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au-dela de la pensee

"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!

Publié le par Mina

"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!

"The Entity" (L'emprise) a été réalisé par Sidney J.Furie. Sortie dans les salles en 1982 (Sortie sur le sol américain le 4 février 1983).

BARBARA HERSHEY/CARLA MORAN

BARBARA HERSHEY/CARLA MORAN

Carla Moran, une jeune femme, voit son quotidien bouleversé lorsqu'une entité invisible la tourmente et la viole à plusieurs reprises, la laissant marquée physiquement. Des psychiatres se penchent sur son cas, puis, devant le peu de résultats, des spécialistes des événements supernaturels (UCLA) tentent d'aider la jeune femme.

"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!

Si je devais délivrer un TOP des films d'horreurs qui m'ont perturbé "L'exorciste" de William Friedklin, "Amytiville, la maison du Diable" de Stuart Rosenberg et "L'Emprise" de J.Furie se retrouvent en première ligne. Peu connu du jeune grand public actuel, ce long-métrage fantastique glace le sang et bien au-delà après son visionnage !

Ce Paranormal Activity (1981) de très haut-vol s'attache à l'histoire véridique (que je détaillerai plus bas) de Doris Bither/Carla Moran interprétée par la magistrale Barbara Hershey, une jeune trentenaire divorcée aux prises avec une Entité qui n'aura de cesse de la maltraiter et la violer. Bien que l'oeuvre cinématographique du cinéaste J.Furie remonte à plus de 33 ans (pour l'avoir revu il y a 2 ou 3 ans), son impressionnante exécution dérange toujours ! Découpée en deux parties : la première réside dans la confrontation de Carla face à une Force mystérieuse, sous l'oeil incompris de son entourage. Sous fond d'une Bande Son assourdissante (en rappel du film de Robert Wise " La Maison du Diable") on assiste - impuissant(e) - aux coups physiques et aux sévices sexuels extrêmement violents que subit la jeune femme. Grâce à un traitement ultra-réaliste, moderne - culotté pour l'époque - une entreprise toute particulière, Sidney J.Furie n'épargne nullement le regard du spectateur(ice); sa caméra instaure un climat (hautement malsain), le viol débutant dès notre intrusion personnelle (et intime) dans la chambre de Carla ! Pour chaque gifle puis chaque assaut sexuel "invisible" la salissure de la jeune femme devient MIENNE; mais l'Entité pousse le vice plus loin, invitant - non sans une "douce" perfidie - sa victime aux frontières d'un plaisir (nocturne) coupable, déstabilisant la femme et cinéphile que je suis ! Face à des psychologues et psychanalystes peu enclin à épouser sa propre version des faits, Carla trouve une véritable écoute dans la deuxième partie, de par son entourage - témoin de certaines attaques - et de parapsychologues. Mais à l'instar des moult long-métrages fantastiques (bien fadasses de ces dernières années) de VICTIME, Carla devient une étrange COMBATTANTE sans pour cela endiguer cette EMPRISE !

De par son incroyable crédibilité au travers d'une réalisation rigoureuse, irréprochable, intense et la prestation remarquable (l'adjectif est faible) de la superbe Barbara Hershey - qui porte ce terrifiant récit sur ses frêles épaules. Elle obtiendra à juste titre le prix de la Meilleure Interprétation Féminine au festival d'Avoriaz 1983 - ce troublant voyage au coeur de l'innommable demeure une oeuvre MAJEURE du genre : Le cauchemar "éveillé" de Carla ne fait que commencer !!!! (A VOIR ABSOLUMENT EN V.O)

"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!
SIDNEY J.FURIE

SIDNEY J.FURIE

"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!

LA VRAIE HISTOIRE DE DORIS BITHER/CARLA MORAN

DORIS BITHER

DORIS BITHER

En 1978, Franck Defelitta publie un livre dans lequel il relate la terrible expérience dont Doris Bither va devenir la victime. Pour mieux visionner le long-métrage de Sydney J.Furie, il est plus qu'appréciable de connaître les véritables faits.

Doris (Bither) McGowan - nom de jeune fille - est née au coeur d'une famille de classe moyenne dont les deux parents - alcooliques - passent la majeure partie de leur temps à se disputer. Le ménage explosif décide de déménager en californie, Doris a (alors) 10 ans. Au cours de son adolescence, la jeune fille affronte ses parents dans une énième altercation. Etrangement, une partie de sa famille (oncle, tante ainsi que ses parents) l'a renie : c'est bien plus tard qu'elle apprendra la mort des siens, seul son frère héritera du peu de biens. Devenue une femme instable (de par son passé trouble, elle fournira que peu - ou pas - d'explications) Doris donne le jour à quatre enfants (tous de pères différents) et divorce à plusieurs reprises. Mère célibataire et sans argent, elle doit se débrouiller par elle-même. Elle s'installe dans une toute petite maisonnée et essaye tant bien que mal de subvenir aux besoins de sa fille et ses trois fils. Les rapports avec ces derniers s'avèrent plus que conflictuels, le schéma familial se répète malgré l'amour que porte Doris pour ses enfants. Quelque temps après son installation, la jeune femme reçoit la curieuse visite d'une vieille dame d'origine mexicaine lui déclarant qu'il faut impérativement qu'elle quitte la maisonnée hantée par le MAL : une ancienne ferme où aurait vécu la dit étrangère. Dés lors, les premiers phénomènes démarrent.

Le 22 août 1974, le Docteur Barry Taff ( médecin en psychophysiologie), le docteur Kerry Gaynor (ingénieur biomédical) ainsi que le docteur Telma Ross (parapsychologue à l'université de l'UCLA) rencontrent Doris, à sa demande. Elle explique ses malheurs; intrigués puis intéressés Taff et Gaynor décident de mener leur propre enquête. PETITE PRECISION : les deux chercheurs travaillent sur les ordres du docteur Ross et s'occupent principalement des investigations.

Dès leur arrivée au 11457 Braddock Drive, les deux hommes constatent la pauvreté des lieux : une maisonnée misérable - condamnée deux fois par la ville du fait de son insalubrité et des étranges rumeurs de "demeure possédée" - ressentent une désagréable odeur ainsi qu'une forte pression dans les oreilles. La petite masure de Culver City se compose d'une salle de séjour et d'une cuisine, les chambres étant dans une autre section, une propriété en L.

LA MAISON DE DORIS BITHER  DANS SON ETAT ACTUEL

LA MAISON DE DORIS BITHER DANS SON ETAT ACTUEL

Les enfants sont les premiers à prendre la parole, appelant l'Entité Monsieur "Who's he" et affirment l'avoir vue à plusieurs reprises, leurs descriptions étant précises. Doris Bither, plus en confiance, se libère. Elle déclare que les "abstractions" dont elle est la principale victime sont au nombre de trois. Deux petites lui tenant les jambes, la troisième (adulte) le violeur ! Ces assauts répétitifs laissent des contusions sur son corps meurtri (aux cuisses et au cou). Au premier abord, les deux chercheurs restent spectiques face aux dires de cette famille. De plus, l'aîné des enfants semble avoir des rancoeurs envers sa mère. Au fur et à mesure de la conversation, le docteur Taff et son collègue apprennent que dans sa prime jeunesse, Doris aurait subi des maltraitances physiques (de quel ordre, mystère???) ainsi que des relations abusives avec ses anciens compagnons, elle n'en dira pas plus mais les deux hommes sont face à une femme psychologiquement instable. A la fin de cette première visite, Kerry Gaynor déclarera : nous avons ri, ayant du mal à croire qu'un fantôme pouvait venir toutes les nuits violenter une femme. Cette Doris Bither a tout simplement perdu la raison !" Mais le fait que les enfants persistent dans leurs soi-disant allégations poussent les investigateurs à continuer leur enquête.

Dès la seconde visite, des phénomènes visuels se manifestent, sans la présence de la dit Entité. DECLARATION du docteur Gaynor : "nous avons vu de petits éclats de lumières, très brefs. Nous avons essayé de les prendre en photos mais ils étaient trop rapides. Nous tournions (à l'époque) avec un polaroid et une caméra 35mn....la porte d'une armoire a brusquement claqué, des objets ont volé dans les airs, et puis d'un coup Doris s'est mise à hurler "il est là, le fantôme est là." nous nous sommes retrouvés dans sa chambre; pensant que la caméra ne marchait pas, j'ai pris deux photos réussies. Doris n'arrêtait pas de répéter "il est en plein devant mon visage, vous le voyez ?".Nous avons vu une silhouette sur la photo mais son visage était effacé. Une deuxième, de même mais il est clair qu'une forme apparaissait." (Les images n'ont jamais été divulguées ?!?!)

La troisième visite s'effectue directement dans la chambre de la jeune femme. Aidés par d'autres collègues, les spécialistes en Forces occultes amènent un éclairage spécial, des caméras ainsi qu'un équipement audio. DECLARATION du docteur Staff : " dès les apparitions des êtres maléfiques, nous avons demandé à Doris de s'adresser directement à eux, de les bousculer voire plus....Une étrange communication s'effectue et j'ai commencé (moi-aussi) à engager la conversation, concluante. Ils jouaient avec nous...Ce que nous avons vu n'est pas sur la photo. Nous voyions des boules de feu, mais l'image montre des arcs de lumière sur la tête de Doris....Ce cliché a été révélé lors d'une émission de télévision Sightings en 1992.

LES FAMEUSES PHOTOS AVEC LES ARCS DE LUMIERELES FAMEUSES PHOTOS AVEC LES ARCS DE LUMIERE

LES FAMEUSES PHOTOS AVEC LES ARCS DE LUMIERE

Doris Bither supplie le docteur Gaynor de la débarrasser de ces Entités. Il lui répondra "Je ne suis pas exorciste. Je couvre les événements, j'étudie le phénomène et je donne des conseils aux personnes concernées... La jeune femme ne cessait de répéter que l'entité qui l'agressait, toutes les nuits, était masculine, très forte mais elle ne pouvait la reconnaître (persuadée d'être en contact direct avec un fantôme)." Gaynor affirmera : "Je n'ai jamais vu l'abstraction mais plusieurs de mes collègues assistèrent à l'apparition d'une silhouette." Les enquêteurs se sont tout de même poser des questions : ".... les agressions venaient-elles véritablement d'un homme ou d'un fantôme?....Tous les assauts se déroulaient très tard dans la nuit, sans aucun témoin et cette Entité ne s'en prenait qu'à Doris Bither....un soir le fils aîné entendit sa mère hurlée, il rentra dans la chambre, une force invisible le plaqua sur le sol...Il s'est retrouvé avec le bras cassé...Nous étions tous pétrifiés.....Doris Bither a été attaquée une quinzaine de fois pendant notre séjour de plus de dix semaines...Plus forte, rassurée du fait de n'être point folle, elle a survécu." La jeune femme déménage cinq fois mais son assaillant la poursuit. Au bout de deux ans, les phénomènes disparaissent. Le docteur Gaynor et le docteur Staff (ainsi que leurs collègues) n'ont jamais pu prouver l'existence de ces Entités.

En 1995 Doris Bither décède d'une pneumonie, il reste le témoignage de son fils Brian Harris. Au travers d'une longue interview (téléphonique) le journaliste pose LA QUESTION du viol de sa défunte mère. Après quelques secondes de silence, Harris confirme " ....C'est réellement arrivé. Vivre dans cette maison, c'était l'enfer.... Nous avons tous vécu une sorte d'attaque...on se faisait pousser, mordre, écorcher...nous avions tous des marques sur le corps...Il y avait quatre Entités, très fortes et qui puisaient énormément d'énergie...." A la question : "Avez-vous vu une silhouette ?" ....." Oui, c'était comme une sculpture. Comme un corps ciselé...parfois cela devenait agaçant... les fantômes passaient devant nous, devant la télé, nous nous étions habitués....L'histoire du viol est bien réel..J'ai entendu de ma chambre des bruits assourdissants, des cris et ma mère est sortie de la sienne en hurlant, le corps envahi de marques...". Brian Harris ne garde pas un très bon souvenir des enquêteurs : " Ils faisaient leur job après leur départ...peu importe, on devait se débrouiller avec ces CHOSES....La maison était devenue vivante, les objets volés dans tous les sens...Le petit ami de ma mère nous a quitté, il ne pouvait faire face au poltergeist...un vrai salaud ! mais tant mieux...La théorie de la télékinésie était possible, il y avait tellement de tensions et d'énergies négatives...La maison était instable...". A la question " Votre mère a-t-elle pu créer cette Entité ?"... "Oui, c'est possible, elle buvait tellement, elle voulait s'en échapper...." Brian Harris insiste aussi sur le fait que les spécialistes ont raconté un nombre de choses fausses : " Il n'y avait pas trois mais quatre Entités et le docteur Taff nous a affirmé que la quatrième était notre grand-père...Il lui ressemblait." Ce qu'infirmera le chasseur de fantôme. En fin de ce témoignage téléphonique, nous apprenons que Brian et ses autres frères et soeur possèdent une forme de pouvoir psychique (conditionnés par leur mère???) Bien qu'au cours des années, le don du fils de Doris, s'est affaibli, Il ne perçoit que des ombres et des esprits de temps en temps. A l'ultime question "Votre mère a eu plusieurs grossesses extra-utérines ou hystériques ?" .... "C'est possible. Je veux dire ma mère se déplaçait beaucoup. Elle était instable, nous perdions contact avec elle. Elle avait tant de petits amis et de maris que j'ai perdu mon compte. C'est donc une possibilité que l'un de ses copains l'a mise enceinte." (Wiki,Le blog de l'étrange,Fichiers bardo, Travel Creepster, Mindshadow).

"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!

Ce qui reste - au travers du cas Doris Bither - LE DOUTE ! Plus ou moins mis en avant dans la première partie du film (de même dans la réalité) lorsque des psychanalystes se penchent sur ses maux, leurs scepticismes puis leurs verdicts : la jeune femme est mentalement troublée. La relation avec son père, son fils, son compagnon ainsi que tous les autres hommes qu'elle a rencontré, mettent en exergue les éventuels traumas de son parcours d'une existence chancelante. Sydney J.Furie aborde avec justesse le viol, l'inceste; et lorsque l'on découvre la véritable histoire, malgré quelques clichés étranges ainsi que les témoignages de Brian Harris (l'un des fils de Doris Bither) et des spécialistes (en quête de sensationnel ?) nous sommes en droit de nous interroger !

Le viol est l'un des traumatismes les plus graves. Il est la résultante de sérieuses conséquences autant physiques que psychiques. Lors d'une attaque sexuelle, la substance grise met en place une sauvegarde. Comme le souligne Muriel Salmona (psychiatre et psychotraumatologue), si les viols et leurs troubles psychotraumatiques ne sont pas traités, il en découle de nombreux problèmes de santé : des états dépressifs, des troubles anxieux, des insomnies, des disfonctionnements de la mémoire, l'alcoolisme....et des troubles sexuels. Ces dissensions auront alors un impact majeur (catastrophique) sur la vie autant sociale que personnelle de la victime. Doris Bither semblait développer tous les stigmates d'une personne violentée sexuellement. Dans le long-métrage tout comme dans le récit véridique, la jeune femme mentionnait une odeur fétide, des bruits assourdissants... Le docteur Slamona soulève que certains ressentis ou sensations peuvent être imposés par notre esprit et sont JE LA CITE : "des réminiscences traumatiques des viols ou agressions sexuelles subies.." Le cerveau est un centre nerveux complexe, son fonctionnement étant encore mal connu, il est certainement capable de bien plus de choses que l'on ne peut soupçonner ! Brian Harris (le fils de Doris Bither) signale que la théorie de la télékinésie est fort possible. Les manifestations des Entités tout comme les viols (fictifs ??) sont - peut-être - LE PRODUIT des chocs post-traumatiques d'une femme blessée dans sa chair et son âme. Ayant quelques clefs en mains : A vous de faire votre propre opinion !!!!

"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!

"Une femme violée est une femme qui meurt d'une certaine manière.......une mise à mort symbolique.....Un viol est bien un acte indélébile."

DENISE BOMBARDIER (Ne vous taisez plus -extrait -)

"THE ENTITY/LE PARANORMAL ACTIVITY DE J.FURIE" !!!!

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"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Publié le par Mina

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Quoi de mieux pour célébrer l'une des fêtes les plus réjouissantes de l'année HALLOWEEN pour tous les amateurs (ices) comme vos fidèles blogueurs 007bond et Mina, qu'une goûteuse légende écossaise (qui inspirera un des grands de l'horreur Wes Craven avec sa Colline à des Yeux ) : L'histoire (mythe ou fiction ?!?!?) du cannibale écossais Alexander "Sawney" Bean, bien avant le cultissime Hannibal. Miam, Miam !!!!!!!!!!!!!!!!!!

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Alexander "Sawney" Bean serait le chef d'un clan écossais cannibale composé de 48 membres, né dans l'East Lothian, à quelques miles de Edimbourg, au XVIe siècle. L'allégorie du sinistre personnage demeure une des légendes les plus horrifiques écossaises : ce clan méprisable sèmera la terreur pendant plus de 25 ans en assassinant plus d'un milliers de personnes !

ALEXANDER "SAWNEY" BEAN ET SA FAMILLE
ALEXANDER "SAWNEY" BEAN ET SA FAMILLEALEXANDER "SAWNEY" BEAN ET SA FAMILLE

ALEXANDER "SAWNEY" BEAN ET SA FAMILLE

Il est encore difficile, à ce jour, de savoir si le mythe de cette famille est réelle ou pas mais tout porte à croire qu'au travers de plusieurs éléments, l'histoire ne serait qu'une pure fiction rapportée dans une rubrique d'un célèbre catalogue de crimes de la Newgate prison de Londres "The Newgate Calendar".

Le père de Alexander Bean était un fossoyeur - tailleur de haies à l'occasion - Peu enclin à vouloir reprendre l'entreprise de son paternel, le jeune homme s'enfuit et épouse une femme vicieuse qui partage ses tendances : le vol et le cannibalisme ! le duo machiavélique tend des embuscades aux voyageurs sur les routes, et survit en mangeant les chairs de leurs victimes préalablement saumurées. Avec les années, l'infâme couple s'agrandit, leurs nombreux enfants et petits-enfants naîtront tous de relations incestueuses : huit fils, six filles, dix huit petits-fils et quatorze petites-filles. Loin d'être inquiétée par les bourgs aux alentours, la horde sauvage perpétue ses odieux massacres dont la discrète présence (ayant élue domicile dans une grotte) demeure ignorée des villageois. Mais les multiples avis de disparitions s'accumulent, obligeant la plupart des citoyens des villages à prendre une décision. Le résultat s'avère catastrophique puisque de nombreux innocents (présumés coupables) seront lynchés; Bean continue son obscène cuisine !

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Mais une nuit, lors d'un énième enlèvement, Bean se frotte à un couple de marchands revenant d'une foire. L'époux veut en découdre avec le cannibale, et se révèle être un adversaire féroce armé jusqu'au dent, d'une épée et de deux pistolets. Le clan mutile mortellement la femme mais le mari est sauvé grâce à l'intervention d'un groupe de forains. Le barbare s'enfuit. Désormais découvert, le roi Jacques VI d'écosse lance une chasse à l'homme, passionné par l'étrangeté de cette sordide histoire : cent hommes et plusieurs chiens de chasse partent sur les traces de la sordide famille. Et c'est avant tout, grâce à la présence des chiens que la capture du désormais célèbre cannibale est possible. Se rapprochant de la cachette, les animaux sentent l'odeur pestilentielle qui s'y dégage; la centaine d'hommes amendés par le Roi découvrent toute l'étendue de l'horreur. La grotte, théâtre de tous ces actes innommables, est recouverte de restes de cadavres : certains membres sèchent pendus au plafond, d'autres sont plongés dans des tonneaux, sans oublier l'argent et les bijoux, dérobés à tous ces pauvres malheureux, nichés au fond de l'antre.

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

La famille Bean n'oppose aucune résistance, envoyée directement aux pieds de la prison "Tolbooth" d'Edimbourg. Leurs exécutions s'avèrent lentes et douloureuses : les hommes ont les parties génitales coupées et se vident de tout leur sang jusqu'à ce que mort s'ensuive sous les regards de leurs femmes; puis ces dernières sont brûlées vives. Mais, il manque à l'appel une fille Bean ! Préférant sa liberté, cette dernière (qui avait quitté son clan), avant son envolée, avait planté un arbre, au pied de la sinistre grotte, prénommé le Hairy Tree. Elle est retrouvée puis pendue à une branche du végétal.

Comme je l'ai mentionné dans mon introduction, cette légende est certainement une pure fiction horrifique relatée par le Newgate Calendar qui prenait un malin plaisir à en relayer les faits abjects pour effrayer les lecteurs(ices) du canard. Ils étaient très prisés à l'époque comme les journaux "Penny Dreadfuls" du XIXe siècle, reprenant le même système. Pour confirmer la véracité de ce récit, des hommes seront dépêchés mais on ne retrouvera jamais la trace d' Alexander Bean dans les registres, tout comme les massacres de ces milliers de voyageurs. Malgré tout, le mythe persiste, il est encore impossible d'affirmer que cette légende n'a pas vraiment existé.

Mais n'oublions pas que nous sommes en Ecosse et que les fantômes ont élu domicile : un forgeron et un détective affirmeront avoir vus des apparitions dans la légendaire grotte. Les Ghost en question ne seraient pas la famille Bean mais les voyageurs assassinés, stockés et dégustés :))) D'autres personnes affirmeront que le clan cannibale n'a jamais été exécuté mais emmuré vivant.

Je dois dire que cette "appétissante" histoire m'a plus que passionné; aimant de toute petite tout ce qui se rapporte aux légendes anglo-saxonnes (et aux nombreux films tirés de ces mythes) je ne pouvais ignorer celle-ci; de rajouter qu'Alexander Bean devait son surnom de "Sawney" au fait d'une tradition qui n'a pas perduré : sobriquet désignant tous les hommes écossais (Wiki, Mysterious Britain and Ireland, Légendes histoires et folklore du Royaume-Uni, Legacies history U.K) !!!!

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

"Les cannibales n'ont pas de cimetière."

CITATION DE MARCEL MAIERAN

DEVIANTART

DEVIANTART

LA COLLINE A DES YEUX - WES CRAVEN (1977)
LA COLLINE A DES YEUX - WES CRAVEN (1977)

LA COLLINE A DES YEUX - WES CRAVEN (1977)

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!
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LA COLLINE A DES YEUX - ALEXANDRE AJA (2006)
LA COLLINE A DES YEUX - ALEXANDRE AJA (2006)

LA COLLINE A DES YEUX - ALEXANDRE AJA (2006)

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!
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"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Il est rare qu'un remake d'une oeuvre culte ose lui flanquer la plus belle des raclées ! mais si "La Colline à des yeux" de Wes Craven reste dans les anales comme l'un des premiers films les plus violents des années 70, Alexande Aja - le petit génie de l'horrifique made in France - relance à lui tout seul en 2006 les multiples remakes, reboot and co, s'offrant au passage le luxe de délivrer une nouvelle version au travers d'une réélecture intelligente.

Wes Craven, en 1977, se lance dans la réalisation de "La Colline à des yeux" après avoir lu l'horrifique récit de l'écossais cannibale Alexander Bean. Il reprendra le thème du mythe en le transposant dans le monde moderne : une famille en vacances vont plantés leur "caravane" dans une zone d'essais militaires dans le désert. Leur virée va vite tourner au cauchemar, ils devront affronter une curieuse famille de mutants cannibales qui vivent cachés dans les collines. Pour être franche, même si Craven réussi, malgré une très mauvaise qualité filmique évidente (le cinéaste emploiera les moyens du bord avec des caméras empruntées à un réal de cinéma porno, ceci expliquant cela) à instaurer une angoisse palpable grâce - avant tout - à la présence d'un des acteurs/mutants, Michael Berryman, on ne peut pas dire que j'en garde un souvenir impérissable. Mais il faut rendre à César ce qui appartient à César, le cinéaste impose, pour la toute première fois, plusieurs genres : le Survival, le gore ( pour la petite histoire : jugé trop violent et censuré, un nouveau montage - plus soft - sera imposé à Wes Craven) et le Slasher qui n'existait pas à l'époque.

Il faudra attendre Alexandre Aja et son remake de 2006 pour découvrir une oeuvre dérangeante. Fort d'une mise en scène efficace, le réalisateur français confirme son talent de grand manipulateur de l'horreur. Et son oeuvre peut s'arroger le droit d'être le vrai film d'épouvante par excellence. Décomplexé, Aja n'hésite pas à affirmer sa vision trash ainsi que sociale, brute de décoffrage;tout en dosant judicieusement un malaise toujours plus grandissant dont découlera des scènes d'une extrême sauvagerie. L'attachement aux personnages est immédiat, une autre clef importante de la réussite de ce judicieux remake.

Surpassant la version de 1977, le jeune cinéaste plonge son public au coeur d'une Amérique bestiale, viscéralement jouissive, et confirme tout le bien que je pense de lui depuis ses tous débuts, presque un zéro sans faute dans le parcours cinématographique du petit français : Quand t'es dans le désert depuis trop longtemps......!!!!

PEINTURE NOIRE DE FRANCESCO GOYA (Saturne dévorant un de ses fils 1819 - 1823)

PEINTURE NOIRE DE FRANCESCO GOYA (Saturne dévorant un de ses fils 1819 - 1823)

En ce 31 octobre 2014, le blog souhaite un joyeux Halloween à vous tous et toutes qui viennent nous suivre régulièrement ainsi qu'à nos plus fidèles lecteurs(ices) et commentateurs(ices) : Dasola, Chippily, Dina (Thank you very much) Alex, Florent et Joe ^^ MERCI POUR VOTRE FIDELITE, et un grand d'oeil de la famille Simpson et du Joker à mon co-blogueur 007bond pour clôturer cet article "Spécial Frissons" ;)

JOYEUX HALLOWEEN 007BOND

JOYEUX HALLOWEEN 007BOND

"Fantôme. Signe extérieur évident d'une frayeur interne."

CITATION DE AMBROISE BERCE extrait (Le Dictionnaire du Diable)

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

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"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

Publié le par Mina

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

En 2009, 007bond avait voulu donner un souffle supplémentaire à son blog avec une nouvelle catégorie "Au-delà de la pensée" : les films sur l'insolite, l'épouvante...tirés de vrais faits divers. Il avait alors fait la critique de "Amytiville la Maison de Diable" version 1979 (irremplaçable avec James Brolin) et s'était penché sur la véritable histoire. Avec la sortie du long-métrage consacré à la fameuse poupée Annabelle, et dont j'attendrai la sortie en blu ray (je ne me déplace plus pour ce genre que j'affectionne, du fait que la plupart des cinémas de ma région ne le diffuse pas en V.O, sauf exception), je voulais revenir sur The Conjuring, mais avant tout sur les véritables protagonistes, Ed et Lorraine Warren présentés comme des chasseurs de fantômes, chargés entre autre du cas Amytiville.

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

Comme beaucoup, j'ai toujours été fasciné par les histoires surnaturelles auxquelles l'on ne peut rester qu'en interrogation, ne sachant véritablement si cela tient du réel ou du simple canular ! Et pourtant, nombre de faits étranges demeurent troublants, Ed et Lorraine Warren, nos aventuriers américains des "Monstruosités de la nuit" (de leur propre dire) se sont impliqués dans quelques affaires qui glacent, encore aujourd'hui, le sang !

Ed Warren (né en 1926) était un vétéran de la seconde Guerre Mondiale, devenu plus tard un démonologue (l'étude des démons et des croyances liées à ces derniers), auteur et conférencier reconnu, et à ses heures perdues, peintre; quant à sa femme Lorraine, une médium, (née en 1927) était dotée (de toute petite) d'aptitudes psychiques exceptionnelles : utilisant ses pouvoirs extrasensorielles pour ressentir et détecter toutes activités paranormales. En étroite collaboration (le duo se rencontrera à l'âge de 16 ans et 17 ans) le couple fonde - en 1952 - une société la New England Psychic Recheard pour donner de la crédibilité quant à leurs recherches, puis ouvrent un musée de l'occulte The Warren dans leur propre maison, quoi de plus normal ! Ils officieront dans plus de 10 000 cas et devront leur célèbre renommée pour avoir été les premiers chercheurs sur l'Affaire Amytiville ! Loin d'être pris pour de simples fous, le couple justifiera toute la véracité de leur curieuse entreprise en délivrant des preuves à l'appui : photos, vidéo, documents... leur donnant une importante crédibilité.

En 2001, Ed Warren s'évanouit en voulant aller ouvrir la porte à son chat, tombe dans un coma pendant onze semaines, et ne prononcera plus un mot jusqu'à sa mort en 2006. Depuis, Lorraine se consacre en partie à ses petits-enfants (le couple a eu une fille), donne encore des conférences et continue les visites pour les curieux(ses) de son insolite cabinet de curiosités ou devrais-je dire de monstruosités maléfiques !

LE MUSEE DES WARREN

LE MUSEE DES WARREN

ANECDOTE

Ed Warren s'est frotté pour le première fois, dans dans sa petite enfance, à de singuliers phénomènes. Lors d'une interview, il a déclaré : Lorsque ma famille dormait, les portes des placards s'ouvraient et apparaissaient des lumières et visages flottants....les chuchotements d'une vieille femme en colère". Quelques années plus tard, pour pourvoir évacué toute cette tension psychologique, il s'adonnera à la peinture sous l'oeil inquiet de sa femme : l'essentiel de ses toiles représentaient des maisons (bien évidemment hantées); ses croûtes capturées des esprits malfaisants brrrrrrrrrrrrrrrrr

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

PRINCIPALES AFFAIRES

AMYTIVILLE (ICI le lien http://christianbalefan.over-blog.com/article-amityville-maison-ensanglantee-82382929.html en déménageant de Allociné à Overblog, le travail de mon co-blogueur a été chamboulé, il y manque les photos).

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

LOUP-GAROU

En 1983, le couple Warren pratique un exorcisme sur un "démon loup-garou", un certain Bill Ramsey qui aurait mordu plusieurs personnes, persuadé d'être un loup. Il n'y aura aucunes preuves à l'appui prouvant cette dit possession. A ce jour, ce cas soulève nombre de questions restaient sans réponses, et un scepticisme de la part des détracteurs du couple Warren.

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

LUCIFER

Prénommé "Le diable du Connecticut" (retranscrit dans un livre de 1983 de Gérard Fragile), en 1981 Arne Johnson a été accusé d'avoir assassiné son voisin et propriétaire. Les Warren affirmeront avant et pendant le procès que l'homme était possédé par Lucifer. De cette possession démoniaque servant à la plaidoirie de l'avocat, l'accusé sera tout de même condamné.

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

LA FAMILLE SMURL

Jack et Janet Smurl ont fait appel à Ed et Lorraine Warren : leur maison subissait les assauts répétés de phénomènes surnaturels : des cris, des sons, des odeurs, des apparitions. Le célèbre duo a ressenti la présence de trois esprits dont un démon qui aurait agressé sexuellement Jack et Janet Smurl.

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

Le "cas" de la famille Perron est celui qui va devenir l'un des meilleurs long-métrages d'épouvante de ces dernières années "The Conjuring" (2013).

LA FAMILLE PERRON
LA FAMILLE PERRON

LA FAMILLE PERRON

Afin d'offrir un cadre agréable pour leur famille, le couple Perron Roger et Carolyn - non croyants - déménage et achète la maison idéale durant l'hiver 1970, dans l'état de Rhode Island. Dès le premier jour de l'installation, Roger et Carolyn ressentent un malaise. Ils apprennent que Huit générations avaient vécu au coeur de cette bâtisse, témoin impuissante de drames particulièrement violents : plusieurs suicides, des empoisonnements, le viol et le meurtre non-résolu d'une fillette de onze ans, deux noyades et quatre hommes qui mourront mystérieusement de froid. Les Perron comprendront pourquoi le dernier propriétaire en date, leur conseillera de laisser les lumières allumées toutes les nuits !

Au tout début, les Perron pensent avoir la charmante visite ponctuelle de "gentils" fantômes. Grave erreur, si un esprit sent la fleur, un autre embrasse, caresse la joue des enfants Perron ou encore un plus jeune - peut-être un gamin - s'amuse - devant les yeux des petites filles - avec des jouets en bois, propulsant des mini-voitures avec sa main invisible, il n'en est rien, et les spécialistes des sciences occultes Ed et Lorraine Warren vont vite se rendre compte que le mal absolu habite l'humble maison. Les esprits vont devenir agressifs, arrachant les cheveux des enfants, hurlant toutes les nuits, pleurant sans cesse - dont une petite entité qui réclamera sans cesse sa mère - mais un esprit ne saura jamais divulgué par la famille Perron. Lors d'une interview, une des filles (encore à ce jour) refusera de raconter ce que l'entité innommable (de ses propres dires) aura fait subir à toutes les fillettes; seule réponse de sa part : " Disons qu'il y avait un très mauvais esprit masculin à la maison et cinq petites filles."

Mais la plus coriace des entités reste un fantôme prénommée Bethsabée Sherman, une sataniste qui aurait vécu au 19ème siècle et retrouvait pendue à un arbre : elle aurait vécu en paria, accusée d'avoir assassinée son bébé, une petite fille, en offrande à Satan ATTENTION AUX PROPOS SUIVANTS L'enfant aurait été retrouvé empalé avec un objet pointu. Selon d'autres dires, la sorcière auraient eu d'autres bambins - trois - qui trouvèrent la mort à un très jeune âge. Ils ne seront pas les seules victimes, Bethsabée affamera et sanctionnera physiquement son personnel. On retrouvera son corps étrangement solidifié !

BETHSABEE SHERMAN

BETHSABEE SHERMAN

La famille Perron remarque que la sorcière cible certaines des fillettes, notamment Cindy, souvent attaquée et brutalisée, et convoite Roger l'époux : lors de travaux de bricolage , ce dernier sent ses caresses dans le cou, sur les bras et dans le long du dos. L'entité ne supportant pas la présence de Carolyn - la mère de famille- décide de se débarrasser de cette dernière. Les premières attaquent restent légères; mais au fil du temps, empirent, redoublent de violence; d'une simple petite gifle, l'entité l'agresse aux jambes, aux mollets. En sang, Carolyn, bien que paniquée, résiste. Devant la ténacité de la maîtresse de maison, la sorcière prend possession de son corps. En 1974, Les Warren viennent à plusieurs reprises, espérant chasser les esprits maléfiques et pratiquent un exorcisme sur Carolyn; mais la médium reste très inquiète du fait que la famille Perron n'est pas vraiment pratiquante. Elle déclarera : » Vous n’avez que votre foi comme protection. J’ai toujours eu ma foi. La protection de Dieu m’a permis de faire cela. A ce moment là, les Perron n’avaient pas de religion, et c’était très dangereux. »

A la différence du long-métrage américain, les célèbres chasseurs de fantômes ne peuvent libérer la famille Perron de tous leurs démons. Ces derniers fuient, un premier temps la maison, mais devant l'impossibilité de vendre la maison hantée, ils resteront dix ans, supportant les agressions continuelles des entités. En 1980, face à l'insistance de la mère de famille, les Perron quittent définitivement Rhode Island pour la Géorgie.

Depuis 1983, la bâtisse a retrouvé un nouveau propriétaire, témoin lui-aussi de phénomènes inexpliqués.

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Annabelle, la vrai poupée est le "résultat" d'une autre affaire des Warren. Elle aurait été possédé par un esprit féminin, une petite fille.

Un étudiant en médecine offre la marionnette en chiffon à sa mère. Cette dernière remarque que l'étrange Annabelle change de position et se déplace dans la demeure, soupçonnant la poupée d'agressions corporelles et de vouloir l'assassiner. Le démologue et la médium, lors d'une séance, apprennent que la figurine est sous l'emprise d'une fillette de sept ans dont le corps avait été retrouvé sans vie dans un champ. Un prêtre viendra exorciser la maison et les Warren récupéreront Annabelle, toujours en bonne place dans leur musée. (Wiki, Altered dimensions, Mindshadow, Extraits des fichiers des Warren, extraits du livre "Le Diable du Connecticut").

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
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"The Conjuring" a été réalisé par James Wan. Sortie en salle le 21 août 2013.

VERA FARMIGA/LORRAINE WARREN

VERA FARMIGA/LORRAINE WARREN

PATRICK WILSON/ED WARREN

PATRICK WILSON/ED WARREN

LILI TAYLOR/CAROLYN PERRON

LILI TAYLOR/CAROLYN PERRON

RON LIVINGSTON/ROGER PERRON

RON LIVINGSTON/ROGER PERRON

Interdit aux moins de 12 ans

Avant Amityville, il y avait Harrisville… Conjuring : Les dossiers Warren, raconte l'histoire horrible, mais vraie, d'Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée… Contraints d'affronter une créature démoniaque d'une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l'affaire la plus terrifiante de leur carrière…

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James Wan avec The Conjuring remet au goût du jour un classicisme horrifique, à l'image du cultissime "L'Exorciste" de William Friedkin. Après le succès des Saw et des plus que réussis Insidious (avec Patrick Wilson déjà présent au casting), le cinéaste nous plonge dans un des dossiers du couple Warren : la famille Perron. Alors certes, le long-métrage réunit tous les ponctifs du genre mais c'est la réalisation de James Wan qui en fait toute la différence.

L'intelligence du cinéaste est de replacer la famille au centre de l'innommable, à l'image d'un autre illustre "Poltergeist", ou même le terrifiant "L'Emprise" de 1982. En s'attachant aux faits véridiques - Lorraine Warren s'inscrira en consultante tout le long du tournage - plongeant son scénario dans ces fameuses années 70, il rend d'autant plus réel la terreur que va vivre cette famille tout comme les Warren. Et les femmes redeviennent les principales interprètes, victimes de ces entités démoniaques dont les protagonistes masculins - que ce soit Ed ou Roger le père de famille - demeureront les témoins impuissants. Utilisant le style narratif, stylistique, esthétique des célèbres long-métrages des maisons possédées, James Wan instaure rapidement un rythme soutenu, oppressant : les portes qui claquent, la fameuse armoire qui s'ouvre, les chuchotements, les ombres; tout est là pour que le conteur Wan se délecte de cette mécanique - certes éprouvée par le passé - mais diablement mise en scène par de fulgurantes scènes horrifiques, juste la bonne dose de subtilité pour ne pas réduire son entreprise à une simple et énième série B de l'épouvante : son maître mot, en dévoiler le minimum pour en apprécier toute l'horreur devinée. Et "l'authenticité" James Wan la revendique : avec de superbes plans fixes, un grain tout particulier de l'image pour mettre en avant ce côté vintage, son long-métrage se veut davantage un documentaire dont tous les acteurs(ices), en tête Vera Farminga/Lorraine Warren, Lili Taylor/Carolyn et Patrick Wilson/Ed Warren crédibles renforcent cet effet souhaité et parfaitement maîtrisé.

Oeuvre horrifique "The Conjuring" redonne ses lettres de noblesses au genre : tout l'art, le talent cinématographique de James Wan transparaît au travers d'une ambiance sobre : une sobriété redoutablement efficace, et peu importe le tracé (que beaucoup ont reproché) ou le schéma plus que classique de "The Conjuring", ce long-métrage demeure une brillante immersion maléfique !!!!

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
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JAMES WAN

JAMES WAN

ON THE SET

Photos de Vera Farmiga avec Lorraine Warren et le groupe de jeunes comédiennes avec les vrais filles "Perron".

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
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"Le Diable existe. Dieu existe. Et, pour nous, en tant que personnes, notre destinée dépend de ce que nous décidons de suivre."

CITATION DE ED WARREN

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"LA TANIERE DU MAL" !!!!

Publié le par Mina

"LA TANIERE DU MAL" !!!!

"Wolf Creek" a été réalisé par Greg McLean. Sortie en salles le 9 août 2006.

JOHN MARRAT/MICK TAYLOR

JOHN MARRAT/MICK TAYLOR

KESTIE MORASSI/KRISTY EARL

KESTIE MORASSI/KRISTY EARL

CASSANDRA MAGRATH/LIZ HUNTER

CASSANDRA MAGRATH/LIZ HUNTER

NATHAN PHILLIPS/BEN MITCHELL

NATHAN PHILLIPS/BEN MITCHELL

Trois jeunes randonneurs partent pour trois semaines dans le désert australien. Ils en profitent pour aller visiter Wolf Creek, un cratère causé par un météorite vieux de plusieurs années. Cette nuit-là, ils retrouvent leur voiture en panne; lorsqu'un autochone leur propose de l'aide, ils se croient sauvés. Pourtant, le vrai cauchemar commence...

"LA TANIERE DU MAL" !!!!
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"LA TANIERE DU MAL" !!!!
"LA TANIERE DU MAL" !!!!
"LA TANIERE DU MAL" !!!!

Quoi de mieux pour réouvrir la catégorie "Au-delà de la pensée" qu'un excellent petit Survival, inspiré de faits réels, made in Australia. Pour sa première réalisation, en 2005 (devenue culte), Greg McLean frappe fort, signe un long-métrage macabrement poisseux. Je dois remercier le Monsieur pour m'avoir offert mes plus beaux cauchemars cinématographiques; et pourtant, amatrice du genre, j'en ai "dégusté" de l'horreur mais je ne me souviens pas avoir ressenti un tel malaise. Ce malaise venant d'une réalisation suintant de réalisme (Greg McLean innovant le genre) où les acteurs, parfaits, n'en font jamais trop. Le cinéaste australien installe, au travers d'un début plutôt lent, une aura toute particulière, travaillant sur la psychologie des trois pauvres randonneurs (une chose assez rare qui mérite d'être soulignée), de simples lambdas, auxquels on s'identifie petit à petit. Dès lors, la deuxième partie ainsi que la cruelle mécanique se mettent en place; en totale empathie, on ne peut que partager l'angoisse, la frayeur et les supplices qu'ils vont subir, jusqu'au final - j'en frissonne encore - dur, très dur à digérer ! Le long-métrage peut se targuer, d'être au-delà du simple film horrifique, une oeuvre 100% noire, beaucoup plus malsaine, viscérale que gore. Mention spéciale pour l'acteur John Marrat excellent en implacable psychopathe. D'une efficacité redoutable (le mot, pour une fois, est très très faible), cet éprouvant Survival où l'on a de cesse de se répéter "je ne voudrais surtout pas être à leur place", pour ceux (celles) qui ne l'auraient pas encore vu, est difficile à oublier. Si vous avez le courage, "Wolf Creek" mérite une seule invitation de ce voyage en enfer !!!!

GREG MCLEAN
GREG MCLEAN
GREG MCLEAN

GREG MCLEAN

"LA TANIERE DU MAL" !!!!

Bien que l'affiche de "Wolf Creek" s'est vantée d'être tirée de faits réels (quoi de mieux pour appâter un plus grand nombre), le cinéaste Greg McLean a déclaré que son film, ainsi que son tueur en série, ont été inspirés de certains criminels australiens tristement devenus célèbres, comme Ivan Milat, Bradley Murdoch...Le réalisateur explique : " qu'au fur et à mesure que le scénario se construisait, plusieurs vrais boogiemen (sorte de père fouettard) sont réapparus. Des personnages si horribles que c'est comme si eux et leurs crimes jaillissaient directement de l'imagination d'un écrivain dont le but serait de nous épouvanter, et de faire cesser à coup sûr les virées du dimanche après-midi dans la campagne australienne". Greg McLean déclare aussi, qu'il a voulu réaliser un film effrayant unique en son genre et s'est inspiré d'un certain cinéma européen dont des cinéastes comme Lars Von Trier, à l'origine d'une révolution numérique. Ces metteurs en scènes se libérant du fardeau des films à gros budget : décors naturels, éclairage et bruit sonore réduit, tournage en vidéo numérique (d'où ce réalisme très dérangeant), et concentration de toute leur énergie sur des récits novateurs et le jeu des acteurs. Sur la violence de "Wolf Creek", McLean explique : "mon long-métrage contient des scènes explicites et denses et des scènes dérangeantes. Cela dit, mon film explore le côté sans éclat et banal de la violence... Je crois que c'est le travail d'un artiste de ne pas détourner les yeux de notre monde et de l'expérience humaine; que ce soit pour les plus beaux instants ou les pires moments"; et de concluer : "Pour aboutir à un film d'horreur classique et efficace, la formule magique est la suivante. Un récit à l'épine dorsale solide, peu de personnages, un lieu isolé et un monstre unique et inoubliable. Pari plus que réussi, je confirme; bien qu'ayant vu "Wolf Creek", il y a quelques temps, je ne m'y frotterais pas une seconde fois. Vu le succès du Survival, Greg MacLean a réalisé la suite en 2013; "Wolf Creek 2" est sorti sur le sol australien le 20 février 2014 (dans l'attente d'une date en France). Pas sûr que cette fois-ci, je sois du voyage !!!!

"LA TANIERE DU MAL" !!!!

LES VRAIS BOOGIEMEN (attention au contenu)

Ivan Milat, aussi dit The Backpacker Killer ( le tueur du randonneur) fut reconnu coupable des morts de 7 personnes dont 5 étaient des routards internationaux. Le premier cadavre est découvert le 20 septembre 1992, s'ensuit les autres découvertes en octobre et novembre 1993 en Australie. Toutes les victimes ont été abattues et/ou poignardées. Il eu beaucoup de similitudes entre les meutres; chaucun des corps avait été délibérément posé face cachée, les mains derrière le dos, recouvert de brindilles et de fougères. Le tueur avait, apparemment, passé du temps avec les victimes pendant et après les meurtres car un campement fut découvert près de l'emplacement des corps. Après une longue enquête, le 27 juillet, Ivan Milat fut condamné à perpétuité pour les meutres de 5 femmes et 2 hommes. Bradley Murdoch, quant à lui, est arrêté en août 2002 pour enlèvement et viol, des faits pour lesquels il sera acquitté (Le 14 juillet, un jeune couple, Joanne Less et Peter Falconio croiseront sa route dans le bush australien. On ne retrouvera jamais le corps du jeune homme; la jeune femme réussira à s'échapper), mais en 2003, il se trouve que son ADN est présent sur le t-shirt que portait Joanne Less. Le 13 décembre 2005, Murdoch est reconnu coupable du meutre de Peter Falconio et également de voies de faits sur Joanne Less. Il sera condamné à perpétuité avec une période de sûreté de 28 ans.

"LA TANIERE DU MAL" !!!!

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Bain de sang, bain de jouvence !!!

Publié le par 007bond

"La Comtesse" a été réalisé par Julie Delpy, sortie le 21 avril 2010. Au casting :

JULIE DELPY/LA COMTESSE BATHORY

ANAMARIA MARINCA/ANNA DARUVLIA

WILLIAM HURT/GYORGY THURZO

DANIEL BRUHL/ISTVAN THURZO

"Portrait de la Comtesse Bathory"

Avec "La comtesse", Julie Delpy revisite le mythe du vampire; elle multiplie les casquettes : écriture, interprétation, réalisation, compositeur; Delpy "vit," "respire", "est" cette femme hors du commun !

La véritable Elizabeth, hongroise de naissance, aristocrate, s'était persuadée que le sang de jeunes vierges pouvait lui procurer la beauté et jeunesse éternelle : un élixir de jouvence. Elle fit assassiner par moins de 600 (selon la légende) femmes.

Pour son 3ème long-métrage, Julie Delpy prend l'historique et le fait évoluer avec une certaine liberté. Au-delà de la simple meurtrière, perdue dans sa démence, l'on découvre une comtesse au fort tempérament, moderne, riche, indépendante, puissante, trop peut-être, attisant la jalousie dans un monde où les hommes règnent en maître. Delpy prévilégie la fascination qu'elle porte à son héroine, car tel est le cas, elle voue une admiration pour cette femme; on déambule dans une atmosphère fantastique plus que gothique - seul bémol de cette brillante réalisation - Ce portrait sulfureux attire par son esthétisme, sa mise en scène dépouillée, sa reconstitution finement étudiée, sa photographie, la langue anglaise renforçant le propos.

Froide, belle en diable, passionnée - malgré un manque de "gore" - "La Comtesse" est un défi que Julie Delpy a su relever avec honneur : La légende de cette créature hors du temps ainsi que sa réalisatrice insaisissable, inclassable ravira les amateurs du "genre" !!!

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Elisabeth Bathory est née en 1560, d'une famille de sang royal, ayant pour proches parents un cousin germain prince de Transylvanie, Sigismond Bathory, un oncle qui devint roi de pologne. C'est dans une atmosphère étrange, encombrée de sortilèges et de traditions venus d'ailleurs, que se déroula l'enfance d'Elisabeth. De sa lourde hérédité : on compte un certain nombres de "brutes" sanguinaires, ceci expliquant cela. Les descriptions d'Elisabeth - au travers des nombreux portraits - nous la montrent d'une grande beauté. Elle se maria à l'âge de 15 ans, son mari 21 - celui-ci passant la plus large partie de son temps à guerroyer, la jeune femme s'ennuyait fermement. Un jour, pendant une des nombreuses absences de son mari, Elisabeth reçu la visite d'un homme habillé en noir; l'on supposa qu'il était sorcier car il initia la comtesse à certaines pratiques magiques. Devenue veuve - son conjoint meurt en 1604 - le souci primordial de la comtesse fût la "beauté" : elle avait une peur maladive de la vieillesse; un jour, elle frappa violemment une servante pour la faire saigner du nez; un peu plus tard, la comtesse crut remarquer que la peau de l'endroit où était tombé le sang était devenue plus douce, plus blanche; surprise et intriguée, elle se baigna avec le sang d'une de ses victimes - elle s'adonnait à la torture, depuis longtemps, sur ses servantes - son visage lui sembla rajeuni. Il n'en fallait pas plus pour qu'elle imagine pouvoir indéfiniment préserver sa beauté grâce à du sang frais de jeunes filles. Elle s'entoura de personnes " des agents d'exécution" pour s'adonner à ce macabre rituel : les filles étaient frappées avec violence. Certaines avaient le cou perçé. D'autres étaient liées avec des cordes qu'on tordait ensuite afin qu'elles puissent s'enfoncer dans les chairs, ce qui permettait de leur ouvrir les veines et de faire jaillir le sang sur la comtesse. On prétend même qu'on emplissait parfois les baignoires de sang et qu'elisabeth s'y baignait mais, comme sa peau était délicate elle ne supportait pas d'être essuyée avec des serviettes, ce sont d'autres filles qui devaient la débarrasser du sang en lui léchant tout le corps avec leurs langues.

Des rumeurs parvinrent jusqu'à la cour de Vienne. Celle-ci décida d'enquêter... Le 29 décembre 1610, accompagné d'un curé, le comte Thurzo - cousin d'Elisabeth - pénétra dans le château au moment où se déroulait l'une de ces orgies sanglantes. Il découvrit plusieurs douzaines de jeunes filles, d'adolescentes et de jeunes femmes. Certaines étaient affaiblies, d'autres presque complètement vidées de leur sang ! Le Roi Mathias était résolu à condamner la comtesse à mort : elle fût condamnée à être mûré vive dans ses appartements privés du château; des maçons murèrent donc les fenêtres et les portes de ses appartements, laissant le miroir, et une petite ouverture par laquelle on passait tous les jours de l'eau et de nourriture... Elisabeth se laissa enfermer sans prononcer une parole. Elle mourut le 21 août 1614, à un âge avancé pour son époque - 54 ans - sa beauté était inaltérée. Le château est resté maudit. Il est aujourd'hui en ruines et on le dit hanté par la comtesse "sanglante" qui continuerait de commettre des crimes. Ces croyances font qu'elle est souvent considérée comme un vampire ( voir mon article ) et non comme une femme cruelle obsédée par la vieillesse !!! ( Bio Elisabeth Bathory )

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"L'Emprise" !!!

Publié le par 007bond

"The Entity" ( L'Emprise ) a été réalisé par Sydney Furie en 1981 et sorti sur les écrans le 1er janvier 1982. Au casting :

BARBARA HERSHEY/CARLA MORAN

" Carla Moran est un soir agressée et violée par une entité mystérieuse dans un pavillon près de Los Angeles. La nuit suivante, de mystérieux phénomènes provoquent sa fuite."

Tout aussi redoutable que "L'Exorciste", "The Entity" ( L'Emprise ) - dont on parle peu, à mon goût - reste l'un des films fantastiques les plus efficaces des années 80, grâce à l'interprétation tout en subtilité mais torturée de Barbara Hershey !

Carla, femme célibataire, élevant ses enfants, mène une vie routinière et modeste. Un soir, alors qu'elle va se coucher, elle est brusquement attaquée par une force invisible. Sydney Furie laisse au spectateur, peu de temps, pour se préparer à la scène de violence dont il va être le témoin. L'assaut que va subir le personnage central, reste à ce jour, une des plus grandes scènes de viols jamais filmées. L'on assiste impuissant - et malgrè nous, en position de voyeur - à la souffrance de Carla et une question : tout cela est-il vrai ? L'entité, dès lors, n'aura de cesse de traquer la jeune femme, de la violenter, encore, encore, malgrè la présence d'un psychiatre et de para-psychologues, la confortant dans son idée qu'elle est bien en proie avec une force maléfique.

Classique dans sa forme avec son lot d'objets qui volent dans les pièces, le froid intense et l'odeur nauséabonde que dégage l'entité, "L'Emprise" aborde de façon audacieuse "le viol". Toujours aussi glacial et éprouvant malgrè les années, l'on n'est pas prêt d'oublier le douloureux calvaire de Carla au pays des ténèbres !!!

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" The Entity" serait tiré d'un fait véridique. La vraie Carla Moran aurait subi, dans les années 70, les assauts d'une entité que 2 para-psychologues vont étudier. D'après leurs dires, la jeune femme aurait vraiment été attaquée 15 fois, pendant leur recherche de 10 semaines sur "le sujet", lui certifiant qu'elle n'était pas folle et qu'il y avait vraiment "quelque chose". La jeune femme a su affronter "le Mal". Elle a, par la suite, déménagé plusieurs fois et pendant qu'elle se déplaçait, explique un des para-psychologues, les phénomènes ont diminué et environ 2 ans après, les attaques se sont arrêtées !!! ( Site : "NousNesommesPasSeuls" )

LA VRAI CARLA MORAN FILMEE PAR LES PARA-PSYCHOLOGUES

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Au-delà de la douleur ???

Publié le par 007bond

"Martyrs" a été réalisé par Pascal Laugier et sorti dans les salles, le 3 septembre 2008. Au casting :

MYLENE JAMPANOI/LUCIE

MORJANA ALAOUI/ANNA

" En France, dans les années 70, Lucie, une petite fille de 10 ans, disparue depuis quelques mois, est retrouvée errant sur la route. Son corps maltraité ne porte aucune trace d'agression sexuelle. Les raisons de son enlèvement restent mystérieuses. Placée dans un hôpital, elle se lie d'amitié avec Anna, une fille de son âge. 15 ans plus tard, on sonne à la porte d'une famille ordinaire. Le père ouvre et se retrouve face à Lucie armée d'un fusil de chasse..."

Après son honnête "St Ange", Pascal Laugier a voulu exploiter l'insoutenable à son paroxysme le plus extrême et donner au "film de genre" une nouvelle dynamique. Seulement, à vouloir critiquer la barbarie, en la montrant "nue", "cash" tels que certains désaxés l'entrevoient, il se produit l'effet inverse : l'on ne retiens de "Martyrs" que son ultra-violence. Dommage, car le propos du réal français était plus qu'intéressant : le sacrifice de soi, dans la punition corporelle, la souffrance absolue, peut-il permettre d'atteindre le "sublime"? Vaste débat sur la vie au-delà de la mort et sur nos perpétuelles interrogations et obsessions sur Dieu.

Divisée en 2 phases, la première laissant penser à une simple vengeance de la part de Lucie qui, après avoir échappée à ses bourreaux dans son adolescence, va, 15 ans plus tard, se venger. La 2ème partie prend une autre voie et c'est là où le bât blesse. L'intérêt pour ce douloureux "chemin de croix" ( car "chemin de croix", il y a), façon Laugier, s'enlise, se noyant dans une déferlante de séances de sévices corporels ultra-répétitifs, à la limite du supportable; pour en arriver péniblement au final, certes surprenant, mais inabouti. Le cinéaste français aurait dû assumer pleinement son film et ne pas se focaliser, essentiellement, sur un seul de ses thèmes avancés : l'horreur pour en bâcler l'autre, l'expérience mystique.

"Martyrs" aurait pu être un chef-d'oeuvre du genre tant attendu. Mais à vouloir trop ou mal montrer, Laugier a flingué son propos ainsi que son oeuvre. Reste, un certain culot de la part du réal qu'il faut saluer - ainsi que les prestations ultra-crédibles des 2 jolies actrices; mention spéciale pour Morjana Alaoui dans le rôle d'Anna - d'avoir voulu bousculer et révolutionner le cinéma d'horreur français : attendons de voir son prochain long-métrage !!! ( Film interdit-16 ans avec avertissement )

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Pour la petite histoire : le mot Martyr viens du grecque Martur qui signifie "Témoin".

 Les églises chrétiennes désignent de cette façon les croyants qui témoignent de leurs convictions et proclament leur foi en Dieu, au risque d'être persécutés, torturés et mis à mort. Les premiers martyrs remontent à l'époque romaine mais c'est au XXe siècle que les églises ont recensé le plus grand nombre de martyrs. Le siècle des génocides fut aussi le siècle des martyrs, la raison étant que les grandes idéologies totalitaires de ce siècle étaient fondées sur la haine des croyances en une autorité divine qui transcende l'être humain ( et ses chefs ). Le 1er martyr de l'Histoire chrétienne est Etienne, lapidé à Jérusalem en l'an 47 de notre ère, quelques années après la crucifixion de Jésus-Christ. Bien d'autres suivront. Pour le Cardinal Sepe : "le martyr fait partie intégrante de l'église depuis ses origines. Le Christ lui-même est le martyr par excellence... L'église appelle en effet "Dies Natalis" le jour du martyre, le jour de la naissance, parce que la mort terrestre du martyr est le jour de sa naissance au ciel, en vertu de la mort et de la réssurection du Christ... Les martyrs sont précisément ceux qui donnent la force d'aller de l'avant. Ces hommes et femmes, à la suite du Christ, ont montré que le pardon et l'amour sont plus forts que la haine et la mort; avec leur sacrifice, ils nous disent que le seigneur est toujours vainqueur du mal... Dans la nuit sombre que traverse le monde, les martyrs brillent comme les étoiles, et avec leur témoignage, ils éclairent le chemin de l'humanité vers la pleine et éternelle lumière". ( Souce : Herodote.net )

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La passion selon Nagisa Oshima !!!

Publié le par 007bond

"L'Empire des sens" (Ai no corrida) a été réalisé par Nagisa Oshima en 1975. Au casting :

EIKO MATSUDA/SADA ABE

TATSUYA FUJI/KICHIZO

" Tokyo, 1936, Kichizo, le propriétaire d'une auberge désire fortement la servante Sada Abe... Un jour, un drame survient, il tue une vieille geisha, ayant des pulsions sexuelles incontrôlables, alors que Sada multiplie de son côté les expériences sexuelles."

Dépassant tout voyeurisme ou pornographie salace, "L'Empire des sens" est un tragique voyage érotique où quand le désir et le danger ne font plus qu'un.

Le "coeur" de cet empire des sens, c'est Sada, simple servante - ancienne prostituée - qui par la seule force de son désir, va prendre le pouvoir sur un homme, son maître, devenu son amant, partenaire et esclave de ses jeux charnels et amoureux. Prisonniers de cet amour destructeur, irréel, absolu, fantasmé et jamais assouvi, Sada et Kichizo vivent en reclus, hors du temps, de toute logique, de toute règle morale. Seuls leurs corps parlent, exultent encore et encore, pour toujours plus de désir . Jamais rassasiés, ils s'entre-dévorent, se repaient l'un de l'autre. L'issue de cette passion exclusive sera la mort. Sada le sait, Kichizo le sait, il ne pourrait en être autrement. A la recherche continuelle du plaisir suprême, les 2 amants se brûleront les ailes.

Alors pourquoi le choix d'un tel propos de la part d'un réal ? Par pure provocation ? Derrières les scènes de sexes crues et violentes, se cache le rêve inacessible d'une femme pour un homme et d'un homme pour une femme : l'amour à la vie, à la mort. Qui qui n'a jamais rêvé de cela ?

Ce Chef-d'Oeuvre sulfureux, magistralement réalisé par Nagisa Oshima est l'un des plus beaux joyaux du cinéma asiatique et l'une des plus belles réflexions, jamais réalisé, sur le sentiment amoureux, car "sentiment" il y a et non pornographie gratuite. Notre oeil doit dépasser sa propre pudeur et voir plus loin dans cette quête désespérée, effrénée, noire, très noire mais ô combien inoubliable !!!

 

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Lors de sa sortie dans les salles japonaises en 1976, "L'Empire des sens" a provoqué un scandale en raison de son caractère pornographique. Le film fut censuré, donc, dans son pays d'origine : scènes coupées, zones de flou sur les parties sexuelles... Le réal Nagisa Oshima ne fut pas épargné, puisque la pornographie reprochée au long-métrage provoque un procès durant lequel il dut comparaître. Le japonais fut relaxé en 1982. Avec son film, il réussit le pari de s'attaquer à une censure japonaise particulièrement rigide. Et si le long-métrage fut un véritable scandale au Japon, provoquant des foudres de la censure, il n'en n'est pas de même dans le reste du monde où il remporta un vrai succès public et critique.

LA VERITABLE HISTOIRE DE SADA ABE

Le 18 mai 1936, dans le Japon militariste, une serveuse découvre le corps ensanglanté et émasculé d'un homme marié et père de famille, Kichizo. La police arrête Sada Abe, une ancienne prostituée, dans une rue de Tokyo. La femme errait, un couteau dans une main, une corde dans l'autre. Caché contre son coeur, elle garde le pénis de son amant qu'elle a tué peu auparavant. Lorsque la police l'arrête, elle avoue son identité avec fierté et raconte elle-même comment, du 23 avril au 7 mai, elle a poussé jusqu'à l'extrême son amour fou pour Kichizo : Les 2 amants s'entraînèrent chacun dans une spirale érotique qui les coupa progressivement du monde extérieur. Le 20 mai, les journaux annoncent l'arrestation de la "sorcière" Sada Abe !!!

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Le "Nosferatu" de Werner Herzog !!!

Publié le par 007bond

"Nosferatu, Fantôme de la nuit " a été réalisé par Werner Herzog en 1979. Au casting :

KLAUS KINSKI/COMTE DRACULA

ISABELLE ADJANI/LUCY HARKER

BRUNO GANZ/JONATHAN HARKER

"Au XIXe siècle, Jonathan Harker se rend dans les carpathes afin de négocier la vente d'une maison qu'un certain Comte Dracula veut acquérir; Harker tombe rapidement sous l'emprise de ce dernier, qui se rendra ensuite en Allemagne, accompagné de milliers de rats pour y transmettre la rage..."

Vibrant hommage au "Nosferatu" de Murnau - Chef d'Oeuvre du cinéma muet allemand - Werner Herzog signe, en 1979, un remake envoûtant, électrisant.

Si dans la version de 1922, le célèbre vampire se voulait, avant tout, cruel et effrayant, au travers de la caméra d'Herzog, il prend une nouvelle dimension : Au-delà du simple prédateur, monstre assoiffé de sang, on découvre sous les traits de l'imposant Klaus Kinski - acteur fétiche du réal allemand - un Comte "Dracula", caché au fin fond de sa transylvanie natale, empreint de tristesse, fondamentalement plus humain et surtout envieux puis désireux de connaitre l'amour. Il tombera sous le charme de la sublimissime Isabelle Adjani/Lucy Harker, répandant sur son passage désolation et maladie, en l'occurence la peste !

La beauté glaciale d'une Adjani fragile - non-morte mais non-vivante - se confronte au curieux visage d'un Kinski tourmenté, plutôt pathétique dans sa quête de désirs inassouvis. On navigue , avec une certaine lenteur, dans le monde des vivants et celui des morts. Herzog, désireux d'offrir au spectateur une vision plus intimiste, distille de longs moments de silence puis s'attache aux nombreux jeux d'ombres, aux visages torturés, à l'impressionnante silhouette d'un "Dracula" aux prises avec ses propres tourments.

"Nosferatu, Fantôme de la nuit" conte gothique, mélangeant avec sobriété et brio classicisme et romantisme allemand est la deuxième adaptation - après celle de Murnau - réussie du célèbre roman de Bram Stockers !!!

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C'est le réalisateur allemand Friedrich-Wilhelm Murnau qui réalisa en 1922 le premier "nosferatu" : n'ayant pas le droit légalement d'utiliser le roman de Bram Stocker "Dracula", il chargera le scénariste de garder la trame principale mais de changer le nom des personnages principaux d'où le nom de "Nosferatu" qui, en roumain signifie "Le non-trépassé". Certaines libertés prises par le réal et le scénariste avec le roman, sans en demander l'autorisation, ont provoqué la colère de la veuve de l'écrivain. Celle-ci engagea une action en justice, réclamant la destruction du négatif et de toutes les copies. Mais "Nosferatu" fut finalement sauvé, grâce à un comité de défense, et les copies furent conservées. Le long-métrage fut projeté la 1ère fois à Berlin, le 5 mars 1922. Pour la petite histoire : Une rumeur, complètement délirante, voulait que le comédien Max Schreck/Nosferatu soit un véritable vampire car durant le tournage, il n'était jamais visible dépourvu de son maquillage !

MAX SCHRECK/NOSFERATU

"En 1838, Hutter, jeune clerc de notaire, part conclure une vente avec un châtelain des Carpathes... Il est reçu par le Comte Orlock qui n'est autre que la réincarnation du vampire Nosferatu, créature qui ne peut vivre qu'en suçant le sang des humains..."

Chef d'Oeuvre de l'impressionnisme allemand, moderne, inventif et révolutionnaire pour son époque, le "Nosferatu" de Murnau reste, sans conteste, La Référence du cinéma d'épouvante et la 1ère adaptation plus que réussie du vampire le plus célèbre du 7ème Art !

Grâce à une atmosphère angoissante sublimée par un noir et blanc sali par l'usure du temps, intensifiée par une bande-sonore répétitive mais nerveuse et stressante puis la performance d'un Max Schreck - certes un peu théâtral - littéralement habité par son personnage, à la fois majestueux et terrifiant, Murnau happe littéralement le spectateur dans une oeuvre fascinante: la virtuosité de sa caméra impressionne toujours et le muet rend l'aspect horrifique encore plus effrayant. D'un esthétisme très recherché, avant-gardiste - proche de la perfection - à couper le souffle, ce bijou "noir", glauque, poétique et hypnotique, a su traverser le temps sans rien perdre de sa splendeur . Un 10 étoiles pour une oeuvre intemporelle !!!

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Bram Stocker - né à Dublin le 8 novembre 1847, décédé à Londres le 20 avril 1912 - après avoir été passionné pour le théâtre, la littérature, la poésie, il obtient un diplôme de sciences, entre dans l'administration puis rédige un 1er roman fantastique. Stoker publiera, par la suite, en 1882 un recueil d'histoires pour enfants puis se consacre, dès 1890, à l'écriture d'un roman inspiré par un personnage du 15e siècle, le chevalier "Drakul". L'écrivain passera beaucoup de temps à se documenter et fréquentera les cercles ésotériques de la société londonienne. "Dracula" sortira en 1897 mais s'avère être un succès mitigé. Et pourtant son "Dracula" fascinera, par la suite, nombre de cinéastes et de passionnés du vrai Vlad Drakul.

Le vrai prince roumain Vlad Tepes - né à Sighisoara en Transylvanie en 1431, décédé en 1476 - eut une vie pour le moins agitée.

VLAD TEPES

Pris en otage par des soldats de l'Empire Ottoman lorsqu'il était enfant, Vlad Tepes se réfugie à la cour du régent de hongrie dont il épouse la fille, avant de devenir le prince des Carpathes. Cruel et tyrannique - d'où son surnom "Dracula" - comme son père, il fait régner la terreur dans les chaumières grâce à un systhème militaire et judiciaire impitoyable. Adorant répandre le sang, le feu et la mort partout - on prétendait qu'il buvait le sang de ses victimes, qu'il sauçait son pain avec ! -, il tuait tous ceux qui se mettaient en travers de sa route, en leur réservant des morts atroces, dont celle du pal, sur lequel la victime pourrit pendant des jours à la vue de tous. Ses victimes se comptèrent en milliers, en dizaines ou en centaines de milliers selon certaines sources. Il aurait empalé en particulier, des négociants allemands, des paysans ainsi que des prisonniers turcs. Arrêté par son beau-frère, Matei Corvin, il est emprisonné plus de 10 ans à Visegrad, puis reprend la lutte contre les Infidèles en 1476, année où il trouve la mort dans des circonstances mystérieuses. Il est décapité et sa tête est plantée sur une lance. Les légendes les plus folles et fantastiques - vampirisme, amour, mort - s'accentuent après sa mort et alimentent, encore de nos jours, l'imaginaires et l'image de la Transylvanie - par le biais de "Vlad Tepes" - est associée pour toujours au comte vampire Dracula, dont le nom est celui du Diable !!! ( Sources : Allocine, Wikipédia, Evene )

TOMBE DE "VLAD TEPES"

CITATION DE DRACULA :

"Je ne bois jamais... de vin !"

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La descente aux enfers de Nicolas Cage !!!

Publié le par 007bond

"8mm" a été réalisé par Joel Schumacher en 1998 et sorti dans les salles le 10 mars 1999. Au casting :

NICOLAS CAGE/TOM WELLES

JOAQUIM PHOENIX/MAX CALIFORNIA

JAMES GANDOLFINI/EDDIE POOLE

PETER STORMARE/DINO VELVET

CATHERINE KEENER/AMY WELLES

"Privée à Harrisburg, Pennsylvanie, Tom Welles, entre deux filatures pour adultère, rêve d'une affaire exceptionnelle. Lorsqu'une richissime veuve lui demande d'enquêter sur le film 8 mm qu'elle a découvert dans le coffre de son mari défunt, Tom bascule dans un univers dont il ne soupçonnait pas l'existence..."

Assassiné à sa sortie par toutes les critiques, "8mm" reste un long-métrage dérangeant de part son sujet et la réalisation sans concession d'un réal qui ose !

Naviguant dans le monde glauque de la pornographie clandestine, plus particulièrement les "Snuff movies" - légende urbaine ou réelle ? - Nicolas Cage trouve, ici, un de ses meilleurs rôles ainsi que le talentueux Joaquim Phoenix, toujours aussi surprenant. Ces 2 personnages, surtout Tom Welles/Cage vont vivre une terrible descente aux enfers dans un milieu "sale" où la limite n'existe pas. Le "Mal" revêt plusieurs visages - assez inattendus - dont celui d'un homme aisé qui va payer pour voir le viol puis le meurtre d'une jeune fille innocente. Pourquoi ? parce qu'il le peut ! et c'est en cela que long-métrage de Schumacher est fascinant. Sans pour autant faire l'apologie de toute cette horreur, le réal dénonce les travers puis les vices d'une société malsaine. Alors oui, certaines scènes ou images sont insoutenables mais nécessaires pour comprendre toute la douleur, la révolte aussi que dégage ce "Tom Welles" déstabilisé, dans son fort intérieur, par cette sordide affaire.

Il est très difficile de ressortir indemne d'une ambiance aussi poisseuse et pesante; avec son long-métrage Joel Schumacher a pris le parti de "bousculer", sans ménagement, le spectacteur en allant très loin et signe une oeuvre douloureuse mais parfaite, sans faille, sombre, soulevant des questions sur les instincts les plus vils chez l'homme. Alors "8mm", une simple invitation au voyeurisme le plus malsain ? Non, juste une excellente et effroyable vision, réalisé de main de maître, sur l'industrie pornographique clandestine !!! (Film interdit - 16 ans)

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"Tous les tabous sexuels ont été montrés à l'écran et nous pouvons nous demander : quelle sera la prochaine étape dans cette surenchère ? Ce pourrait être le meutre. Ces films ont un nom : The snuff movies où l'assassinat est commis sans simulation..."

Cette déclaration de Roman Polanski sert d'introduction au film "The evolution" de Andrzej Kostenko qui tente de retracer l'histoire des snuff movies. Vrais ou faux, voici les faits :

New-York City, 1976, scandale. Près de Broadway, une salle de Times Square affiche un nouveau film : "Snuff". Une foule manifeste aux cris de : "non au film "Snuff"; halte à l'exploitation; non à la dégradation de la femme à l'écran...

Quelques années plus tôt, Michael Findlay et son épouse Roberta, âgée de 17 ans, se lançent dans la réalisation de petits films érotiques, industrie naissante. Rapidement, la demande se fait plus exigeante; le porno rugueux fait son apparition. On l'appelera le Hardcore. Les findlay suivent l'évolution. Puis on piétine, il faut trouver autre chose... Michael Findlay écrit une ébauche de scénario : des révolutionnaires font prisonniers une famille d'ex-nazis. Sexe, violence, exotisme, voilà les ingrédients du film qu'il va tourner en Argentine. Le chef de la bande éxécute à tour de bras, non sans avoir infligé à ses victimes divers sévices peu raffinés. De retour aux Etats-Unis, Findlay ne trouve pas de distributeurs. Ces derniers filppent, angoissent : "beaucoup trop violent, impossible de mettre sur le marché un film où le meurtrier aurait l'air sympathique..." L'entreprise semble vouée à l'échec. Cependant quelqu'un dont on ne connaitra jamais l'identité - le secret est bien gardé- va titrer ce film "Snuff". Par allusion à des documentaires tournés clandestinement en Amazonie. Qu'on dit truqués. Le spectacle n'est pas triste : on y massacre aussi bien des indigènes que des animaux, sans aucune simulation. On aurait donc, par la suite, ajouté au film de Findlay une scène finale où une femme se fait véritablement tuer devant la caméra. Vrai ou faux ? l'embrouille est totale.

De fuites en rumeurs, des manifestations s'organisent aussitôt et tant pis pour la vérité : Findlay meurt quelques mois plus tard, décapité par une pâle d'hélicoptère sur le toit d'un immeuble.

Quelle est l'origine du mot Snuff ? Combien de films circulent sous le manteau ? Existent-ils vraiment ?

Industrie clandestine, les Snuff movies seraient destinés à des circuits très fermés . On y verrait toute une panoplie de meurtres sexuels. Les interprètes-victimes seraient manipulées : le "producteur" embaucherait des "comédiens" pour un vulgaire film porno puis évidemment, cela finirait très mal pour eux. Alors question : du cinéma, le snuff ? il faut espèrer que l'homme n'est pas tombé aussi bas dans la cruauté, l'horreur et que tout ceci n'est qu'un mythe, malsain certes, mais qu'un simple mythe !!!

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