Trailer + poster : The Adventure Of Tintin !!!
Voici le 1er trailer de "The Adventure Of Tintin : The Secret Of The Unicorn" de Steven Spielberg + 2 posters. Sortie prévue pour noël 2011.
Voici le 1er trailer de "The Adventure Of Tintin : The Secret Of The Unicorn" de Steven Spielberg + 2 posters. Sortie prévue pour noël 2011.
"The Soloist" a été réalisé par Joe Wright, sortie le 23 décembre 2009. Au casting :
JAMIE FOXX/NATANIEL AYERS
ROBERT DOWNEY.JR/STEVE LOPEZ
"La véritable histoire de Nataniel Ayers..."
Le monde de la schizophrénie est, toujours, intéressant pour mieux ou du moins essayer de le comprendre. "The Soloist" nous ouvre une de ces portes au travers d'un Jamie Foxx éblouissant et un Robert Downey Jr juste.
Steve Lopez/R.D.Jr est un journaliste qui, malgré une bonne popularité rêve du "sujet" sensationnel. Par un pur hasard, il rencontre un vagabond Nataniel Ayers, talentueux violonniste qui vit dans son propre univers. Lopez va tout tenter pour sortir Ayers de la rue - temple où sa musique fait écho à un Los Angeles bouillonnant - pour le remettre dans le monde actuel; en vain.
A partir d'une véritable histoire, celle de Nataniel et de Lopez, le réal décrit tous les travers de la maladie, de l'enfermement que vit ce génie de la musique, seul moyen de langage, sa raison d'être. De cet étrange voyage, c'est, avant tout, Lopez qui ouvrira les yeux. Mais le réal va plus loin et si le film souffre d'une certaine lenteur, il nous montre un autre vision de L.A : la drogue, la pauvreté, les sans-abris bien cachés du paradis artificiel fait de fards et de paillettes.
"The Soloist" se présente comme une oeuvre sobre, sensible, humaine, dramatique : une jolie envolée musicale dans un univers peu reluisant !!!
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"The Killer Inside Me" a été réalisé par Michael Winterbottom, sortie le 11 août 2010. Au casting :
CASEY AFFLECK/LOU FORD
JESSICA ALBA/JOYCE LAKELAND
KATE HUDSON/AMY STANTON
"Lou a de graves problèmes relationelles avec les femmes, la loi. Des meurtres se multiplient dans sa petite ville du Texas..."
"The Killer Inside Me" s'inscrit, sans conteste, dans la lignée des films noirs, très noirs, poussés à l'extrême. Le tragique repose sur une violence qui n'aura de cesse de s'accroire au fil de la pellicule.
Shérif Adjoint, Lou a tout, en apparence du gentil flic, du parfait gendre, apprécié par tous. Mais Lou est le Mal avec un grand M; un mal que 2 femmes vont payer très cher. Les crimes s'accumulent, aucun suspens, Lou les a commis; mais tout cela n'est que la face apparente de l'iceberg. Lou est le narrateur omniscient du début jusqu'à la fin. Il ballade les personnages et s'en amuse; il se joue de tous : un film imbriqué dans un autre. Lou déroule la bobine du long-métrage et dirige, tel un chef d'orchestre, sa ballade funèbre.
"The Killer Inside Me" s'inscrit plus dans la lignée d'un Funny Games U.S que d'un quelconque thriller. Tirée d'une oeuvre sulfureuse, le réal respecte en tous point le déroulement du propos et l'on assiste à la perversion, au sado-masochisme que Lou aime pratiquer. La maltraitance, les coups dérangeants infligés à Jessica Alba et Kate Hudson démontrent le réel plaisir que ressent Lou pour le désir/haine. Haine et coups, il ne connaît que cela depuis petit. Son calme apparent cache tous les fantasmes qu'il veut assouvir. Du doux baiser au coup fatal, il n'y a qu'un pas qu'il franchit aisément. Le réalisateur nous fait, alors, revêtir le rôle du témoin, critique, voyeur et complice.
"The Killer Inside Me" revêt le visage glacial de Casey Affleck, décidement excellent dans les rôles de "salaud" : une auto-destruction cynique, meurtrière, magistralement filmée !!!
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"The Beaver ( Le complexe du castor ) a été réalisé par Jodie Foster, sortie le 25 mai 2011. Au casting :
MEL GIBSON/WALTER BLACK
JODIE FOSTER/MEREDITH BLACK
ANTON YELCHIN/POTER BLACK
"Un homme, une dépression, un castor..."
Après une longue absence, on retrouve Jodie Foster dans un double emploi, devant et derrière la caméra pour "The Beaver" où l'étrange rencontre d'un dépressif avec une marionnette.
Walter Black/MEL GIBSON traverse une période difficile depuis 2 ans. Il ne vit plus, ne travaille plus, s'éloigne de sa famille, passe le plus clair de son temps à dormir, avaler de grosses doses de médicaments, boire. La dépression qui l'envahit le détruit chaque jour davantage. Sa femme meredith/JODIE FOSTER décide, non sans douleur, de le mettre à la porte de leur maison. Seul, prêt à tout pour en finir, il découvre au hasard d'une soirée douloureuse, une marionnette dans un fond de poubelle. Cette peluche, un castor, va envahir sa vie pour le meilleur et pour le pire.
De l'élaboration à l'écriture du scénario, Jodie Foster laisse la "libre expression" à ses comédiens ( un max de 2 prises ). Grâce à un travail minutieux, elle délivre son propos sur la solitude, la dépression et ses travers vu sous un regard tour à tour comique, frôlant le pathétique - évitant tout cabotinage - et démontrant les conséquences qui envahissent une vie de famille : Les personnages des 2 fils comme référence à la jeunesse de Walter. Jodie Foster n'explique en rien les causes de cette dépression; elle ne juge pas mais dévoile avec pudeur et tendresse un homme atteint par un mal qui, encore aujourd'hui, dérange et effraye. Si Mel Gibson est omniprésent, il interpréte avec intelligence et profondeur son personnage, effacé, dominé par "The Beaver" à la fois son ange gardien et son démon - le blanc et le noir - tout ce que la marionnette entreprend, Gibson y fait écho. Il dévoile un homme profondément malade, errant sans but, atteint par sa non-existence et son comportement destructeur.
Jodie Foster signe un film intimiste, sincère, réaliste. Choisir Mel Gibson ( un ami de toujours ) c'est choisir un immense acteur qui mêle brillamment la joie et la profonde tristesse. "The Beaver", s'il n'est pas complètement parfait, entraîne avec générosité et honnêteté le spectateur. Un cinéma à la fois simple et fragile : un doux moment !!!
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"Pirates des Caraïbes" a été réalisé par Rob Marshall, sortie le 18 mai 2011.
L'usure ? Voilà l'une des notions des grands producteurs hollywoodien. Faite un gros blockbuster, démerdez-vous pour "chier" X suites et voyez si le public continue à mordre à l'hameçon. Il faut croire que la technique s'avère gagnante. Après 3 Transformers, 5 X.Men, 4 spiderman, une future trilogie pour Green Lanter, voilà l'arrivée d'un 4ème Pirates des Caraïbes.
Evidemment quand vous payez votre place pour ce genre de long-métrage, vous devez, au préalable, régler votre optique : aller à plusieurs pour passer un moment entre ami(e)s, cerveau sur le mode off, éviter de chercher quelconque scénario, quelconque jeu d'acteurs. Problème ? vouloir ne veut pas dire pouvoir. Et là, attention aux dégats. 2h30 où la même question me tiraille sans cesse " mais qu'est-ce que je fous là ? Ce "pirate", s'il promettait une dose d'humour supérieure au précédent volet - en s'attardant davantage sur Jack Sparrow - s'effiloche au fur et à mesure. Au début, le spectateur peut s'orner d'un léger rictus au coin des lèvres; plus les minutes passent, les muscles s'atrophient et vous arrivez à un résultat proche de la légendaire joie de vivre de Sean Penn. Scénario: Ah quoi ? vous dites ? Ah, non pas vu cela ici; où en cherchant en bien un "Indiana Jones et la dernière croisade" du pauvre. Les acteurs encaissent gracieusement et sans effort leurs " big " chèques. Ian McShane/Barbe Noire tente à lui tout seul de sauver le navire du nauvrage annonçé. S'il ne doit rester qu'une chose laissé par cet ouragan de nullité, juste le travail, toujours aussi parfait, du grand compositeur Hanz Zimmer.
Pourquoi un certain cinéma américain n'arrive plus à garder une forme de crédibilité et de générosité dans les "suites". Sans être absolument parfaites, garder au moins l'esprit des personnages, leur essence, leur univers. Raz le bol de devoir toujours mélanger complexité et noirceur dans ce genre de registre pour gagner, soi-disant, en qualité. Le cinéma de "grand public", c'est aussi de la détente, du bon spectacle, de bons acteurs "lustrés" par la patte d'un réal où se joue devant nous un divertissement intelligent. Encore de la pellicule gâchée pour cet enième pirate !!!
"Le Colonel Chabert, de 1943, a été réalisé par René Le Hénaff. Au casting :
RAIMU/LE COLONEL CHABERT
Un colonel laissé pour mort, lors de la bataille d'Eylan en 18O7, revient d'entre les morts. Devenu un vagabond, il se présente dans un hôtel particulier où sa veuve, remariée à un diplomate. Chabert se retrouve devant une porte close bien que son épouse l'est reconnue. Un ancien avoué Derville, prend sous son aîle le Colonel Chabert pour que celui-ci retrouve sa place, essayant de faire fléchir sa veuve qui n'a plus aucune envie de retrouver un ancien mari vieux et handicapé.
Bien que le propos de Balzac soit plus épuré dans le long-métrage, il n'enlève en rien du travail excellent autant dans sa réalisation, très sobre, que l'interprétation viscérale du personnage principal - Depardieu, ayant lui aussi offert un Colonel Chabert honorable, ne peut faire oublier l'exceptionnel talent du grand Raimu -
Raimu rempli l'écran de son imposante stature, l'un de ses meilleurs rôles avec "L'Etrange M.Victor" !!!
"The Tree Of Life" a été réalisé par Terrence Malick, sortie le 17 mai 2011. Au casting :
BRAD PITT/M.O'BRIEN
JESSICA CHASTAIN/Mme O'BRIEN
SEAN PENN/JACK
" Un enfant, Jack, grandit entre un père autoritaire et une mère aimante..."
Il aura "suffit" 3 ans pour découvrir le nouveau Terrence Malick dans les salles obscures. En plein dans la course pour la Palme d'Or à Cannes, que vaut le "The Tree Of Life" d'un réalisateur fantôme et tout aussi enigmatique que son oeuvre ? un pur et fabuleux voyage métaphysique !
En dévoilant un minima, le réal américain nous offre les joies de la surprise, de l'étonnement et de la découverte. Tenant à respecter son optique, je ne m'attarderai qu'un simple instant sur "la face apparente" du scénario. Malick dépeint avec son language, l'évolution d'un frère aîné d'une famille américaine des années 50, entouré par un père autoritaire et soucieux de l'avenir de ses enfants et d'une mère complice et compréhensive. Sous ce tableau classique d'un drame familial, le cinéaste, par son envolée symptomatique, subjugue et envoûte le spectateur dans des séquences où la caméra suit le rythme de la vie, sans jamais la contraindre. Elle sublime, émerveille, transcende. Les images, la beauté, les sensations prennent le dessus sur l'acte de filmer. Terrence Malick transporte avec pureté et sincérité. Rares sont les réals pouvant toucher la "Grâce" et se l'approprier. Dans une durée quantifiable ( 2h20 ) "The Tree Of Life" dépasse cette même notion. Il montre la vie, de la naissance du monde à son évolution, de l'état de l'infini à l'inexistant. Un film sur le "tout", narré et porté par un casting éblouissant comme catalyseur et source de nos émotions. Le discours dépasse, alors, une quelconque étude métacritique du cinéma, de la vie ou du temps, "il" est le cinéma, la vie, le temps.
Terrence Malick avec "The Tree Of Life" bouleverse le 7ème Art; une oeuvre inégalable tant par sa portée universelle que par sa maestria atteinte dans la réalisation. Culte, Chef d'Oeuvre, parfait. Un coup de maître !!!
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Un petit melting pot de films - en compétition ou non - qui m'ont attiré; un festival, à première vue, trés prometteur.
"JEANNE CAPTIVE" DE PHILIPPE RAMOS
SORTIE PROCHAINEMENT.
"SLEEPING BEAUTY" DE JULIA LEIGH
SORTIE PROCHAINEMENT.
"ICHIMEI : MORT D'UN SAMOURAI" DE TAKASHI MIKE
SORTIE PROCHAINEMENT.
"LA PIEL QUE HABITO" DE PEDRO ALMODOVAR
SORTIE PROCHAINEMENT.
"TREE OF LIFE" DE TERENCE MALICK
SORTIE LE 17 MAI 2011.
"MELANCHOLIA" DE LARS VON TRIER
SORTIE LE 10 AOÛT 2011.
"THE BEAVER" DE JODIE FOSTER
SORTIE LE 25 MAI 2011.
"DRIVE" DE NICOLAS WINDING REFN
SORTIE 5 OCTOBRE 2011 + Dossier de presse.
Monsters a été réalisé par Gareth Edward, sortie le 1er décembre 2010. Au casting
WITHNEY ABLE/SAMATHA WYNDEN
SCOTT McNAIRY/ANDREW KAULDER
Un road movie mouvementé, hors-norme...
Souvent comparé à "District 9", "MONSTERS" ose aller plus loin dans la dureté, les effets - certes peu fréquents - mais néamoins efficaces. Et d'apprendre que le buget était limité, on ne peut qu'être étonné par un si bon résultat : un excellent film indépendant ( le 1er pour le réal, hâte de voir son prochain long-métrage).
Un journaliste ( andrew kaulder ), sur l'odre de son patron, doit ramener la fille de celui-ci qui effectue un voyage au Mexique. 6 ans auparavant, une sonde s'écrase dans la jungle mexicaine; Bien après, une nouvelle forme de vie prend forme. Certaines zones sont infectées; la zone est mise en quarataine; un malaise s'installe, il faut rapatriés un bon nombre de personnes, laissant souvent les plus démunis, livrés à à eux-même - la plus part sont des mexicains seuls, sans ressources. En déambulant dans cette zone dangereuse, les 2 personnages vont apprendre à se comprendre, oubliant leur statut réciproque et, découvrir le vrai désastre, au-delà des monstres. Les américains, égals à eux- même, dresse un véritable barrage pour ne pas être infectés par cette nouvelle forme de vie, ne cherchant à aucun moment de les analyser et de les comprendre; laissant un nombre de mexicains sur les bords des routes avec interdiction de franchir cette frontière murale. La fiction rejoint la réalité, combien d'hommes, femmes, enfants se confontrent, chaque jour, à la frontière : espérant trouver l'eldorado aux Etats-Unis - excellente critique du réal pour ses compatriotes américains - pour une vie meilleure. Les laisser pour compte sont ballotés autant d'un côté que de l'autre - l'argent étant le principal atout -
Ce road movie nous préparait à tout sauf à cela. Tour à tour violent, magique, contemplatif, mélancolique - difficile de le classer - portés par 2 comédiens crédibles. " MONSTERS" en véritable voyage iniatique déroute autant par justesse et son génie et nous laisse un goût amer : qui sont les véritables monstres !!!
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"Les Yeux de Julia" a été réalisé par Guillem Morales, sortie le 22 décembre 2010. Au casting :
BELEN RUADA/JULIA/SARA
LLUIS HOMAR/ISAAC
"Le combat d'une soeur..."
Forte de sa prestation - et du succès de "L'Orphelinat" en mère meurtrie après la perte de son enfant - Belen Rueda renouvelle l'expérience avec les terreurs sourdes, les effets chocs, seule contre L'OMBRE !
Atteinte d'une maladie dégénérescente - elle perd la vue - Julia essaye de comprendre le suicide de sa soeur jumelle Sara, atteinte du même mal. Elle décide, contre l'avis de son mari de mener sa propre enquête, persuadée que quelqu'un ou quelque chose rôde autour de la demeure de sa soeur.
Malheureusement - et malgré la même boite de production Guillermo Del Toro en tête - "Les Yeux de Julia" n'est rien d'autre qu'un "gentil" thriller sans de véritables frayeurs. Si la 1ère partie - plutôt réussie - présage que du bon, nous persuadant qu'une ombre, pire un fantôme poursuit Julia, il n'en n'est rien au final. Les invraisemblances s'accumullent et l'effet poétique s'efface et surtout camoufle, en partie, la pauvreté du scénar, somme tout très banal.
Si une certaine qualité est présente par l'ambiance, le jeu des acteurs "Les Yeux de Julia" est un long-métrage bancal, aussitôt vu, aussitôt oublié, dommage.