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A l'intérieur !!!

Publié le par 007bond

"A l'intérieur" a été réalisé par Alexandre Bustillo et Julien Maury, sortie le 17 juin 2007. Au casting :

ALYSSON PARADIS/SARAH

BEATRICE DALLE/LA FEMME

"Depuis la mort tragique de son mari dans un accident de voiture, Sarah décide de passer les fêtes de Noël seule; elle doit accoucher le lendemain. Dans la maison tout est calme jusqu'au moment où une personne vient frapper à sa porte. Derrière une inconnue est là pour lui arracher l'enfant qu'elle porte en elle"

Film d'horreur organique " A l'Intérieur" remue fortement les âmes les plus sensibles, se moquant avec assurance de l'écoeurement ou le ridicule qu'il peut engendrer - certaines sont peut-être un peu poussïves -

Maury/Bustillo assument, inondent à grandes giclées, sur l'écran noir, toute la violence et le gore ( difficilement digérable). Le duo d'actrices, toutes 2 parfaites, permettent au spectateur de s'immerger et d'aller plus loin dans cette confrontation sanglante. Si Alysson Paradis/Sarah s'en sort plutôt bien, il faut, avant tout, saluer la prestation viscérale de Béatrice Dalle - peu présente au cinéma, c'est dommage - redoutable prédatrice, prête à tout pour récupérer dans les entrailles de Sarah" LE BIEN" que celle-ci possède, en l'occurence l'enfant : être de tous les tourments et les horreurs à venir. Prêtresse hargneuse, tout de noir vêtue, elle arpante la maison, telle une louve à la recherche de son louveteau. Rien ne nous sera épargné et, malgré cette "horreur" ambiante, le calme reviendra à la fin où, la prêtresse se love ( telle une chatte) dans une chaise, portant en son sein son bien le plus cher.

"Le Mal" peut révêtir toutes formes mais, le chagrin aussi. Enlevé ce qu'il y a de plus cher au yeux d'une femme, elle se transformera en une véritable diablesse - une machine à tuer - prête à tout même au pire, à l'inconcevable. "A l'Intérieur" - malgré quelques faiblesses scénaristiques - le prouve avec un certain honneur, rendant un bel hommage aux films d'horreurs. Personnes sensibles s'abstenir !!!

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Buried !!!

Publié le par 007bond

"Buried" a été réalisé par Rodrigo Cortès, sortie le 3 novembre 2010. Au casting :

RYAN REYNOLDS/PAUL CONROY

"Un homme enterré vivant..."

Moi dans la boîte, dans la douleur, dans l'angoisse; moi qui étouffe, qui transpire, qui pleure, moi dans "Buried".

Enfermé vivant dans un cerceuil, Paul Conroy/Ryan Reynolds lutte pour sa survie; un long et tortueux périple psychologique l'attend. L'enfermement poussé à son paroxisme, voilà ce qu'est "BURIED" : un combat intérieur où chaque minute parait durer des heures. Fort d'un scénario minimaliste, percutant, Rodrigo Cortès montre qu'il est possible de captiver, d'interroger et de frémir pendant 1h20 avec un seul acteur - physiquement présent - et un seul lieu. "L'intelligence" des plans et du montage pousse au plus grand respect; chaque cadrage est unique, la couleur se fait comme repère temporel; tout bouge sans aucune limite à la fois vif et d'une cruelle lenteur; une belle leçon de cinéma. Buried jouit, à outrance, du côté d'un certain Hitchock où le suspens et les "sueurs froides" de James Steward se seraient entremêlées dans ce long-métrage. Nos nerfs font face aux bruissements, ronflements, à l'appel morbide.

Le proverbe dit "faire un pas de plus dans la tombe...", Ryan Reynolds y est jusqu'au cou. Le comédien devient Paul Conroy; il est happé par ce trou, évolue, survit et s'élève. Jusqu'à la dernière minute, la dernière seconde, le dernier souffle, "Buried" hypnotise et bouleverse. Un film déjà culte !!!

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"Les 13 femmes de Nankin" : premières images !!!

Publié le par 007bond

Voici les 1er pics de Christian Bale, en prêtre catholique, dans "Les 13 Femmes de Nankin" - voir mon article sur les 13 Fleurs de Nankin - sous la caméra de Zhang Yimou. Sortie prévue pour décembre 2011. ( Thanks Dina )

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Kaboom !!!

Publié le par 007bond

"Kaboom" a été réalisé par Gregg Araki, sortie le 6 octobre 2010.

Grand méconnu dans ma liste de réalisateurs, j'ai découvert Gregg Araki dans son - devenu - cultissime "Kaboom" : où comment annihiler toute once de neurone en 1h22 !

A quoi bon résumer un scénar inexistant ? Pour les plus téméraires : DU CUL, DU CUL, DU CUL, une secte, à nouveau DU CUL, DU CUL, et DU CUL. Sans sous entendu - à l'échelle du long-métrage -c'est franchement "profond". Cette série B, squattant comme jamais la série Z, démontre que le PIRE est toujours possible. Araki ,voulant se la jouer subversif, voire outrancier, redéfini le sens de l'inutilité. Le sexe, personnage prédominant, n'a d'autre but que de titiller des prépubères en manque d'un énième Américan Pie. Auto-dérision ?!? Non, sérieusement, le réal en serait-il capable ? Le chef op sature l'image de couleurs dégueulasses à l'image d'une réalisation minable, faisant passer la réal de "Twilight" pour une artiste à l'égal d'un Terence Malick. Les dialogues sont plats, clichés, au final, comme la brochette d'acteurs - le mot "acteur" écorche ma bouche - Comment est-il possible pour des critiques d'ovationner ce nanar, le comparant à un "Twin Peaks ? au cinéma Lynchien ? Vous voulez du 2nd degré et une critique de la société, plongez, avec un bonheur non dissimulé", dans "The Big Lebowsky"; un bad trip à la sauce "Las Vegas Parano"; de la sexualité mêlée à la tristesse, la mélancolie pour "Le Dernier Tango à Paris". A titre de comparaison "Cashbank" de Sean Ellis, malgé ses défauts, arrive à répandre du surnaturel dans une narration classique, tout en sublimant le nu. Là où Ellis surprend, Arakki se vautre et se casse violemment la gueule.

"Kaboom" expluse "Salt" ,ou tout autre nanar, au panthéon des Grands Long-Métrages. Ennuyeux, lourd, salace, Araki, en bon branleur, jouit au visage des spectateurs toute sa nullité et sa médiocrité; ce post/impétueux ferait mieux de dériver chez son maître à penser : LA PORNOGRAPHIE. Disons le "Kaboom", C'EST DE LA MERDE A L'ETAT PUR !!!

"Les excès de passion sont toujours regrettables, c'est le contraire de l'intelligence"Michel Audiard.



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