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Ma Solange, comment t'écrire mon désastre, Alex Roux !!!

Publié le par 007bond

Adaptation de "Ma Solange, comment t'écrire mon désastre, Alex Roux" de Noëlle Renaude.

Mise en Scène : Léa Stemmel.

Assistanat à la mise en scène : Laurent Lenoir.

Cette pièce met en scène un groupe de 11 comédiens :

- Aliénor De Georges.

- Astrid Peyre.

- Aurélie Dupré.

- Cyril Jiguet.

- Guillaume Choubrac.

- Johanna Griesser.

- Lisa Duteil.

- Marielle Orengo.

- Noémie Girousse.

- Rian Worms.

- Vincent Torres-Hugon.

Alex Roux, narrateur et personnage principal de cette pièce, se dédouble par l'intermédiaire de 2 comédiens dans l'espoir de faire partager à son public le souvenir d'une vie peu commune. Tumulte des passions, sexe, vice, débauche, misogynie, douleur, névrose allant même jusqu'à effleurer la folie, débordement de l'inconscient, abolition de la censure, actes manqués... Tout ce dont la société se repent est abordé sans tabou. Lorsque les souvenirs prennent le dessus, rien ne peut les arrêter !

Voilà qu'aujourd'hui je me lance, en grand néophite ( et j'insiste bien sur ce point ), dans la citique d'une pièce théâtre interprétée par une de mes amies proches. Cinéma et théâtre, même combat ? En tout cas, lieu d'expression où talent et création se mettent en scène.

Qu'est-ce que Alex Roux ? un homme comme les autres, confronté aux problèmes de la vie, de la perte, du temps. Une pièce de 1 h 10 dévoilant les souvenirs et les remords d'Alex. Sur scène s'opère un étrange mélange des genres, ni tout à fait moderne, ni tout à fait classique; La mise en scène se retrouve piégée dans 2 rythmes distincts. Certaines scènes typiquement sobres où les acteurs échangent et font avancer l'intrigue et d'autres comme sketchs décalés, contemporains ou hors-propos. On ne sait plus qui suivre, qui croire... Si l'on sent que la pièce veut être un tout ( parler de la vie, la mort, l'amour... ) elle se révèle comme un grand divertissement où le spectateur pioche, par çi par là, des passages. Un côté décousu qui sans être désagréable oublie tout simplement son sujet, Alex Roux. De la mise en scène au jeu des 2 comédiens ( Vincent Torres-Hugon et Guillaume Choubrac ) qui l'interprétent; ce personnage se retrouve relégué en arrière plan, écrasé par ce florilège de scènettes et de comédiens. Gros point fort de la pièce, ses acteurs. Si le jeu global est bon, 4 d'entre eux révèlent un gros potentiel. Johanna Griesser de sa blondeur électrique donne un réel coup de peps, à la fois douce, effrayante voire excentrique. Elle accroche et attire le spectateur dès ses premières répliques. Aurélié Dupré, à l'image de Johanna Griesser, apporte du charme et de l'humour. Dommage en revanche de l'avoir cantonnée dans des rôles seulement parodiques. On sent que la jeune actrice veut dévoiler une facette plus sobre et plus sombre - dans une scène très courte d'une rencontre fortuite - une facette plus en propos avec son jeu. Rian Worms se dévoile comme le personnage féminin mélant séduction, érotisme, mélancolie. La pièce se voit, alors, entrainée par les passions et le naturel de son interprétation : un coup de coeur inattendu. Nous arrivons, maintenant, à un acteur impressionnant Cyril Jiguet. Il est en tout point transcendant, il dévoile un talent monstrueux, voire hors-norme. Il arrive sur scène avec la prestance, la justesse et l'assurance des grands. Qu'on se le dise les grands talents sont le plus souvent dans la rue, prêts à écraser les soi-disants "grands nouveaux comédiens français". Un nom à ne pas oublier.

Au final "Ma Solange, comment t'écrire mon désastre, Alex Roux" est un gentil divertissement, au plaisir éphémère mais bienvenue. Si la mise en scène de Léa Stemmel reste assez transparente et parfois maladroite, emportée par une envie du trop, trop vite, laissant ainsi le spectateur sur "le bas côté; la pièce se voit éclairer par le talent général de cette troupe portant sur leurs épaules cette "Solange".

 



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Tetro

Publié le par 007bond

"Tetro" a été réalisé par Françis Ford Coppola, sortie le 23 décembre 2009. Au casting :

VINCENT GALLO/TETRO

ALDEN EHRENREICH/BENNIE

MARIBEL VERDU/MIRANDA

KLAUS MARIA BRANDAUER

"Un jeune homme de 17 ans arrive à Buenos Aires pour rechercher son frère qui a disparu depuis 10 ans...

Oeuvre baroque et envoûtante "TETRO" réconcilie, après " L'homme sans âge", Françis Ford Coppola avec le 7ème Art, avide de nous offrir des films plus indépendants.

Tiré ouvertement de son passé, Coppola nous confie le destin d'un homme qui a tout fui. A la fois égnimatique, mystique, bi-polaire, Tetro voit sa vie bousculée par l'apparition de son jeune frère, avide de le connaître, de partager son quotidien et peut-être de le ramener auprès des siens. Toutes les familles ont des secrets, des disputes, des non-dits, des jalousies : celle des Tétrocini n'échappe pas à la règle mené de main de maître par le père - véritable despote - chef d'orchestre, autoritaire, étouffant par son talent "volé" et qui n'accepte en aucun cas que l'un des siens brille dans le milieu artistique ou autre. Coppola marie le noir et blanc pour le présent et la couleur pour le passé. Tel un peintre, il retransmet sa peinture sur pellicule. Le réal américain cisèle avec harmonie son ouvrage pour en retirer l'essentiel : la veine mélodramatique. Les 2 frères extraient leur vie par le biais d'une pièce de théâtre, écrite et refoulé par l'aîné.

Avec "TETRO" Coppola réalise un long-métrage intimiste, créatif, esthétiquement superbe : il est Tétro, personnage blessé, brisé !!!

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Rises of The Planet of The Apes !!!

Publié le par 007bond

Pour une fois un préquel a l'air d'apporter quelque chose de neuf et d'intéressant pour une licence mythique transgénérationnelle "La Planète des singes". Avec "Rises of the planet of the apes" le spectateur va enfin voir comment la planète bleue laisse sa place à un nouvel ère de singes intelligents, création de la folie de l'homme. On espère un grand divertissement tout aussi émouvant que révoltant. Sortie dans les salles le 5 août !!!

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L'horreur de noël !!!

Publié le par 007bond

"The Girl with the dragon tattoo" pointe enfin son dos. La fameux reboot USA de "Millénium" se dévoile à travers une sublime affiche et un trailer tout aussi malsain qu'hypnotique. David Fincher semble, enfin, revenir dans son jus. Attendu le 21 décembre 2011 aux Etats-Unis, Daniel Craig, Christopher Plummer, Robin Wright et bien d'autres n'arriveront sur nos écrans que le 18 janvier 2012 dans nos contrées !!!

 



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NOUVEAU PICS POUR LES 13 Femmes de Nankin !!!

Publié le par 007bond

Voici les 1ers pics du Viol de Nankin avec en vedette Christian Bale. Le long-métrage parlera 40% en langue anglaise et devrait sortir, en premier lieu en Chine le 16 décembre 2011.

THANK YOU DINA

pour rappel : Le 13 décembre 1937, L'armée japonaise entre dans la ville de Nankin au centre de la Chine; après un pillonnage de 3 jours aussitôt commencent des massacres à grande échelle: exécutions à la baïonnette, au sabre ou à la mitrailleuse; viols et manipulations. Au total les autorités affichent le chiffre de 200 000 ou 300 000; le viol de Nankin figure en bonne place parmi les crimes contre l'humanité commis au XXe siècle même si le gouvernement japonais persiste à nier l'importance !!!

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The King Of Comedy !!!

Publié le par 007bond

"The King Of Comedy" ( La Valse des Pantins ) a été réalisé par Martin Scorsese, sortie le 18 mai 1983. Au casting :

ROBERT DE NIRO/RUPERT PUPKIN

JERRY LEWIS/JERRY LANGFORD

Voila un film dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Trouvé par hasard à la Fnac, "The King Of Comedy" de Martin Scorsese avec en tête d'affiche Robert De Niro et Jerry Lewis. Découverte d'un "must see".

Dans les années 80, Jerry Langford ( Jerry Lewis ) est l'animateur vedette des Etats-Unis; réussite professionnelle, adulé par des milliers de fans, il est ce que tout le monde rêve d'être, une icone. Un homme, Rupert Pukin/Robert De Niro, inconnu parmi tant d'autres, veut lui aussi goûter à la frénésie du vedettariat et cela à n'importe quel prix. Scorsese surmonte 2 grosses difficultés : celle d'employer Jerry Lewis à l'opposé de ses comédies et de rendre De Niro comme une personne quasi lambda. Le long-métrage dévoile alors un De Niro schizophrène, foncièrement effrayant ( rappel de sa prestation dans le "trop" critiqué " Les Nerfs à Vifs" ) et pourtant attachant. Le propos s'immisce au plus profond des méandres d'un inconnu fantasmant la vie des vedettes; dans cet autisme ambiant "The King Of Comedy" interprète la grande farce de Pupkin jouant sa vie tel un "One Man Show". Chaque geste, chaque détail, chaque mot est répété pour atteindre la perfection, donner l'illusion du vrai ( la scène du dîner au restaurant, cultissime ). Pupkin devient le chef d'orchestre de sa vie et prend le contrôle total de son image. Jerry Lewis obtient le rôle du martyr, écrasé par sa popularité, devenu le Jerry Langford de la télévision, sublimé et transcendé par elle. Il est publique, il subit les conséquences, s'enferme dans sa richesse avec humilité, il est seul. Nous découvrons un Jerry Lewis inattendu, pathétique, fantôme de ses comédies, lassé et rongé. Un rôle porté dans le silence. Ces 2 protagonistes opposés offrent à Martin Scorsese un scénario subtil, regardant et critiquant méthodiquement son propre milieu; à la fois celui du vide, d'une immense comédie où amitié, amour et bonheur ne sont que des figurants mais, aussi celui du paraître, des spotlights, d'une vie rythmée par les hurlements et la conquête d'un trône si merveilleux et si fantasmatique...

"The King Of Comedy" est un très grand long-métrage, pas un chef-d'oeuvre mais, une pièce majeure dans la filmographie de l'immense scorsese. Robert de Niro et Jerry Lewis fascinent par leurs interprétations. Un "Must see" magnifiquement résumé par le titre français "La Valse des Pantins"!!!

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"The American"

Publié le par 007bond

"The America" a été réalisé par Anton Corbjin, sortie le 27 octobre 2010. Au casting :

GEORGE CLOONEY/JACK

"Jack est un tueur à gages habile et expérimenté. Toujours en alerte, il n'a aucune attache..."

Si la solitude serait un homme, elle deviendrait "Mister Butterfly". "The Américan" où la rencontre d'un photographe avec une star du showbiz.

Après la perte de se femme, Jack - un tueur à gages - décide de clôturer sa vie d'assassin avec un dernier contrat au coeur de l'Italie. Passé et avenir se feront face. Pour son 1er film, le photographe Anton Corbjin signe une oeuvre dramatique forte. Telles des photographies qui défilent et un silence penseur et prémonitoire, les cadrages de cette Italie labyrinthique propulsent "The American" au panthéon de la finesse, du symbolisme et de la beauté. Les dialogues murmurés, par la voix grave et usé d'un George Clooney méconnaissable et tout bonnement exceptionel, renforcent la puissance des gestes, des regards et de la relation entre l'homme et son environnement. Clooney évolue, conscient de son futur, dans ce village italien mystérieux où les méandres de ses réflexions se traduisent par la structure même de ces longues rues fantômes tortueuses et froides. Les pas sont lourds, les sons écrasés, la solitude "devient". Le réal dévoile un long et lent duel contre une vie érigée par la mort et la déception de soi. Les thèmes sont là; l'homme perdu, la femme rédemptrice, le prêtre tolérant et la fin de chaque être. Symboles, donc, plus universels et subtils. Ce "American" mélange, alors, avec aisance la solitude du "Léon" de Luc Besson et la rédemption du "Carlito's Way" de Brian de Palma. Et surtout porter par un George Clooney dévoilant un jeu si parfait, si complexe où chacune de ses positions, où chaque regard, chaque expression de son corps sidèrent le spectateur. Son plus grand et plus beau rôle. Chapeau M.Clooney.

"The American" est le contre coup au raz de marais d'une cohue et d'un battage fatiguant et répétitif au possible. Reposant, beau et magnifiquement filmé. "The American" dépasse le simple coup de coeur, il est en tout point parfait " douces nuits Mister Butterfly".

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