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On achève bien les blogueurs !!!

Publié le par 007bond

En réaction au changement spontané et imprévue d'Allociné, sur les plateformes des blogueurs : ci-joint le texte de Mymp - seuil critique(s) -, que je rejoins, totalement dans ses propos ( faites suivre le message dans vos blogs respectifs, en espérant qu'allociné prendra en compte notre colère ) !!!

"Et voilà, c'est terminé. Le peu d'attention qu'Allociné portait à sa communauté de blogueurs s'est définitevement volatilisé depuis quelques jours ( le Club 300, c'est bien joli, mais l'interface améliorée et promise depuis des mois se fait toujours attendre). Ainsi, plus moyen d'accéder à l'ancienne page communauté qui, par rapport à la nouvelle (ratée et maladroitement mise à jour), proposait une liste des derniers articles publiés, des plus commentés, des derniers blogs créés, etc..., bref, montrait qu'il y avait du mouvement, une interaction permettait de se tenir au courant des critiques de films écrites par les blogueurs et d'accéder à d'autres blogs aujourd'hui rendus complétement anonymes et invisibles (surtout pour les nouveaux venus). Quel peut donc être l'intérêt d'une telle démarche ?

"C'est à croire que tout est fait pour décourager ceux qui oeuvrent depuis des années pour contribuer à donner à Allociné une façade cinématographique d'une incontestable tenue (et là je cite très justement Armelle de La plume et l'image). Je vous encourage, comme lors du bordel de novembre dernier, à recopier ce message sur votre blog, à me laisser un commentaire rageur (que je ferai suivre aux intéressés) et/ou à envoyer des mails contestataires à Al Amine et à Eric pour demander un retour de cette page communautaire ou qu'il y ait, au moins, les mêmes avantages reportés sur la nouvelle, tout en espérant qu'il feront état de notre mécontentement aux têtes pas vraiment pensantes d'Allociné."



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"La Moustache" !!!

Publié le par 007bond

Emmanuel Carrère, né à Paris en 1957 est tout d'abord critique de cinéma avant de publier son premier livre "Bravoure" en 1984. Pour autant, il n'abandonne pas le 7ème Art et écrit des scénars. Fasciné par l'irruption du fantastique dans la réalité, il écrira "L'Adversaire" ( véritable histoire de l'affaire Claude Romand) réalisée par Nicole Garcia en 2002 avec la prestation étonnante de Daniel Auteuil. 2 ans plus tard, il se lance dans la fiction avec "La moustache" en tant qu'auteur, scénariste et réal  ( avec dans les rôles principaux Vincent Lindon et Emmanuelle Devos, dont j'avoue avoir adoré le livre et non le film ). 2007 et le célèbre "Roman Russe" marquent le retour très attendu à la littérature d'un auteur particulier et en 2009, Carrère se voit décerner le Prix Marie Claire du roman d'émotion, ainsi que le "Prix des Lecteurs de l'Express" et le "Prix Crésus" avec "D'autres vies que la mienne". Ayant pu le rencontrer, en personne, le mardi 23 mars 2010 au cours de la "Rencontre cinématographique de Dignes-Les-Bains", j'ai découvert "Retour à Kotelnitch", excellent film qu'il réalisa en 2004. Si l'écrivain et le réal m'intéresse tout particulièrement, l'homme m'a paru assez imbu de sa personne, dommage; reste que ses oeuvres littéraires et cinématographiques sont en tout point impeccables et, après tout c'est l'essentiel !

" Je peux passer 2 ans sans écrire une seule ligne de littérature" Emmanuel Carrère.

" Qu'est-ce que tu dirais si je me rasais la moustache?"

Cette plongée hors-norme sur l'identité d'un personnage dont, un acte insignifiant va bouleverser sa vie et celle de son couple, se révèle toute aussi surprenante que fatale !

Marc lance un matin à sa femme Agnès, par pure plaisanterie : "Et si je me rasais la moustache?" Chose dite, chose faite, celui-ci passe au geste mais, voilà autant son épouse que ses amis remarquent le changement physique; pire, Agnès nie l'existence de ce fameux attribut. Complot, folie ??? Emmanuel Carrère développe un curieux voyage paranoïaque. Optant pour un verbe léger, au départ, celui-ci va devenir déstabilisant, laissant peu de choix au lecteur - happé par cette bizarrerie - que d'affronter avec le héros sa fuite irraisonnée, ses tourments psychologiques.

Ecrit au fur et à mesure, instaurant une ambiance en constante mouvance, ce génial délire littéraire où tout parait faux et vrai à la fois, étrange et étranger, réussi à créer un vrai malaise avec peu de dialogues mais, des pensées de plus en plus tordues; jusqu'au final inattendu, sanglant, abandonnant le lecteur aux portes d'un monde à la frontière du surnaturel !!!

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EXTRAIT DE "LA MOUSTACHE" :

"...Maintenant tout était fini, rentré dans l'ordre."

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"Heavy Rain" !!!

Publié le par 007bond

"Heavy Rain" a été réalisé et scénarisé par David Cage ( Quanticdream ) et distribué par Sony. Au casting :

PASCAL LANGDALE/ETHAN MARS

SAM DOUGLAS/SCOTT SHELBY

JACQUI AINSLEY/MADISON PAIGE

LEON OCKENDEN/NORMAN JAYDEN

"Le moindre de vos choix peut tout changer ..."

Il est de ces jeux qui tentent d'aller au-delà d'une simple expérience vidéo-ludique banale, visant essentiellement à réinventer, de par la forme et le fond, les bases des jeux vidéos : "Heavy Rain" en fait, désormais, partie !

Plus qu'un soft, ce Heavy Rain est considéré comme un réel film interactif. David Cage a exécuté un travail d'orfèvre, fort de multiples possibilités scénaristiques - le scénar comprenant plus de 1200 pages, contre une centaine pour le cinéma - ; l'intrigue se moule selon les réflexes et choix du joueur. Prenant son inspiration de divers thrillers ( "Seven" de David Fincher, etc... ) l'histoire débute sur la vie, emplie de bonheur, de Ethan Mars, marié, 2 enfants...jusqu'au jour où le héros perd un de ses fils dans un accident; tentant de le sauver, il tombe dans le coma. A son réveil, il retrouve son couple brisé et divorce : il tente, malgré tout cela, de garder une certaine image paternel auprès de son dernier, Shaun. Malheureusement, le sort s'acharne, son enfant va être kidnappé par un sinistre sérial killer "le tueur aux origamis"; mode opératoire :  il noie ses jeunes proies ( entre 9 et 11 ans ) dans de l'eau de pluie; 5 jours après leur disparition, les corps sont retrouvés avec, sur la poitrine une orchidée et un origami dans la main. 4 personnages, Madison Paige ( journaliste ), Scott Shelby ( détective privé ), Norman Jayden ( profiler du F.B.I ) et le père du garçonnet Ethan Mars mènent l'enquête pour démasquer le tueur fou, sauver Shaun. Ce quatuor permet d'évoluer à travers 4 visions totalement différentes, certaines internes, d'autres un peu plus externes. Le gameplay, volontairement accessible (QTE ) permet, à n'importe quel joueur, d'approcher ce récit selon sa propre sensibilité, ses envies, ses choix; porté par une motion capture révolutionnaire : Des visages, des regards criants de vérités, chargés d'émotions pures, des décors réalisés par un véritable architecte de cinéma, une ambiance artistique, esthétiquement sombre, malsaine et pluvieuse. Digne des plus grands longs-métrages noirs, le tout sublimé par une B.O envoûtante, ce jeu est l'un des OVNIS les plus aboutis et réussis du monde des jeux vidéos !

Hormis certaines lourdeurs au niveau du déplacement des protagonistes, "Heavy Rain" est une perle d'ingéniosité; jamais un joueur n'aura pu ressentir autant de perceptions sensorielles, au travers d'une trame, d'un univers ultra ficelé et maîtrisé : Le tueur sera-t-il démasqué ? Shaun survivra-t-il ? Qui mourra ? Qui vivra ? Au final, jusqu'où seriez-vous prêt à aller par amour ? La fatidique réponse est entre vos mains !!!

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A l'image du 7ème Art, "Heavy Rain" a eu droit, lui-aussi, à un véritable casting d'acteurs(trices) que je vous invite à visionner !!!

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