jours. On veut éviter par-là que les embaumeurs n'abusent de ces femmes -. Le plus ancien des commentaires épars dans la chronique humaine sur cette inoffensive passion que d'aucuns nomment perversité. Mais les - Trois ou quatre jours - sont d'une naïveté.."

" On parle du sexe sous toutes ses formes, sauf une. La nécrophilie n'est ni tolérée des gouvernements ni approuvée des jeunesses contestataires. Amour nécrophilique, le seul qui soit pur, puisque même amor intellectualis, cette grande rose blanche, attend d'être payé de retour. Pas de contrepartie pour le nécrophile amoureux, le don qu'il fait de lui-même n'éveille aucun élan."

"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!
"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!
"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!
"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!

La nécrophilie reste un thème/tabou peu abordé en littérature, il en va de même pour le 7ème Art. En 1987, un réalisateur allemand Jörg Buttegereit délivre un film d'épouvante narrant l'histoire d'un couple amoureux de la mort, s'adonnant aux jeux sexuels morbides.

Difficile de décrire cette étrangeté filmique où le Lucien N. de Gabrielle Wittkop ne n'y retrouverait pas. "Nékromantik" est une oeuvre filmique sans concession, le glauque rencontrant le romantisme macabre et la folie extrême. Portée par une imagerie "sale" malsaine, l'oeuvre met en exergue les fantasmes nécrophiles "funèbres", atteignant leurs paroxysmes dans un final où amour, sexe et mort ne font plus qu'un ! Honnêtement, je ne sais toujours pas si je dois recommander cet O.V.N.I éprouvant. Amateurs de sensations très très fortes, à vous de voir !!!!.

"L'AMOUREUX DE LA MORT/REGARD LITTERAIRE ET FILMIQUE" !!!!

"Je suis une joyeuse pessimiste. Je pense à ma mort tous les jours et ça ne m'attriste pas du tout. Je n'ai personne à ménager. On dit que le monde va de mal en pis. Moi je dis bye bye. Je ris beaucoup."

GABRIELLE WITTKOP

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"THE DEEP BLUE GOOD-BYE : RETARDE OU AVORTE ????"

Publié le par 007bond/Mina

"THE DEEP BLUE GOOD-BYE : RETARDE OU AVORTE ????"
"THE DEEP BLUE GOOD-BYE : RETARDE OU AVORTE ????"

Petit coup dur pour Mister Bale : blessé au genoux, l'acteur gallois a abandonné le futur tournage de "The Deep Blue Good-By", ce qui semble ravir les fans de Wolverine. L'opus N°3, de la signature du cinéaste James Mangold (attaché au thriller policier), devrait voir son filmage démarrer plus tôt que prévu. Quant aux aventures du célèbre détective Travis McGee, le petit accident de Christian Bale pourrait profiter à un nouveau comédien ... ou pas. Affaire à suivre !!!!

THANKS DINA (CHISTIAN BALE SUR LE TOURNAGE DE BIG SHORT)

THANKS DINA (CHISTIAN BALE SUR LE TOURNAGE DE BIG SHORT)

"THE DEEP BLUE GOOD-BYE : RETARDE OU AVORTE ????"

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"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!

Publié le par Mina

"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!

"Three times" a été réalisé par hou Hsiao-Hsien. Sortie en salle le 16 novembre 2005.

SHU QI/MAY/LA COURTISANE/JING

SHU QI/MAY/LA COURTISANE/JING

CHANG CHEN/CHEN/M.CHANG/ZHEN

CHANG CHEN/CHEN/M.CHANG/ZHEN

Trois époques, trois histoires, 1911, 1966, 2005, incarnées par le même couple. Ce conte sentimental évoque ainsi la triple réincarnation d'un amour ...

"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!
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"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!
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"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!

Le cinéma asiatique reste l'un des plus beaux cinéma au monde, et le cinéaste taiwanais Hou Hsiao-Hsein cristallise, en trois époques, la beauté de la passion amoureuse et ses complexités : "acmé" d'une suavité du "Meilleur de nos années" (titre chinois).

TROIS SAISONS

Kaohsiung (1966) le temps des amours.

Chen, amateur de billard rencontre la séduisante May mais le jeune homme doit partir faire son service militaire.

Dadaocheng (1911) Le temps de la liberté.

Une courtisane tombe amoureuse d'un révolutionnaire qui la néglige, préférant se consacrer à ses activités politiques.

Tapei (2005) Le temps de la jeunesse.

Jing, jeune chanteuse épileptique, vit une aventure avec une femme. Micky. Zheng, employé dans une boutique de photos trompe Blue/sa petite amie avec Jing.

Comment narrer la plus vieille histoire du monde, un homme tombe amoureux d'une femme, en la conjuguant de manière différente sur trois temporalités d'un unique duo de comédiens ? Hou Hsiao-Shein convoque les sentiments amoureux, son propre passé. En 2005, le cinéaste déclarait JE LE CITE " Nos vies sont pleines de fragments de souvenirs. Nous ne pouvons pas les nommer, ni les classer, et ils n'ont pas une grande importance. Ils demeurent cependant inscrits, dans notre mémoire, inaltérables. Par exemple, j'avais l'habitude de jouer au billard quand j'étais jeune, et je conserve un souvenir de la chanson "Smoke Get in Your Eyes", qui passait en boucle dans la salle de billard. M'approchant aujourd'hui de la soixantaine, j'ai vécu avec ces souvenirs pendant si longtemps qu'ils semblaient désormais faire partie de moi. Dés lors, peut-être que le seul moyen de m'acquitter de ma dette envers eux, est de les filmer."

De ses impressions, le réalisateur les combine à l'évocation de son pays (tension entre la Chine et Taiwan). La première rencontre - 1966 - emplie de retenue où les gestes du jeune couple traduisent les émois émotionnels, comme l'on pouvait les respirer dans les années 60. Touchant, pudique, les mains s'effleurent; le calme se fait MAITRE malgré la séparation, l'attente de May, l'espoir de Chen. Le regard du cinéaste se pare d'une nostalgie - thématique chère au cinéaste. Le deuxième volet - 1911 - in extenso muet, digne d'une éclatante estampe asiatique, est délicatement ponctué de parenthèses musicales. La dilection que porte la courtisane à son jacobin n'a que peu d'intérêt pour ce dernier, la politique (véritable concubine) devenant une entrave à leur relation impossible voire funeste. La troisième période - 2005 - où l'urbanisme bruyant/glacial se frotte, s'affronte à un idéal espéré mais désolé d'une jeunesse perdue, nous renvoyant à nos maux personnels. En rupture avec le temps, les êtres courent, consomment tout y compris le sexe de manière éphémère. L'embellie, la sérénité de l'ouverture de cette ode mélancolique se teintent d'un pessimisme noir/gris. Les lendemains semblent aléatoires, le monde moderne - selon Hsiao-Shein - ébranle les coeurs d'un couple qui ne peuvent plus battre à l'unisson.

Il faut savoir capturer de son TEMPS - superlatif majeur - pour goûter à l'excellence douceur/lenteur chinoise, essence même d'un cinéma précieux, s'exalter pour un rêve éveillé. De ces tableaux, la deuxième période - ultime instant de grâce - délivre la magnificence d'une époque surannée, élégante tel un bel écrin pour un sublime bijoux. Lorsque l'amour souhaite chuchoter, vocaliser, se souvenir, souffrir et s'éclipser, elle évolue avec les époques/moeurs/Histoire dans l'histoire mais demeure cette chimère, cette impossibilité de connaître, d'embrasser l'être désiré(e) !!!!

"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!
"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!
"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!
"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!
"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!
HOU HSIAO-HSEIN

HOU HSIAO-HSEIN

"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!
"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!

" Le meilleur de notre temps" (Three Times) n’intègre pas nécessairement la notion de souvenirs merveilleux. Ce qui est évocateur du sentiment de "meilleur" dans ce que l’on vit, c’est justement parce que ce temps est révolu : il est perdu à jamais, et ne reviendra jamais."

HOU HSIAO-HSEIN

"AIMER 1 FOIS, 2 FOIS, 3 FOIS, A L'INFINI" !!!!

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"PASSION CHARNELLE AU 12e SIECLE" !!!!

Publié le par Mina

JEAN TEULE
JEAN TEULE

JEAN TEULE

Nul besoin de présenter Jean Teulé, le romancier multi-casquette, auteur des célèbres romans "Le petit magasin des suicides", "Darling" (les deux adaptés sur grand écran), "Mangez-moi", "Ô Verlaine" ou "Le Montespan", pour ne citer qu'eux. Dans son dernier roman, il s'attaque (une nouvelle fois) à l'Histoire et aux amours contrariés d'Héloïse et Abélard, nommés les Amants Eternels.

"PASSION CHARNELLE AU 12e SIECLE" !!!!

"Depuis quand ne peut-on pas nommer les choses ?". C'est avec gourmandise et truculence du "verbe" que Jean Teulé continue son voyage littéraire dans un de ces faits-divers historiques tout aussi romanesque qu'effroyable. L'écrivain explique JE LE CITE "Héloïse ne parle que de sexe...On sait que ça a été une histoire sexuelle folle entre les deux, et au lieu d'étudier, ils n'ont fait que baiser comme des dingues". Le ton est donné !

En l'an 1115, le théologien réputé Abélard se voit confier l'éducation de la jeune héloïse par un ami confrère Fulbert, oncle de la damoiselle. Une passion dévorante va naître entre le maître et son élève. Pourquoi ne suis-je pas étonnée de voir Teulé s'attacher à la légendaire liaison de ces amoureux maudits ? le romancier aime, comme à son accoutumée, conter des histoires toutes aussi scabreuses que sanglantes (au souvenir de "Mangez-moi"). L'histoire d'Héloïse et Abélard, plus qu'atypique, lui permet de manier le phrasé médiéval "cru" avec son agilité légendaire, et il en faudra de cette légèreté "narrée" puisque paillardise, il y a : Ames chastes, allergiques aux scènes de sexes sado-maso-scato, non sans un parfum de torture - je n'en direz pas plus, pour ne pas gâcher l'effet de surprise - passez-votre chemin. Les 100 premières pages du roman ridiculisent, à elles toutes seules, le célèbre "50 nuances de Grey" !!! Mais un tel coup de foudre irraisonné, ardent du feu de dieu et déclenchant les foudres des proches d'Héloïse, se paie au prix fort; scellant dans la deuxième partie du livre - plus mesurée - le destin de la donzelle et son amant.

Peu avare en détails, Teulé "croque", de sa plume effrontée, l'érotisme grivois. Aussi polissons que désopilants, ces ébats amoureux tragi/comiques trouvent leur excellence dans la verve stylistique/narrative décalée d'un écrivain jouant de son audace irrévérencieuse. D'Héloïse et Abélard, je connaissais la vision classique, quelque peu naïve d'une oie blanche. Au regard de cette nouvelle approche, je découvre l'une des premières féministes d'une époque d'antan.

Jean Teulé réécrit L'Histoire use, abuse de son langage fleuri - voire obscène - pour mon plus grand bonheur - "chante", sur papier, la folle folie amoureuse, et fait de ces tourtereaux éternels, des amants résolument modernes.

"PASSION CHARNELLE AU 12e SIECLE" !!!!

EXTRAITS

"- Bonjour, ma amour...

- Bonjour, ma amour...

En ce temps où le mot "amour" est au féminin même au singulier, ô toi, phalange agile du précepteur, c'est du rêve que tu foules et la rosée que tu sens est si comparable à des pleurs."

"Avec toi, tout est comme le va-et-vient. De plus en plus rapide de ta main, héloïse ! Hou, ce que tu me fais là, et comme tu me le fais, ah, Heloïïïïïse ! "

Lettre d'Abélard.

"Tu sais à quelles abjections ma luxure d'alors a conduit nos corps au point qu'aucun respect de la décence ou de Dieu ne me retirait de ce bourbier et que quand, même si ce n'était pas très souvent, tu hésitais, tu tentais de me dissuader, je profitais de ta faiblesse et te contraignais à consentir par des coups. Car je t'étais lié par une appétence si ardente que je faisais passer bien avant Dieu les misérables voluptés si obscènes que j'aurai honte aujourd'hui de nommer."

Lettre d'Héloïse.

"Si je pouvais ouvrir ma bouche et laisser ma langue, ce ne serait pas pour me confesser."

"PASSION CHARNELLE AU 12e SIECLE" !!!!
HELOISE (1101-16 MAI 1164) ABELARD (1079-21 AVRIL 1142) INHUMES AU CIMETIERE DU PERE-LACHAISE

HELOISE (1101-16 MAI 1164) ABELARD (1079-21 AVRIL 1142) INHUMES AU CIMETIERE DU PERE-LACHAISE

"En doutant nous venons à la recherche, en cherchant nous percevons la vérité"

PIERRE ABELARD (Philosophe et Théologien)

"PASSION CHARNELLE AU 12e SIECLE" !!!!

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"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!

Publié le par Mina

"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!

"Lost River" a été réalisé par Ryan Gosling. Sortie en salle le 8 avril 2015.

IAN DE CAESTECKER/BONES

IAN DE CAESTECKER/BONES

CHRISTINA HENDRICKS/BILLY

CHRISTINA HENDRICKS/BILLY

SAOIRSE RONAN/RAT

SAOIRSE RONAN/RAT

BEN MENDELSOHN/DAVE

BEN MENDELSOHN/DAVE

MATT SMITH (IV)/BULLY

MATT SMITH (IV)/BULLY

EVA MENDES/CAT

EVA MENDES/CAT

REDA KATEB/LE CHAUFFEUR DE TAXI

REDA KATEB/LE CHAUFFEUR DE TAXI

BARBARA STEELE/LA GRAND-MERE

BARBARA STEELE/LA GRAND-MERE

Dans une ville qui se meurt, Billy, mère célibataire de deux enfants, est entraînée peu à peu dans les bas-fonds d’un monde sombre et macabre, pendant que Bones, son fils aîné, découvre une route secrète menant à une cité engloutie. Billy et son fils devront aller jusqu’au bout pour que leur famille s’en sorte.

"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!
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"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!
"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!

Le blog attendait beaucoup d'une première réalisation de celui dont un nombre de cinéphiles ne cessent (à tort) de critiquer son jeu d'acteur quasi-mutique depuis "Drive" , le bien-nommé Ryan Gosling. Si certaines Stars, comme Angelina Jolie, s'attachent - au regard de leurs premières exécutions - à des adaptations de romans , Biopic voire remake plus qu'académiques et en rien innovateurs - dernier en date Bradley cooper pour "Une Star est née", à venir - Gosling fait partie de ces saltimbanques (le beau gosse est aussi chanteur, musicien, compositeur) a posséder une véritable veine artistique "imaginaire". Son "Lost River " se révèle une belle surprise, un OVNI à la fois désenchanté, poétique, mystique à l'image de son cinéaste fantaisiste.

Tel un conte chimérique teinté d'une noirceur mélancolique, l'histoire de cette mère/Hendricks et de son fils voulant survivre, envers et contre tout, dans une ville en perdition, permet au grand cinéaste, à en devenir, de développer une imagerie esthétique frôlant la perfection. Soucieux du moindre détail, sa fable se pare d'un visuel psychédélique où lumières et éclats plongent le spectateur dans une "inusitée" filmique que peu pourront comprendre, ni même ressentir.

Entre visions cauchemardesques et rêveries, ce conte urbain - dont on saisit rapidement les tenants et les aboutissants - demeure un objet cinématographique où sa narration se situe ailleurs. S'inscrivant dans un surréalisme romantique - le jeune Bones et sa petite amie Rat vont devoir briser une malédiction - "Lost River" trouve son essence dans une mise en scène "léchée", convoque une city crépusculaire, touchée par la crise économique où symboles, métaphysique, sensorialité nous renvoient à l'univers Refnien. Et si l'acteur/réalisateur rend un bel hommage à celui qui l'a inspiré (de son propre aveu) Nicolas Winding Refn, il serait beaucoup trop simpliste de n'y voir qu'un sublime copié/collé. "Lost River", sous influence, reste une oeuvre personnelle. Gosling réussit à nous balader dans ses souvenirs d'enfance, ses blessures, ses rêves où cartésiens et esprits analytiques n'y sont pas invités. Il faut juste se laisser porter par sa musique/mécanique envoûtante, parée pour certaines séquences d'un dédale d'images glauques voire gores se confrontant à une atmosphère post-apocalyptique voluptueuse. De par sa douce folie, chaque "scène", emplie d'une musicalité troublante, rattachée à un sentiment, une émotion, peut être fantasmée comme seul "moment", se détachant de celui à venir. Bizarrerie souhaitée, désirée, Gosling donne vie à un songe éveillé diaboliquement séduisant, effrayant et sensitif.

L'année 2015 demeure une année classique où peu d'oeuvres ont trouvé écho à mon âme rêveuse "dark". Malgré quelques faiblesses, "Lost River" risque de devenir mon gros coup de coeur. De son petit théâtre fantasmagorique, peuplé de freaks VIA des personnages touchants (brillant casting), Gosling a déclaré JE LE CITE "Je suis allé visiter Détroit et j'ai découvert un endroit, bien que désespéré, extraordinaire. Observer une maison détruite où seul un escalier déstructuré demeurait en place, m'a permis d'imaginer ce qu'il pouvait y avoir au-delà des marches". Et c'est là où la magie Goslienne déroule son atypie, sa "beauté" désincarnée.

"Lost River" trouve son écho en lui-même. Epousant tous les traits du songe sombre, hanté par des immeubles vides, d'usines en ruines face à une étrange cité engloutie au fond d'un lac, l'oeuvre demeure la désillusion du rêve américain et de destins brisés où la maestria onirique d'un cinéaste tente (tout de même) d'y percevoir un espoir; flirtant à la lisière du fantastique, ravivant - au passage - SES (NOS) utopies d'enfance. L'élève Gosling n'a pas encore dépassé le Maître danois Nicolas Winding Refn mais il osé, et peut être très fière de son petit bijoux "loufoque", rare, d'autant plus précieux !!!!

"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!
RYAN GOSLING

RYAN GOSLING

"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!
"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!
"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!
"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!
"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!

"C'est un film sur le regard de deux adolescents qui croient qu'ils sont dans un conte de fée, qui ont besoin pour grandir de cette idée romantique, qu'il y a de l'espoir."

RYAN GOSLING

"LA RIVIERE DESENCHANTEE DE GOSLING" !!!!

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"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"

Publié le par Mina

"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"

"Inherent Vice" a été réalisé par Paul Thomas Anderson. Sortie en salle le 4 mars 2015.

JOAQUIN PHOENIX/LARRY "DOC" SPORTELLO

JOAQUIN PHOENIX/LARRY "DOC" SPORTELLO

JOSH BROLIN/LT CHRISTIAN F. "BIGFOOT" BJORNSEN

JOSH BROLIN/LT CHRISTIAN F. "BIGFOOT" BJORNSEN

KATHERINE WATERSON/SHASTA FAY HEPWORTH

KATHERINE WATERSON/SHASTA FAY HEPWORTH

JOANNA NEWSOM/SORTILEGE

JOANNA NEWSOM/SORTILEGE

OWEN WILSON/COY HARLINGEN

OWEN WILSON/COY HARLINGEN

BENICIO DEL TORO/SAUNCHO SMILAX ESQ

BENICIO DEL TORO/SAUNCHO SMILAX ESQ

REESE WITHERSPOON/PENNY KIMBALL

REESE WITHERSPOON/PENNY KIMBALL

HONG CHAU/JADE

HONG CHAU/JADE

MARTIN SHORT/DR RUDY BLATNOYD

MARTIN SHORT/DR RUDY BLATNOYD

L'ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu'elle est tombée amoureuse d'un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l'épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n'est pas si simple…
C'est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme "trip" ou "démentiel", "amour" est l'un de ces mots galvaudés à force d'être utilisés – sauf que celui-là n'attire que les ennuis.

"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
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"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"

"La croyance dans les bananes psychédéliques perdurait cependant, allègrement relayé par la presse underground qui se fendait d'articles érudits, diagramme à l'appui, comparant les molécules de la banane à celles du LSD, citant d'hypothétiques extraits de revues professionnelles indonésiennes sur des secteurs autochtones et ainsi de suite...." Si aux lecteurs (ices) du livre de Thomas Pynchon une mise en garde semble plus que nécessaire pour mettre (moi aussi) immergée dans son décryptage sous acide...du moins j'ai tenté !!! du bouquin au film il n'y a qu'une caméra voire un "Vice (talent) caché" : celui du manipulateur Paul Thomas Anderson !

LE VICE CACHE (INHERENT VICE) DE THOMAS PYNCHON JR

"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"

Thomas Ruggles Pynchon jr, né en 1937, - aux états-unis - est un écrivain américain connu avant tout pour son amour de l'absurde/érudition. De ce curieux mélange, il en ressort pour certains grands critiques littéraires, la patte "unique" d'un grand auteur.

Après l'arrêt de ses études d'ingénieurs, Thomas Pynchon se lance (en 57) dans des études de lettres faisant un court passage de deux ans dans l'U.S Navy. Il publie ( les années 50) quelques nouvelles et s'attache à l'écriture de 8 romans ( les années 60), faisant de lui : l'un des écrivains contemporains les plus commentés. De son refus de toute apparition publique et "photographique", Pynchon nourrit les rumeurs jusqu'au point où nombres de personnes s'interrogent sur sa réelle existence. On le surnomme "l'écrivain anonyme" !

Grand érudit et passionné entre autre des mathématiques, la littérature, la musique, la religion, la chimie, le cinéma... ses livres sont généralement difficiles d'accès; jugés pour certains de ses écrits comme "LArc en ciel de la gravité" : illisible, obscène et surécrit. En 1997, peu après l'apparition de son ouvrage "Mason et Dixon", il est traqué et filmé par CNN. Agacé par cette intrusion dans sa vie privée, il accorde une interview en échange d'une non-diffusion de photographies. Une critique dans le New-York Times Book Review le décrira comme une reclus vivant à Mexico. Il fera tout de même deux apparitions dans les années 2000 dans la célèbre série/culte "Les Simpsons" un sac en papier sur la tête. C'est la toute première fois que le monde entendra sa voix !!

Au-delà de son intérêt pour les sciences ou des thèmes tels que le racisme, l'impérialisme, la religion, Pynchon affectionne la dit "Basse culture" pour l'apposé à la "Haute culture" : son intérêt pour les comics, les dessins animés, la télévision, les mythes urbains, le cinéma et le folk art (art naïf) font de lui une des FIGURES MAJEURES du Post-modernisme (définition même d'effacement de hiérarchie entre culture élitaire et culture populaire : dans la littérature postmoderne, l'auteur pose un regard ludique dans la quête du monde chaotique. Le post roman révèle (pour la plupart des écrivains postmodernes une parodie de cette recherche) le besoin pour le dit auteur de privilégier le hasard à la technique et utilise ( au travers de son exécution littéraire) la métafiction pour saper le contrôle "univoque"; en plus clair : le contrôle d'une voix uniqu.

Se jouant des dictats propres à la célébrité, le phénomène PYNCHON soulève toujours des interrogations, de la fascination, de l'étrangeté pour l'oeuvre complexe de l'écrivain INVISIBLE !!!! (Wiki, Evène, New York Times - extraits -, Le cafard invisible, Télérama)

"Je crois que le mot reclus est un mot de code utilisé par les journalistes et qui signifie - qui n'aime pas parler aux reporters."

THOMAS PYNCHON Jr

"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"

En me plongeant dans la lecture du roman de Thomas Pynchon - l'écrivain "fantôme" - je m'attendais à une lecture complexe et bien que tous les chemins - sous "émanations de Hash" qu'emprunte sa plume "déliée" - tentent à nous perdre, l'intrigue principale est somme toute d'une simplicité relative, du moins dans les grandes lignes. De prime abord, l'auteur américain délivre - sur papier - un roman foisonnant, fort coloré, bavard, trop bavard où se côtoient des personnages déjantés. De cette première incursion dans l'univers de l'atypique écrivain, et pour peu que l'on affectionne les situations rocambolesques, on peut se délecter de son "imposant" regard érudit, encore faut-il avoir de sacrés références dans la culture américaine ! c'est là où la lectrice que je suis, a eu bcp de mal à s'y retrouver; faisant sans cesse des allers-retours pour essayer d'assimiler et d'analyser la mécanique "littéraire" psychédélique "pynchoniennne" !

Pynchon situe son récit à l'aube des années 70 où l'on suit un détective privé Doc Sportello - amateur de super/trips sous acide - enquêtant sur l'étrange disparition d'un millardaire/homme d'affaire, aidé pour l'occasion du flic "Bigfoot" (archétype du policier rigoriste) mais au final, peu importe la trame générale - la bien-nommée enquête - que ce soit Pynchon ou le lecteur (ice) comme le soulignerait mon cher co-blogueur Bond "on s'en bat le steak" ! cette dernière sert juste de prétexte à la vision voire la pré-vision d'un écrivain mettant en exergue une Amérique qui fleure bon la défonce à tout va, les chimères du beatnik rêvant de créer une philosophie basée sur la liberté de L'HOMME ET LA NATURE où le CAPITAL n'a plus lieu d'être face à une Amérique rongée par la guerre du Vietnam, le racisme... où se profile les disciples de la sainte religion "capitaliste" : nouveau système ultra-libéral, consumériste, "CONFORMISTE" achevé par internet CANCER de notre société moderne qui sous couvert d'une soi-disant ouverture vers L'AUTRE, l'isole et tente toujours et encore à l'abêtiser pour mieux le manipuler. JE CITE PYNCHON "Les sixties psychédéliques, cette petite parenthèse de lumière, risquaient de se clore après tout, et tout serait perdu, rappelé à l'obscurité" et c'est bien là que se trouve L'AME de "inherent Vice" : Ce vent de liberté - cet épisode d'insouciance - se meurt doucement, pour laisser "place" à des temps plus sombres. Au final, qui du Beatnik/Doc ou du cop/Bigfoot (meilleurs ennemis) restent le plus surpris, réalisant qu'ils sont du même côté de la barrière !

Bien que j'ai pu apprécier le "sel" de ce Vice caché, à savoir : l'humour méchamment décalé, l'absurdité des situations/dialogues, la galerie de doux/dingues dont Doc (personnage attachant), le constat quelque peu amer d'un monde "révolu" à l'aube d'un AUTRE, je me suis perdue dans les multiples digressions "péché mignon de Thomas Pynchon" . Non pas que ce genre d'exercice me rebute, bien au contraire mais à petite dose. Son livre en regorge à pagaille et "désunion" il y a ! La lecture devient, au fil des pages, ardue, méritant une attention de chaque instant. Peut-être n'ai-je tout simplement pas les "bonnes clefs" ou je n'appartiens pas au public "exigeant" (comme l'ont déclaré des critiques littéraires)) pour m'immerger totalement dans le "verbe" frénétique/tragique/délirant d'un génie. A lui, j'ai une nette préférence pour l'écrivain américain Cormac McCarthy ( figure - lui aussi - emblématique du postmodernisme) dont le style épuré, dépouillé de tous artifices où la solitude, la désolation, la violence radicale, la folie et la barbarie de l'homme, la relegion - thèmes récurrents chez McCarthy - m'ont ému, fasciné, hypnotisé à l'image de ses célèbres ouvrages "The Road", " Un enfant de Dieu" ou "No Country for Old Men" pour ne citer qu'eux.

Le "vice Caché" de Pynchon reste la première oeuvre littéraire de l'écrivain américain portée sur le grand écran. Jugée d'approche plus facile, Paul Thomas Anderson réussi l'impossible (du moins pour le blog) : dépassé le roman tout en respectant la folie, le chaos et l'intelligence du propos de l'écrivain/anonyme. Au livre, j'ai préféré le long-métrage du cinéaste !!!!

DANI OLIVIER (Photographe)

DANI OLIVIER (Photographe)

"INHERENT VICE" DE PAUL THOMAS ANDERSON

"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"

Si l'entreprise littéraire "verbeuse" de Thomas Pynchon a pu éprouver un nombre de lecteurs(ices), l'exécution cinématographique de Paul Thomas Anderson s'affranchit de ce babillage pour s'attacher en priorité à Doc Sportello, brillamment interprété par Joaquin Phoenix, en passe de devenir le MEILLEUR acteur contemporain ?!?! et se déleste (au passage) de quelques énergumènes chers à Pynchon. Joaquin Phoenix déclarera JE LE CITE "Si le scénario diffère ou allège l'intrigue ou les dialogues d'un certain nombres de choses, cela permet d'être nourri du récit originel, chargé d'un nombre de détails, notamment sur le personnage principal, qui ne figurent pas dans l'adaptation."

Et bien que Paul Thomas Anderson, de son propre aveu, livre une adaptation des plus fidèles, mettant en avant les thèmes principaux de l'ouvrage dont l'investigation d'un détective "embrumé" , branleur mais néanmoins charmant, la communauté hippie et ses rêves, les meurtres de Charles Manson, les magouilles financières, le trauma d'une guerre, l'aube d'une ère nouvelle, le cinéaste américain continue son incursion au coeur de la manipulation, du paranoïaque après "The Master" : ce dernier convoquait l'après-guerre où un gourou "Lancaster Dodd" dit le Maître, imposait un mode de vie sectaire au travers de sa propre quête personnelle "SON MOI", vivant en marge d'un (futur) monde ultra-capitaliste, et l'on retrouve cette fuite en avant dans "Inherent Vice" de protagonistes voulant échapper à cet effet de masse à venir. Peine perdue ! Une seule époque, deux temporalités.

Mais cette fois-ci, le gourou semble être Paul Thomas Anderson, et ACTEUR SOUS INFLUENCE, il y a : Joaquin devient le pantin/complice de l'intérêt de son réalisateur pour le contrôle : d'un retour en arrière, en juxtaposant ses personnages/prestations (Her, The Master, I'm Still Here) Doc - nouvelle figure - est en recherche (lui-aussi) d'une identité, naïvement incrédule face au monde qui l'entoure, cherchant inlassablement des réponses. Puis viendra la révélation, en toute fin.

A ceux et celles qui tentent (absolument) de comprendre les tenants et les aboutissants, je les invite à se laisser porter par la vague "hallucinogène"; il n'est pas nécessaire de vouloir (tout) assimiler, sauf la magistrale leçon de cinéma. De ce joyeux bordel, les références/hommages se mutiplient. La scène d'ouverture offre une image très hitchcockienne via une musique envoûtante - comme seul le grand maître du suspens aimait à utiliser - puis s'ensuivent des annotations à Howard Hawks et son "Grand Sommeil", "Le Faucon Maltais"... L'amour d'un cinéaste pour le cinéma (français) de la nouvelle vague dont les souffles de "L'année dernière à Marienbad" (Resnais) portent son exécution sur les gréements d'une mer californienne.

Le réalisateur américain multiplie des successions de plans, de scènes géniales et rend plus accessible cet espoir "utopique" couché sur papier Pynchonien. La voix off de Sortilège (personnage secondaire dans le roman, devenue narratrice dans le film : première infidélité) nous véhicule dans l'univers, cette fois-ci, enfanté par le réalisateur. Elle se joue (elle aussi) de Doc puis de NOUS via un temps erroné; le spectateur (perplexe) assiste à une scène de JOUR, cette dernière racontait par la "Belle" de NUIT (ou l'inverse, à revoir ???!!!) Manipulation il y a, une nouvelle fois ! Donc complexité, il y a. Tout comme Doc, sommes-nous dans une réalité ou tout simplement dans le délire d'un détective sous "fumette" aux prises - non pas avec l'oeuvre de Pynchon et encore que - mais bel et bien avec les manoeuvres d'un cinéaste ? Puis la dernière séquence soulève un question, deuxième entorse (et pas des moindres) au livre : si le film se clôture avec la scène où Doc et Sasha son ex-petite amie - "objet" de sa passion, d'un passé commun, du "je t'aime, moi non plus" - se retrouvent à bord de son véhicule, dans le roman, Doc demeure seul; accroché au volant, suivant les lueurs d'une autre voiture JE CITE " Que le brouillard se dissipe, et que, d'une manière ou d'une autre, il y ait cette fois-ci autre chose à la place". Enième manipulation de la part de PTA ??? Doc regarde les feux d'une voiture qui le suit via un décor de fond "appuyé", jette un dernier coup d'oeil à son rétro puis lance, en direction de la caméra "trompeuse" de son initiateur/PTA, un petit rictus au coin de la bouche "interrogateur" : Je suis bien dans un film et tout ceci n'est que pure illusion ??? !!! Smog, il y a !

Ce Vice Caché a un tel palier de lectures, de sous-lectures qu'il paraît nécessaire de le (re)visionner. Mon ressenti reste une des nombreuses relectures que l'on peut fantasmer. Suis-je dans l'erreur ? à vous de voir. Et j'aime à penser qu'au-delà de l'adaptation du polar de Pynchon, cette parenthèse "psychédélique" délivre le jeu d'un Joaquin Phoenix au diapason de son génie où un faiseur/initiateur d'histoires nous conte (à sa manière) la rencontre improuvable de l'Homme et du Monde !!!!

EXTRAIT

" Parfois dans la grisaille, la vue s'illuminait, ordinairement quand il fumait de l'herbe, comme si le bouton de contraste de la création avait été tripoté juste assez pour conférer à toutes choses un vague rayonnement, des poutours de lumière, et une promesse que la soirée allait d'une manière ou d'une autre virer à l'épopée."

PAUL THOMAS ANDERSON

PAUL THOMAS ANDERSON

"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"
DEVIANTART

DEVIANTART

"Les perroquets de sa chemise commençaient maintenant à s’agiter et à battre des ailes, à glousser, voire à parler, encore que ça venait peut-être de la fumette."

INHERENT VICE (THOMAS PYNCHON - Extrait "Le Vice caché")

"INHERENT VICE/QUOI DE NEUF ANDERSON ????"

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"LE SLOW WEST DE FASSY/1ER TRAILER !!!!"

Publié le par 007bond/Mina

"LE SLOW WEST DE FASSY/1ER TRAILER !!!!"

Le blog avait presque oublié que l'année cinématographique 2015 devrait nous offrir non pas un film avec le charismatique Michael Fassbender mais deux (après le discret "Frank") dont le très attendu (pour vos fidèles serviteurs) "Macbeth" (peut-être) présenté en compétition officielle au prochain festival de Cannes et "Slow West" première réalisation du cinéaste néo-zélandais John MacLean.

La toile vient de dévoiler le premier trailer de "Slow West" avec un Fassy en mode cow-boy et ce premier regard promet un univers plutôt décalé aux faux accents d'un certain Wes Anderson ?!?!? De cette histoire au coeur du 19ème siècle - aux Etats-Unis - où un jeune homme de 16 ans part à la recherche de la femme qu'il aime, l'acteur germano-Irlandais endosse le costume d'un mystérieux voyageur prénommé Silas, accompagnant le comédien Kodi Smit-McPhee ("The Road") dans sa quête, et poursuivi par un hors la loi. Dans le rôle du bandit, on retrouve l'excellent acteur australien "déjanté" Ben Mendelshon ("Animal Kigndom", "Cogan : Killing Them Softly", "The Place Beyond The Pines", "Exodus : Gods and Kings", entre autre) attendu, lui-aussi, dans le premier film de Ryan Gosling "Lost River".

Bien accueilli au dernier Festival de Sundance "Slow West" a crée la surprise Via un mélange d'humour/drame, séduisant les festivaliers. Si la date de sortie - sur le sol américain - est prévue pour le 15 mai 2015, aucune n'est annoncée (pour le moment) en France. Espérons que la rentrée prochaine nous permettra de découvrir les futures interprétation du talentueux Fassbender : Quand on aime, on ne compte pas !!!!

KODI SIMT-MACPHEE/JAY CAVENDISH

KODI SIMT-MACPHEE/JAY CAVENDISH

MICHAEL FASSBENDER/SILAS SELLECK

MICHAEL FASSBENDER/SILAS SELLECK

BEN MENDELSOHN/PAYNE

BEN MENDELSOHN/PAYNE

CAREN PISTOURIOUS/ROSE ROSS

CAREN PISTOURIOUS/ROSE ROSS

"LE SLOW WEST DE FASSY/1ER TRAILER !!!!"
"LE SLOW WEST DE FASSY/1ER TRAILER !!!!"
"LE SLOW WEST DE FASSY/1ER TRAILER !!!!"
"LE SLOW WEST DE FASSY/1ER TRAILER !!!!"
"LE SLOW WEST DE FASSY/1ER TRAILER !!!!"
"LE SLOW WEST DE FASSY/1ER TRAILER !!!!"

"Un Smith & Wesson bat quatre as."

CITATION "WESTERN"

"LE SLOW WEST DE FASSY/1ER TRAILER !!!!"

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"CHRISTIAN BALE OU QUATRE NEWS EN UNE/ THE BIG SHORT : PREMIERS PICS" !!!!

Publié le par 007bond/Mina

"CHRISTIAN BALE OU QUATRE NEWS EN UNE/ THE BIG SHORT : PREMIERS PICS" !!!!

Ne vous fiez pas au visage "vénère" de Mister Bale en mode barré, notre cher gallois a de quoi sourire avec une année chargée et plus que prolifique. Le blog poste un récapitulatif de ses futurs prestations 2015/2016/2017 !!!!

"CHRISTIAN BALE OU QUATRE NEWS EN UNE/ THE BIG SHORT : PREMIERS PICS" !!!!
"CHRISTIAN BALE OU QUATRE NEWS EN UNE/ THE BIG SHORT : PREMIERS PICS" !!!!
"CHRISTIAN BALE OU QUATRE NEWS EN UNE/ THE BIG SHORT : PREMIERS PICS" !!!!

Le réalisateur Adam McKay, spécialisé dans les films/comédies ("Very bad cops" entre autre...) vient de poster VIA twitter que le tournage de son prochain film/drame (une première pour le cinéaste) "The Big Short" avec Pitt/Bale/Gosling/Carell a débuté à la Nouvelle-Orléans. Aux dernières infos, Christian Bale interprète Michael Burry, l'un des protagonistes de la fameuse crise financière de 2008.

Pour Rappel : L'écrivain Michael Lewis (ancien banquier reconverti en journaliste) livre - sous couvert d'une enquête policière - un éclairage sur les rouages de la crise économique de 2008. Certains lecteurs ont comparé son livre à une célèbre saga "Dallas" - pour ne pas la nommer - sauf que les faits sont malheureusement réels et graves de conséquences : manipulation, conspiration où des énergumènes ont su profiter de cette catastrophe pour s'enrichir davantage. Michael Burry/Christian Bale (né en 1971, gestionnaire de fonds et médecin) a été l'un des premiers investisseurs à avoir "placé" dans l'imminente crise des subprimes. Diagnostiqué avec le syndrome de la maladie d'Asperger (il porte aussi un oeil de verre), Burry quitte son statut de médecin pour se lancer et ouvrir sa société d'investissement en 2000 . Après la crise financière de 2008, il ferme son entreprise pour des raisons autant privées que professionnelles et va s'occuper essentiellement de son "portefeuille" de placements personnels.

Selon les derniers dires du cinéaste McKay, tout comme le livre de Michael Lewis, l'humour noir reste l'un des piliers de cette nouvelle exécution. "The Big Short" devrait sortir dans les salles pour l'automne 2015 !!!!

MICHAEL BURRYMICHAEL BURRY

MICHAEL BURRY

PREMIERES PHOTOS CHRISTIAN BALE/MICHAEL BURRY (blog Falco THANK YOU)

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CHARLIE HEBDO

CHARLIE HEBDO

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Le tournage du premier film du génial Andy Serkis ("King Kong", "La planète des singes", "Le seigneur des anneaux" ou encore "The Prestige") vient (lui-aussi) de démarrer. Grand habitué de la MOTION CAPTURE, le réalisateur/comédien s'attache à la célèbre oeuvre littéraire de Rudyard Kipling. Mêlant les prises de vues réelles, la motion-capture et la 3D, Andy Serkis va délivrer au plus près l'essence même de l'histoire de Mowgli, élevé au coeur de la jungle indienne par des loups...la suite tout le monde la connaît plus ou moins. Christian Bale endosse le "costume" de la panthère noire (mâle) bagheera : Il possède la "marque du collier" car il a été capturé par les hommes et s'est enfui... Ami et protecteur du jeune Mowgli, il lui inculque les "principes" de la jungle. L'acteur britannique Benedict Cumberbatch vient de rejoindre le casting pour offrir ses traits à l'emblématique tigre du Bengale "Shere Khan", Cate Blanchett dans le rôle du célèbre python Kaa "AIE CONFIANCE".. Quant à notre cher César/Serkis, il se retrouve dans la peau de "Baloo" à la bonhomie contagieuse "IL EN FAUT PEU POUR ËTRE HEUREUX..."

Date de sortie pour "Jungle Book : Origins" : prévue pour 2017 PATIENCE...PATIENCE !!!!

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Selon "The Wrap", l'excellent comédien Peter Dinklage ("Games of Thrones") devrait rejoindre le casting de "The Deep Blue Good-By" après l'arrivée de Rosamund Pike ("Gone Girl"). Le blog avait déjà posté divers billets quant au nouveau rôle de Christian Bale dans la peau du charismatique détective privé (espion, amateur de belles femmes et cambrioleur à ses heures) Travis McGee, tiré de l'imaginaire de l'écrivain John D.MacDonald. A ce jour, peu de précisions au niveau du scénario mais espérons que le duo James Mangold/Christian Bale - CLAP 2 après le parfait "3H10 à Yuma" - fera (à nouveau) des merveilles.

Date de sortie prévue pour la fin d'année 2015 !!!!

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"Tout vient à point à qui sait attendre" et l'on pourra dire que le mystérieux mais néanmoins génial Terrence Malick NOUS aura fait plus que patienter. Trois longues années pour pouvoir enfin découvrir son " Knight of Cups" dont la sortie sur le sol américain est prévu pour le 11 décembre 2015 ENFIN !!!! Quant à la France, peut-être pour 2016 ! Jamais un film aura autant suscité de curiosité et d'attention pour vos deux fidèles serviteurs, très grands admirateurs du travail de l'atypique cinéaste.

Projeté au dernier festival de Berlin 2015, "Knight of Cups" a divisé les critiques. Si certains sont restés songeurs et dubitatifs face à la nouvelle oeuvre "Lyrique" du cinéaste américain d'autres sont tombés (une nouvelle fois) sous le charme du style "Malickien". Ses longs-métrages se parent d'un esthétisme "romantique" du rapport spirituel de l'homme à la nature, du lien avec l'espace et l'introspection. Christian Bale a déclaré JE LE CITE " C'est l'histoire d'un homme dont les rêves et les désirs ont été satisfaits mais qui éprouve un grand vide intérieur". En endossant le rôle de Rick, un scénariste hollywoodien, éprouvé par la mort d'un de ses frères, le divorce d'avec sa femme (Cate Blanchett), les rencontres éphémères avec de jeunes femmes dont Frieda Pinto, Natalie Portman (entre autre), la crise de la quarantaine et peut-être l'espoir épousant les très beaux traits de Isabel Lucas, l'homme cherche un sens à sa vie. L'acteur Gallois rajoute JE LE CITE " Il commence un voyage, une quête pour autre chose, mais il ne sait pas quoi exactement....C'est une histoire universelle car cette idée d'une recherche de satisfaction, c'est quelque chose qui concerne TOUT le monde".

Délivré en plusieurs tableaux, au regard d'un jeu de tarot : La Lune, Le Frère, l'Ermite, La Tour.. Rick erre dans un univers "factice" hollywoodien où la quasi-absence de dialogues, la beauté des images, la musique envoûtante et omniprésente ainsi que la voix off (récurrente dans les oeuvres de Malick), la nature, la religion, l'enfance, les paradis perdus se mêlent et s'entremêlent.

D'un conte où un Prince, envoyé par son père pour chercher une perle, s'endort et oublie TOUT, même ce qu'il était venu chercher, Christian Bale rajoute JE LE CITE " Tout comme dans le "Nouveau Monde" (tourné en 2004), Terry m'a juste donné la description du personnage. Il n'y avait pas de demandes de sa part, parce qu'il aime découvrir ce qui se passe pendant le tournage." Natalie Portman explique JE LA CITE " Nous avions 30 pages par jour de suggestions dans lesquelles nous pouvions choisir...Chaque jour était une quête de quelque chose de très beau...Je me sentais chanceuse de participer à ce travail. Je suis une fan depuis toujours de Terrence Malick". (L'OBS Culture)

De cet Homme à la recherche de l'amour, du bonheur absolu et la vérité, nous en sommes (aussi) tous et toutes là Monsieur Malick. A l'avance MERCI !!!!

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"Dans toutes les larmes s'attarde un espoir."

PROVERBE

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"L'amour ne veut pas la durée ; il veut l'instant et l'éternité."

FRIEDRICH NIETZSCHE

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"Le bonheur est une sorte d'archipel composé d'instants heureux. Entre ces îlots, il y a de l'errance et de la solitude. "

PATRICE LEPAGE (Ecrivain - extrait L'Ange sur le pont)

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