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"GOODBYE SAM SIMON" !!!

Publié le par 007bond/Mina

"GOODBYE SAM SIMON" !!!
"GOODBYE SAM SIMON" !!!"GOODBYE SAM SIMON" !!!

C'est avec beaucoup de tristesse que le blog vient d'apprendre la mort de Sam Simon, l'un des "Papas" des Simpsons. Il y a peu, ma co-blogueuse Mina avait posté un petit billet dénonçant les remarques d'un nombre de personnes "dérangées" par le choix du célèbre sénariste/réalisateur/producteur : Ce dernier, atteint d'un cancer incurable, souhaitait léguer la plus grosse partie de sa fortune à sa fondation qui s'occupe essentiellement de la protection animale mais pas que.. Cette instauration offre de la nourriture aux familles dans le besoin et des chiens-guides aux vétérans souffrant de stress post-traumatique. Philanthrope dans l'âme, depuis 2002, Simon soutenait - également - financièrement des oeuvres de charité comme la PETA qui défend les droits des animaux mais aussi Save The Children, une ONG de défense des droits de l'enfant.

Les Simpsons ont bercé mon enfance et cette famille typique américaine m'ont plus d'une fois (re) donné le sourire. De leurs aventures (incisive satire du mode de vie américaine), j'en garderai des souvenirs "politiquement incorrects", "intelligents", "pertinents", "hilarants", et l'image d'une belle âme, celle de Sam Simon. Avec son décès, un bout de soleil vient de disparaître, laissant place à un nuage de tristesse mais je retiendrai sa positivité, son ironie et son courage face à la maladie "Le cancer a été un combat, un voyage, une aventure, la plus incroyable expérience de ma vie. Et si tu veux de la pub et choper des filles, le cancer est la meilleure chose au monde" R.I.P SIMON AND THANK YOU.

"GOODBYE SAM SIMON" !!!
"GOODBYE SAM SIMON" !!!
"GOODBYE SAM SIMON" !!!
"GOODBYE SAM SIMON" !!!
"GOODBYE SAM SIMON" !!!
"GOODBYE SAM SIMON" !!!
"GOODBYE SAM SIMON" !!!
"GOODBYE SAM SIMON" !!!
"GOODBYE SAM SIMON" !!!

"Marge, il faut être deux pour mentir. Un pour mentir, l'autre pour écouter."

HOMER (THE SIMPSONS)

"Fils, si tu veux vraiment quelque chose dans cette vie, tu dois travailler pour elle. Maintenant silence ! Ils sont sur le point d’annoncer les numéros de loterie."

HOMER (THE SIMPSONS)

"Je me demande où est Bart, son dîner commence à être froid, et mangé."

HOMER (THE SIMPSONS)

"Bart, avec 10 000 $, nous serions millionnaires ! Nous pourrions acheter toutes sortes de choses utiles comme… l’amour !"

HOMER (THE SIMPSONS)

"GOODBYE SAM SIMON" !!!

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"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!

Publié le par Mina

"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!

"Birdman" a été réalisé par Alejandro Gonzalez Inarritu. sortie en salle le 25 février 2015.

MICHAEL KEATON/RIGGAN THOMSON

MICHAEL KEATON/RIGGAN THOMSON

EDWARD NORTON/MIKE SHINNER

EDWARD NORTON/MIKE SHINNER

NAOMI WATTS/LESLEY

NAOMI WATTS/LESLEY

ZACK GALIFIANAKIS/BRANDON

ZACK GALIFIANAKIS/BRANDON

EMMA STONE/SAM

EMMA STONE/SAM

ANDREA RISEBOROUGH/LAURA

ANDREA RISEBOROUGH/LAURA

AMY RYAN/SYLVIA

AMY RYAN/SYLVIA

LINDSAY DUNCAN/TABITHA

LINDSAY DUNCAN/TABITHA

À l’époque où il incarnait un célèbre super-héros, Riggan Thomson était mondialement connu. Mais de cette célébrité il ne reste plus grand-chose, et il tente aujourd’hui de monter une pièce de théâtre à Broadway dans l’espoir de renouer avec sa gloire perdue. Durant les quelques jours qui précèdent la première, il va devoir tout affronter : sa famille et ses proches, son passé, ses rêves et son ego…
S’il s’en sort, le rideau a une chance de s’ouvrir...

"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
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"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
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"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!

"Artistes, jamais le moment ne fut plus beau. Rien ne gêne maintenant votre envergure, votre ambition, votre désir d'être célèbre et reconnu... Nagez à plein vol dans l'azur et la lumière , inondez-vous de rayons, enivrez-vous d'air pur, montez comme l'alouette, comme l'épervier, comme l'aigle, plus haut, toujours plus haut..." (Théophile Gautier - 1848)...Plus dure sera la chute, et Michael Keaton n'est sûrement pas CE "fruit" (cet oiseau tombé du nid) du hasard. En le choisissant, Alejandro Gonzalez Inarritu convoque le passif d'un acteur en quête d'un renouveau VIA son nouveau long-métrage BIRDMAN ! Riggan Thomson/Birdman, ancienne star d'Hollywood déchue : troublant portrait/double d'un Keaton/Batman ! Et bien que le cinéaste s'évertue - non sans une pointe d'humour et de tendresse - à dégommer pendant deux heures LA machine industrielle hollywoodienne, celle-ci va l'honorer de quelques précieuses statuettes. Comme à la cour, le Roi se plaît à être moqué/flatté par son FOU/Inarritu... et ses fidèles saltimbanques : délectable moment d'auto-flagellation !

Dans les années 80/90 Michael Keaton incarne - en deux films - l'un des super-héros mythiques BATMAN mais le Chevalier Noir aura raison de sa carrière ou presque. En s'appropriant la vie du comédien américain, le cinéaste mexicain Inarritu dresse le portrait d'une ancienne gloire vieillissante - à l'égocentrisme boursouflé - Riggan Thomson qui tente de retrouver le succès en montant une pièce de théâtre à Broadway. Riggan/Keaton est l'un de ces produits de "fiction" que le grand public aime à vénérer puis rejeter, ne laissant aucune chance au dit acteur d'exister au-delà. Il est facile pour les fans "envahissants" de confondre l'homme et l'image iconique. Birdman laisse SON empreinte indélèbile, hante, ronge l'esprit de l'artiste. La réalité flirtant aux frontières de l'irréel, l'Homme/Oiseau maintient son Riggan dans cette schizophrénie devenue sienne. D'un ART où il rêve d'y trouver une ardeur artistique, d'un Art qui crée CE désespoir et CE désarroi, le saltimbanque va se confronter à ce réel/imaginaire qui le consume, à cette VOIX intérieure lui rappelant (sans cesse) les ratés de son insignifiante existence, aux nouveaux visages (à l'image, entre autre, d'un Mike Shinner/Edward Norton, acteur idyllique, fourbe, calculateur ) qui tout comme lui par le passé, s'inondent, s'enivrent jusqu'à plus soif de cet HALO DE LUMIERE ô combien charmeur mais ô combien destructeur.

Ce petit cirque d'une vie insipide, véritable labyrinthe d'un crâne malade, fait écho à la satire "assassine" d'Inarritu. Et si l'accusation d'un milieu nombriliste, égocentrique, nihiliste VIA son public contaminé par la SOUPE indigeste hollywoodienne paraît évidente, son Birdman se pare d'une mélancolie et d'une bienveillance pour un métier qu'il affectionne. Riggan/Keaton devient la (sa) "marionnette" désespérée mais aussi la LUTTE de son MOI intérieur, pointant du doigt ses combats, ses questionnements, ses rapports/conflits avec le cinéma. Comment peut-on vivre ou même survivre dans un tel univers, broyeur de talents ? La réflexion d'Inarritu s'étend plus loin : si une certaine presse intello "frustrée" est (elle-aussi) mise au banc de l'accusé, après avoir lu quelques extraits d'interviews du cinéaste (que je vais joindre plus bas), ce dernier ne mâche pas ses mots envers le BLOCKBUSTER - principale CIBLE - au risque de se mettre à dos le grand public ! Tout comme Keaton, le choix de Edward Norton ( "Hulk") ou de Emma Stone ("Spiderman") n'est pas anodin, et rares sont les occasions d'offrir un tel sujet scénaristique à des comédiens : le spectateur devenant le témoin/complice de cette auto-parodie et du regard lucide d'un directeur dénonçant le LOUP dans la bergerie "sycophante" hollywoodienne !

Sous couvert de l'adaptation d'une nouvelle de Raymond Carver "Parlez-moi d'amour" mettant en scène des couples abîmés et usés par une société "dévastatrice" américaine (pour avoir lu quelques courts extraits), Inarritu met en exergue le DESENCHANTEMENT d'un homme/artiste. A l'image des protagonistes de Carver, les personnages du cinéaste mexicain incarnent LA REPRESENTATION de cette désespérance. Justement parler lui d'AMOUR, comme le précise Alejandro Inarritu JE LE CITE "Toute sa vie durant, Riggan a confondu l'amour et l'admiration. Et il doit d'abord réaliser combien l'admiration est insignifiante avant de commencer péniblement à apprendre à aimer les autres et surtout à s'aimer lui-même." Comme la majeure partie des acteurs, Riggan ne s'apprécie pas et questionne (désespérément) ce FEU. Apprendre à s'aimer reste l'ancrage essentiel. Il est plus que nécessaire de retrouver cette estime de soi dans la perspective de donner pour mieux recevoir en retour. Cette reconstruction personnelle permet de se réconcilier avec sa propre image, ses défauts et accepter l'histoire de sa vie (ses erreurs de parcours) afin d'exister à nouveau. Dans l'attente de cette renaissance, le vieil acteur souhaite retrouver l'amour d'une fille/victime de son ambition démesurée, d'une femme, d'un public, et les honneurs d'un milieu - amoureux des LETTRES - le THEATRE mais tiraillé entre son passif de tartuffe prétentieux à la solde des films de divertissements et son désir de devenir le DIGNE comédien auquel il aspire, Riggan court, court toujours plus dans les dédales du petit boulevard, dans les méandres labyrinthiques de son psyché; Ses foulées rythmées aux sons balancés des percussions d'une batterie répétitive, inquiétante ! De ce besoin éperdu de RECONNAISSANCE, Inarritu souligne - en permanence - l'errance de son Riggan : Le blockbuster a tué son HEROS, le salut viendra des planches ! Les projecteurs du théâtre s'allument, le rideau se lève et le comédien exécute un dernier "acte" : celui qu'un public, une presse hypocrite sollicitent. Le rideau tombe "La vie est une vaste farce". Birdman/riggan s'élève à sa nouvelle destinée ! D'un suicide prévisible, tel Dédale regardant son Icare/Riggan prendre son envolée, Sam/Emma Stone demeure le seul témoin d'un ultime envol. La légende d'Icare symbolise ce désir que l'homme a de vouloir (toujours) aller plus loin, au risque de devoir se retrouver face à face à sa condition de simple être humain. Si le jeune Icare brûle ses ailes, j'aime à penser que Riggan est devenu ce BIRDMAN volant au-delà du soleil, au-delà d'un univers fallacieux.

Alejandro Gonzalez Inarritu voit en son Birdman un DON QUICHOTTE. Il explique JE LE CITE " Riggan est une sorte de Don Quichotte. L'humour du film naît du décalage permanent entre sa très sérieuse ambition et la sordide réalité qui l'entoure. En fait, c'est notre histoire à tous." Tel le rêveur idéaliste et irraisonné de la "Mancha", nous nous battons tous contre des moulins à vent et ce BIRDMAN, niché derrière la satire de son directeur, convoque bel et bien l'universalité. Oscillant entre prouesses techniques (un faux long plan-séquence/pour la petite histoire : Inarritu réalisera par trois fois le "brouillon" de son film pour en exécuter la vision finale), cynisme acéré, énergie bouillonnante, désillusions, jeux de dupes, vérités, maestria des comédiens - en tête Michael Keaton et le génialisme Edward Norton - visions métaphysiques "oniriques", le cinéaste mexicain continue son voyage existentiel, sa propre introspection et celle de son comédien principal Michael Keaton.

Après le chef-d'oeuvre chimérique BIUTIFUL d'un père en chute libre, l'illusionniste virtuose "désabusé" déclame son affection pour le 7ème Art, et à l'image d'un Raymond Carver "De quoi on parle quand on parle d'amour?" Alejandro Gonzalez Inarritu parle d'AMOUR et son BIRDMAN ??? Enfin libéré l'homme/oiseau, le battant de sa CAGE grand ouvert, tel le phénix ressuscitant de ses cendres : "il est LIBRE Max/Riggan, y'en a même qui l'on vu voler"...Si seulement nous pouvions en faire autant. MERCI MONSIEUR INARRITU !!!!

"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
ALEJANDRO GONZALEZ INARRITU

ALEJANDRO GONZALEZ INARRITU

Le mois dernier Alejandro Gonzale Inarritu a donné une interview au Deadline où il explique les intentions de son nouveau film BIRDMAN et délivre ses ressentis sur l'univers hollywoodien. Si, comme je l'ai précisé dans mon petit avis critique, le réalisateur tacle joliment tout ce petit monde, deux points essentiels prédominent : son aversion pour le Blockbuster et sa remise en question personnelle.

EXTRAITS

"J'ai eu 50 ans l'année dernière et j'ai appris qu'il y avait différentes façons pour aborder la vie, sa vie....Vous ne pouvez pas changez les événements mais vous pouvez changer votre propre perception en les affrontant. La seule chose importante pour moi est d'être honnête avec moi-même. Ce dont parle mon film, je l'ai vécu au cours de ces dernières années. Au lieu d'une approche tragique, j'ai voulu essayer une autre méthode. En le réalisant, je me suis réconcilié avec moi-même.... et surtout me confronter aux choses qui m'avaient rendu amer.....Si vous ne vous remettez pas en question, il est impossible de s'améliorer. Tout comme Riggan, mon esprit était rongé par une voix que j'ai nommé L'INQUISITEUR. Elle m'a hanté pendant plus de 5 ans et J'ai tenté de l'identifier, de la comprendre. Maintenant que c'est fait, je trouve cela extrêmement intéressant. C'est de cela que parle mon film. Chacun a son propre version personnelle de l'INQUISITEUR..."

" Je pense qu'il n'y a rien de mal à être obsédé par les super-héros quand vous êtes âgé de 7 ans, mais je pense que c'est malsain de refuser de grandir. Les corporations et les fonds spéculatifs ont une emprise sur Hollywood et ils veulent faire de l'argent sur tout et n'importe quoi qui s'identifie comme du cinéma. Lorsque vous placez 100 millions de $ et que vous obtenez en retour 800 millions $ ou 1 milliard $, il est très difficile de convaincre les gens. Vous leur dites "Vous allez metttre 20 millions $ et vous obtiendrez 80 millions $". Maintenant c'est un putain de bon profit mais ils vous disent "80 millions $ ? Je veux 800 millions $". Résultat, la possibilité de réaliser de bons films tente à disparaître.."

"J'aime parfois les films de super-héros parce qu'ils sont simples et élémentaires, et vont bien avec du pop-corn. Le problème est que, parfois, ils se prétendent profonds, comme s'ils étaient basés sur de la mythologie grecque. Et il sont honnêtement de droite. Je les vois toujours comme des films où il est permis de tuer des gens parce qu'ils ne croient pas à ce que vous croyez ou parce qu'ils ne sont pas qui vous voulez qu'ils soient. Je déteste ça, et je ne réagis pas bien à ces personnages. Ils sont un POISON, un GENOCIDE CULTUREL, parce que le public est tellement surexposé à des récits, à des explosions et à de la MERDE, n'ayant rien à voir avec l'expérience d'être un HUMAIN..."

"Birdman reste une bonne thérapie. Je reconnais que je peux être un gars stupide, torturé, égocentrique mais qui tente à être meilleur. Espérons qu'il en sera de même pour les gens qui iront voir mon film. Je ne connais pas quelqu'un qui ne se détruit pas, ne se déchire pas comme le fait le personnage/Riggan." Il est le reflet de notre propre miroir.

En tutoyant l'excellence, le cinéma d'Inarritu réinvente le 7ème Art : Du cinéma au théâtre, il n'y a qu'un pas ou plutôt une virtuose envolée, celle de son BIRDMAN !!!!

"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!

"Les étoiles parmi les étoiles ne donnent que peu de lumière... et pas davantage de chaleur."

CHARLES SPENCER CHAPLIN

"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!
"BIRDMAN/L'ENVOLEE "ICARIENNE" D'UNE ETOILE DECHUE" !!!!

"L'oiseau en cage rêvera des nuages."

PROVERBE JAPONAIS

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"CHRISTIAN BALE ET ROSAMUND PIKE CHEZ JAMES MANGOLD" !!!!

Publié le par 007bond/Mina

"CHRISTIAN BALE ET ROSAMUND PIKE CHEZ JAMES MANGOLD" !!!!
"CHRISTIAN BALE ET ROSAMUND PIKE CHEZ JAMES MANGOLD" !!!!

L'année dernière, le blog avait posté un billet sur l'éventuelle participation de Christian Bale (après le désistement - une fois n'est pas coutume - de ce Cher......je vous le donne en mille : Leonardo DiCaprio ) dans le prochain film de James Mangold "The Deep Blue Good-By", tiré de l'adaptation du livre de John D. MacDonald. Le projet prend forme, et si le comédien gallois semble (toujours) vouloir endosser le costume du détective Travis McGee - sorti tout droit de l'imaginaire de l'écrivain américain - l'actrice Rosamund Pike (l'inégalable Amy de "Gone Girl") devrait le rejoindre.

Pour rappel, dans les années 60, l'auteur américain John D. MacDonald crée Travis McGee : un détective séduisant, sportif, amateur de belles femmes, espion, cambrioleur à ses heures. Au travers de son personnage de fiction, MacDonald dénonce une certaine société américaine dont la corruption des politiciens, pollution industrielle, racisme... Le blog se réjouit à l'avance du nouveau duo James Mangold/Christian Bale - Clap 2 après l'excellent 3H10 à Yuma - . Fût un temps où le charismatique et inoubliable Tom Selleck avait été envisagé ! Espérons que Mister Bale apportera sa (légendaire) aura et un humour en mode "Magnum" , on peut toujours rêver !!!!

CHRISTIAN BALE/TRAVIS MCGEE

CHRISTIAN BALE/TRAVIS MCGEE

ROSAMUND PIKE

ROSAMUND PIKE

"CHRISTIAN BALE ET ROSAMUND PIKE CHEZ JAMES MANGOLD" !!!!
"CHRISTIAN BALE ET ROSAMUND PIKE CHEZ JAMES MANGOLD" !!!!

"L'habit ne fait pas le moine, mais le crime, ou sa présomption, fait le détective..."

CARLOS RUIZ ZAFON (Ecrivain espagnol)

"CHRISTIAN BALE ET ROSAMUND PIKE CHEZ JAMES MANGOLD" !!!!

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"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!

Publié le par Mina

"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!

"American Sniper" a été réalisé par Clint Eastwood. Sortie en salle le 18 février 2015.

BRADLEY COOPER/CHRIS KYLE

BRADLEY COOPER/CHRIS KYLE

SIENNA MILLER/TAYA RENAE KYLE

SIENNA MILLER/TAYA RENAE KYLE

Tireur d'élite des Navy SEAL, Chris Kyle est envoyé en Irak dans un seul but : protéger ses camarades. Sa précision chirurgicale sauve d'innombrables vies humaines sur le champ de bataille et, tandis que les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de "La Légende". Cependant, sa réputation se propage au-delà des lignes ennemies, si bien que sa tête est mise à prix et qu'il devient une cible privilégiée des insurgés. Malgré le danger, et l'angoisse dans laquelle vit sa famille, Chris participe à quatre batailles décisives parmi les plus terribles de la guerre en Irak, s'imposant ainsi comme l'incarnation vivante de la devise des SEAL : "Pas de quartier !" Mais en rentrant au pays, Chris prend conscience qu'il ne parvient pas à retrouver une vie normale.

"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!
"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!
"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!
"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!
"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!
"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!
"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!
"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!

Au moment où je vous délivre mon ressenti pour le nouveau film de Clint Eatswood, je viens d'apprendre VIA les infos que l'assassin de Chris Kyle - personnage central de American Sniper - Eddie Ray Routh (ancien marine de 27 ans) a été condamné à perpétuité, ses avocats plaidant l'irresponsabilité morale. Les proches du jeune homme ont affirmé qu'il souffrait d'un stress post-traumatique après avoir servi dans l'armée américaine en Irak et en Haïti. Pour rappel des faits : les corps de Chris Kyle et de Chad Littlefield avaient été retrouvés criblés de balles après avoir embarqués (avec eux) l'ancien marine sur un stand de tir. Une méthode - aux dires de la veuve de Kyle - pour soigner les blessures morales des vétérans de guerre ??? !!!!!

Pour être honnête, n'étant pas une grande experte en géo-politique, mon seul intérêt pour cet American Sniper s'attachait - essentiellement - à la vision que pouvait délivrer Clint Eastwood sur les chocs post-traumatiques d'un sniper. En ce point, cet énième biopic se révèle un échec !

S'adressant - avant tout - au public américain (et leurs sacro-saintes valeurs), le célébrissime acteur/réalisateur nous dépeint pendant plus deux heures, le portrait peu reluisant d'un tireur d'élite aussi froid que sa précieuse arme. Elevé - comme tout bon petit texan - la bible dans une main et le colt dans une autre, Chris Kyle/bradley Cooper n'est rien d'autre qu'un simplet dont le seul mérite (si je puis dire) est de savoir jouer, excellemment, de la gâchette ! Erigé en héros après avoir tué pas moins de 160 personnes en Irak (2003/2009), Clint Eastwood célèbre les exploits de ce sniper non sans jouer d'une certaine ambiguïté : la SIENNE. Se prétendant, depuis toujours, antimilitariste bien que militant pour le port d'arme, le cinéaste ne peut dissimuler son étrange fascination/rejet pour la violence. Cette attirance reste LE THEME MAJEUR de ses plus célèbres réalisations (Gran Torino, L'inspecteur Harry and co...). Et Bien qu'il semble vouloir porter aucun jugement, son ambivalence persiste, dérange, pose des interrogations sur sa propre perception des choses. Visuellement parfait, le long-métrage souffre d'un manque (évident) de nuances - les méchants irakiens VIA les gentils américains, un peu simpliste comme raccourci - et de réelles prises de position. Tel un discours politicien "délié", American Sniper convoque - bel et bien - le conservatisme et le patriotisme (récurrents) de son réalisateur. Chris Kyle/Bradley Cooper épouse les traits d'un sniper antipathique auquel on ne peut s'attacher. Les (rares) moments fugaces de son stress post-traumatique m'ont laissé perplexe. Pour avoir lu quelques extraits de sa biographie, Je suis restée de marbre face à cet individu (vantard) claironnant - haut et fort - avoir exécuté plus de 200 personnes. Ni gêne, ni regret ??? Apparemment pas ! Surnommé "The Legend", Kyle en rajoute une couche en déclarant JE LE CITE " Ne pas avoir tué davantage". Méritait-il une telle "vitrine" médiatique, un tel intérêt cinématographique ? Je me pose encore la question et j'en doute fortement.

L'objet cinématographique "Eastwoodien" demeure classique, convenu. Aux sons des clairons (exacerbés) ultra-patriotiques, "American Sniper" glorifie - une deuxième fois - la mémoire d'un héros douteux que les ricains aiment à vénérer. Le générique de fin cloue définitivement la vision nationaliste de son directeur. Chris Kyle n'est rien d'autre qu'un "pathétique" PION à la solde du gouvernement - et d'hommes d'affaires véreux - qui n'ont peu....ou pas de considération pour ces soldats que l'on envoie au casse pipe. Le retour, pour certains, sera plus douloureux (et lourd de conséquences) à l'image de Eddie Ray Routh !!!!

"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!

" Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même."

FRIEDRICH NIETZSCHE (Par-delà le bien et le mal - 1886)

CLINT EASTWOOD

CLINT EASTWOOD

"Il est triste que souvent pour être bon patriote on soit l'ennemi du reste des hommes. Telle est donc la condition humaine, que souhaiter la grandeur de son pays c'est souhaiter du mal à ses voisins. Celui qui voudrait que sa patrie ne fût jamais ni plus grande, ni plus petite, ni plus riche, ni plus pauvre, serait le citoyen de l'univers."

VOLTAIRE

"AMERICAN SNIPER/AU SON DU CLAIRON EASTWOODIEN" !!!!

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"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

Publié le par 007bond/Mina

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

La 87ème cérémonie des Oscars (ainsi que nos Césars) vient de s'achever, l'occasion pour le blog de poster son petit récapitulatif. Si "Boyhood" tout comme "The Grand Budapest Hôtel" (deux de nos coups de coeur 2014) n'ont pas obtenu l'ultime récompense, l'une de nos plus grosses attentes "Birdman" a raflé plusieurs statuettes dont celui du Meilleur Film 2015. En découvrant, l'année dernière, la première bande-annonce de cet atypique long-métrage, mon co-blogueur Bond avait ( à l'avance) félicité la future exécution du cinéaste mexicain : bon pressentiment quand tu nous tiens ! Verdict mercredi en salles.

Les Oscars 2015 sacrent VIA "Birdman" le cinéma d'auteur mais aussi les prises de risques de cinéastes tels Wes Anderson, Richard Linklater, Gonzales Inarritu (UN GRAND MERCI MESSIEURS) en quête de renouveau : Belle réponse à la grosse machine industrielle hollywoodienne. Espérons que le message sera entendu, et si les dernières années, nous aimions suivre ces remises de prix emblématiques - que ce soit pour les Oscars ou les Césars - la fête n'est plus au rendez-vous malgré la présence des deux "Maîtres de cérémonie" Edouard Baer/Neil Patrick Harris, joyeux trublions.

Les Césars se sont révélés toujours plus ennuyeux et le ton moralisateur d'une micro-société américaine bien-pensante nous a agacé. Nous approuvons, fortement, des thèmes mis en évidence comme le sexisme (en l'occurrence le statut des femmes dans le milieu du travail), l'homophobie, le racisme, l'handicap.... - Il est de bon ton, par les temps qui courent, d'y aller de sa petite "musique" - mais croire à la sincérité de la plupart de ces privilégiés(es) comme Madame Lopez - en totale déconnexion avec la dure réalité de notre monde - applaudissant les propos de la talentueuse Patricia Arquette (louables), ceci est une autre histoire !!!!

PROCHAIN BILLET DU BLOG : critique de "American Sniper".

MEILLEUR FILM 2015

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEUR ACTEUR/EDDIE REDMAYNE ( THE THEORY OF EVERYTHING)

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEURE ACTRICE/JULIANNE MOORE (STILL ALICE)

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEUR ACTEUR/SECOND ROLE : J.K SIMMONS (WHIPLASH)

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEURE ACTRICE/SECOND ROLE : PATRICIA ARQUETTE (BOYHOOD)

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEUR FILM ETRANGER/IDA

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!
"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEUR FILM 2015

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEUR ACTEUR/PIERRE MINEY (YVES ST LAURENT)

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEURE ACTRICE/ADELE HAENEL (LES COMBATTANTS)

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEUR ACTEUR/SECOND ROLE : REDA KATEB (HIPPOCRATE)

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEURE ACTRICE/SECOND ROLE : KRISTEN STEWART (SILS MARIA)

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

MEILLEUR FILM ETRANGER/MOMMY

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

CESAR D'HONNEUR/SEAN PENN

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

"Il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’un bon scénario est absolument essentiel, peut être même l’essentiel pour un film."

SYDNEY POLLACK

"ET VIVA LE CINEMA INDEPENDANT/PALMARES 2015" !!!!

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"LES CONTES DE FEES : LE CA, LE MOI ET LE SURMOI" !!!!

Publié le par Mina

"LES CONTES DE FEES : LE CA, LE MOI ET LE SURMOI" !!!!
"LES CONTES DE FEES : LE CA, LE MOI ET LE SURMOI" !!!!

Pour être honnête jusqu'à l'achat du livre "Psychanalyse des contes de fées", je ne connaissais pas son auteur Bruno Bettelheim mais étant très intéressée (à mon petit niveau) par la psychanalyse et tout ce qui en découle (l'exploration de son inconscient) puis ma fascination toute particulière pour les contes de fées et ce qu'ils renferment véritablement, je suis partie à la découverte de cet analyste décrié par certains de "psychanalyste autodidacte" : quelque peu tyrannique (maltraitance envers les patients) et aux idées rigoristes.

Bruno Bettelheim est né à Vienne en 1903 (le 28 août 1903). Issu d'une famille juive, il se dirige tout d'abord dans des études de lettres réussies; mais après des soucis familiaux dont des problèmes conjugaux et la mort de son père, le jeune homme - intéressé depuis toujours par les psychoses enfantines - se forme auprès des psychanalistes de l'Ecole de Vienne où il est lui-même analysé par un disciple direct de Sigmund Freud. C'est l'un des derniers juifs a obtenir un doctorat en philosophie à l'université de Vienne (où est conservée sa thèse) avant d'être arrêté par la Gestapo en 1938 (il a 35 ans) puis déporté à Dachau et ensuite à Buckenwald. Son emprisonnement dans ces camps de l'horreur l'aidera (si je peux m'exprimer de la sorte) à étudier le comportement humain face à des situations - innommables - extrêmes, ressenties par les déportés comme radicalement destructrices. Libéré en 1939, il émigre aux Etats-Unis et délivre une analyse de son expérience dans les camps de concentration. Grâce aux travaux d'Anna Freud ( "L'identification de l'agresseur"), de sa captivité transformée en terrain d'observation - pour ne pas sombrer - il écrit sur les phénomènes psychologiques, au sein des camps de détention, entre les prisonniers et leurs tortionnaires. Le général Einsenhower fera lire l'analyse de Bettelheim à tous ses officiers, cette dernière établissant un parallèle avec celles, qui selon lui, sont à l'origine de l'autisme. Cette étude sera complétée (plus tard) par la parution d'un livre "Le coeur conscient" : le comportement de masse et individuel dans les cas d'intense détresse.(nouvelle lecture en prévision)

Il enseigne, par la suite, dans un institut à l'université de Chicago qu'il réforme et qui devient une école se consacrant essentiellement aux enfants émotionnellement perturbés : des thérapies sont mises en place, traitant l'autisme et les désordres psychotiques. Se mettant dans le contexte d'une époque (1944) où l'autisme est considéré comme un simple cas de folie avec des lobotomisations, pour seul (faux) traitement. Bruno Bettelheim essaye d'imposer une autre vision de cette pathologie : il prend l'inverse de ce qu'il a vécu dans les camps de détention. Si un environnement extérieur nocif peut faire régresser des personnes vers l'autisme, en sens inverse dans un milieu stable dit "maternel" ces mêmes personnes peuvent évoluer et s'extérioriser. Grâce à la transmission de sa Méthode et les traitements qui en découlent, un nombre de parents désoeuvrés ont trouvé une écoute...un espoir.

De toutes ses expériences, Bruno Bettelheim publie de nombreux ouvrages dont les essentiels s'attachent aux troubles psychotiques et autistes. Face à la perte de sa femme, redoutant la dégradation de sa santé et ne trouvant plus aucun sens à son existence, le psychologue se donne la mort en 1990. Après sa disparition, son travail est remis en question dont sa personnalité : certains psychanalystes comme Kenneth Colby déclarera " un vrai salaud, un des pires individus que la psychanalyse aie jamais produit". En 1998, un frère d'un patient autiste, Richard Pollack dénonce les méthodes appliquées par le célèbre pédagogue, l'accusant d'être un manipulateur, mythomane et despotique, et sous couvert de puissants soutiens financiers et médiatiques, ses détracteurs sont réduits au silence. Son livre "Psychanalyse des rêves" est lui-aussi sujet à controverse : dénoncé par un anthropologiste Alan Dundes affirmant que l'ouvrage de Bettelheim n'est qu'un simple plagiat d'un autre livre écrit par Juliuis E. Heusher. Ce dernier, à contrario, estime qu'il n'est point question de plagiat. Alan Dundes reproche au psychologue de ne pas citer les auteurs de ses éventuels emprunts à leurs thèmes ou à leurs idées. (Wiki, Evène, Signes et Sens "L'apport de Bruno Bettelheim dans la psychanalyse")

Dans une tribune chez libération, Nina Sutton (journaliste) s'interpose contre l'acharnement de Monsieur Pollack. Devenue Biographe de Bruno Bettelheilm JE LA CITE (face aux maltraitances infligés par le célèbre psychologue) ...Cette longue enquête m'a fait aussi comprendre qu'une claque affligée au bon moment fait moins de ravage qu'une phrase fielleuse qui vous hante encore pendant 20 ans après, qu'un bon parent, c'est celui qui permet à son enfant de se construire quitte à se rendre antipathique. Bref, la fréquentation de cet homme dérangeant et pas politiquement correct m'a donné une leçon de vie....C'était un homme, avec toutes les faiblesses d'un être humain. Son génie, c'est justement d'avoir su utiliser son douloureux passé pour aider des enfants qui souffraient à choisir la vie. Faites-en autant !". De rajouter, chacun et chacune se fera son propre jugement ( Libération " Bettelheim : pourquoi cette haine ? Nina Sutton)

"LES CONTES DE FEES : LE CA, LE MOI ET LE SURMOI" !!!!

"Les parents ne doivent pas s'adonner à créer l'enfant qu'ils voudraient avoir mais, au contraire, l'aider à devenir ce qu'il est en puissance, à épanouir ses potentialités."

BRUNO BETTELHEIM (Pédagogue et Psychologue)

"LES CONTES DE FEES : LE CA, LE MOI ET LE SURMOI" !!!!

« Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu'exige notre passage de l'immaturité à la maturité. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d'abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. »

BRUNO BETTELHEIM

"LES CONTES DE FEES : LE CA, LE MOI ET LE SURMOI" !!!!
"LES CONTES DE FEES : LE CA, LE MOI ET LE SURMOI" !!!!

Saviez-vous que l'un des contes les plus célèbres "Cendrillon" avait fait l'objet de plusieurs versions dont les toutes premières datent de l'antiquité puis l'Asie ? retranscrite au IIIe siècle par Elien le sophiste (historien et orateur romain de langue grecque), mettant en scène une jeune grecque envoyée en Egypte comme esclave. Un jour, un aigle lui vole une de ses pantoufles alors qu'elle prend un bain. L'oiseau laisse tomber la pantoufle au pied du beau pharaon... le reste de l'histoire, tout le monde la connaît. Pour la version asiatique, tirée d'un recueil de contes chinois du IXème siècle, la trame (à quelques différences près) retrouve la même essence. En 2015, ces fables - pour un nombre de parents - semblent plus que démodées voire désuètes, de plus, trop cruelles. Cette violence ne plaît pas (je l'ai constaté aussi dans mon propre entourage), le climat malsain dérange certains(es), préférant narrer de gentillettes histoires. Et pourtant, la vision et le ressenti des bambins s'avèrent différents : Ce qui semble réel au regard d'un enfant ne retrouve pas la même résonance chez l'adulte. En découvrant le livre de Bruno Bettelheim, le thérapeute démontre que ces fables, du temps jadis, ont des bienfaits thérapeutiques sur le développement psychique de nos enfants. Loin de traumatiser le très jeune lecteur, les contes de fées répondent à ses angoisses, le rassurant et l'informant des épreuves à venir.

Les contes de fées m'ont toujours fasciné, l'un de mes préférés étant "Alice au Pays des Merveilles" et sa suite "De l'autre côté du miroir" (futur billet sur le blog; roman destiné à l'adulte au départ), et bien que les "Il était une fois" soient loin derrière moi, c'est avec délectation que je me suis plongée dans la "Psychanalyse des contes de fées" de Bruno Bettelheim : pas évidente aux premiers abords mais enrichissante à l'arrivée.

Divisé en deux parties "Utilité de l'imagination" et "Utilité de l'enchantement" - théorie et pratique - le psychologue délivre dans son introduction LA LUTTE pour donner un sens à la vie. De son regard JE LE CITE "Si nous voulons être conscients de notre existence au lieu de nous contenter de vivre au jour le jour, notre tâche la plus urgente et la plus difficile consiste à donner un sens à la Vie." Alors peu importe que vous ayez des enfants ou pas - nous l'avons tous(es) été - Bruno Bettelheim nous amène à réfléchir sur les significations des contes de fées en délivrant une analyse pertinente puis en décortiquant minutieusement les fables légendaires devenues universelles; ces dernières tentent à expliquer les interrogations et les maux INTERIEURS de l'enfance. Il vous faudra oublier, à "l'entrée" de votre lecture, vos souvenirs de l'âge tendre : la magie et l'enchantement n'étant pas le but recherché de cette observation, visant essentiellement la psychanalyse. Le pédagogue/psychologue convoque le Psyché infantile et sa construction d'où le passage (obligé) de la phase dite oedipienne. Le complexe d'Oedipe/complexe d'Electre (Carl Gustav Jung) demeure la FIGURE REFERENCE de l'exposé du pédagogue VIA les récits de Blanche-Neige, Cendrillon, La Belle et la Bête. Parfait exemple du complexe d'Electre : attirance Fille/père louable, du moment où la jeune femme déplace son amour/désir paternel pour un autre représentant/partenaire masculin, le Prince Charmant... le Petit Chaperon Rouge dont cette phrase de Charles Dickens (apposé au titre du livre de Bettelheim) "Le Petit Chaperon rouge a été mon premier amour. Je sens que, si j'avais pu l'épouser, j'aurais connu le bonheur" : ce conte offre une double-figure de L'homme (le chasseur)/image paternel "rassurante", l'homme (le loup)/image séductrice.... Bruno Bettelheim évoque (aussi) les rapports rivalité/fraternelle chez les enfants, l'utilité de l'imaginaire, la peur du fantasme, du mensonge et livre des réponses précises, largement illustrées, argumentées.

Ce livre passionnant et instructif fait toujours objet de controverse. Pour ma part, cette psychanalyse des contes de fées - tablée essentiellement sur les fables de Perrault et des frères Grimm - délivre un MESSAGE à la symbolique très forte et riche de sens pour notre construction psychologique : la légende d'antan n'est pas (seulement) porteuse d'une vision enchanteresse telle que les parents désirent la narrer - elle ne l'est pas - mais prépare leurs enfants à surmonter les déceptions et difficultés. En fantasmant son INCONSCIENT, le conte de fée propose des ouvertures sur l'imaginaire de l'enfant , lui offrant les outils pour son FUTUR. Ce dernier doit être encouragé dans cette aventure littéraire enfantine où les chimères invoquent une force, une sécurité, un courage et non une faiblesse. le parent, acceptant cet état de fait, rassure sa progéniture et le conforte en légitimant, approuvant ses expérimentations personnelles et intérieures. Comme le souligne Bettelheim JE LE CITE "Les contes de fées ont pour caractéristique de poser des problèmes existentiels en termes brefs et précis. L'enfant peut ainsi affronter ces problèmes dans leur forme essentielle, alors qu'une intrigue plus élaborée lui compliquerait les choses. Le conte de fées simplifie toutes les situations.....Tous les personnages correspondant à un type; ils n'ont rien d'unique...Contrairement à ce qui se passe dans la plupart des histoires modernes pour enfants, le mal, dans les contes de fées, est aussi répandu que la vertu...Les personnages des contes de fées ne sont pas ambivalents...chaque personnage est tout bon ou tout méchant." Le MAL n'est donc pas réprimé mais bien représenté. Le conte se révèle être un excellent guide à l'évolution psychologique de l'enfant, lui permettant d'acquérir LES CLEFS afin d'extérioriser ses frayeurs et le préparer - dans la phase/adolescence - à un monde beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Exemple à l'appui, les fables démarrent le plus souvent par la mort d'un parent : Bruno Bettelheim dénonce nos gentillettes "historiettes" modernes. De son point de vue, le traitement des soucis existentiels de l'humain qu'aborde le conte de fées (le deuil, la vieillesse, la cruauté...) JE LE CITE "...sous une forme symbolique...le conte convoque carrément l'enfant en présence de toutes difficultés fondamentales de l'homme". Le très jeune lecteur n'a nul besoin d'être protégé, bien au contraire, il faut l'amener - en toute sécurité - vers la maturité. Partant ce point de vue (auquel j'adhère), le conte de fée dissipe, évacue la peur VISCERALE que nous nous faisons de la mort, entre autre. Et n'oublions jamais que nos chères têtes blondes ont un besoin de cultiver leur imaginaire - à la fois violent et enchanteur - en mettant des mots sur CES peurs que NOUS, les adultes, nous nous efforçons (à tort) de leur cacher : le conte de fée, emplie de monstres, de sorcières, de belle-mères tyranniques, de gentils, de méchants... reste une ETAPE INDISPENSABLE, permettant au gamin de projeter ses propres conflits/terreurs intérieurs sur ses personnages/héros légendaires.

Les apparences sont souvent trompeuses ! ludiques et oniriques, les contes de fées renferment des propos perspicaces tout comme l'analyse de Bruno Bettelheim ! il suffit juste de savoir lire, entre les lignes, les multiples langages/lectures qu'ils contiennent : souvent riches de vérité !!!!

"Les contes de fées disent la vérité, non pas parce qu'ils prétendent que les dragons existent, mais parce qu'ils affirment que les dragons peuvent être vaincus."

G.K CHESTERTON (écrivain anglais)

LITHOGRAPHIES (BENJAMIN LACOMBE/ILLUSTRATEUR FRANCAIS - NICOLETTA CECCOLI/ILLUSTRATRICE ITALIENNE)
LITHOGRAPHIES (BENJAMIN LACOMBE/ILLUSTRATEUR FRANCAIS - NICOLETTA CECCOLI/ILLUSTRATRICE ITALIENNE)LITHOGRAPHIES (BENJAMIN LACOMBE/ILLUSTRATEUR FRANCAIS - NICOLETTA CECCOLI/ILLUSTRATRICE ITALIENNE)

LITHOGRAPHIES (BENJAMIN LACOMBE/ILLUSTRATEUR FRANCAIS - NICOLETTA CECCOLI/ILLUSTRATRICE ITALIENNE)

EXTRAITS/PSYCHANALYSE DES CONTES DE FEES

"Au début de l'histoire des frères Grimn, la mère de Blanche-Neige se pique le doigt, et trois gouttes de sang tombent sur la neige. Les problèmes que l'histoire se charge de résoudre sont bien posés : l'innocence sexuelle, la blancheur, fait contraste avec le désir sexuel, symbolisé par le sang rouge. Le conte prépare la petite fille à accepter ce qui, autrement, serait un événement bouleversant : le saignement sexuel, la menstruation et, plus tard, la rupture de l'hymen. En écoutant les permières phrases de "Blanche-Neige", l'enfant apprend qu'une petite quantité de sang est la condition première de la conception : ce n'est qu'après ce saignement que naît un enfant. Ici, donc, le saignement (sexuel) est étroitement relié à un "heureux événement"; le jeune auditoire apprend, sans explications superflues que, sans le saignement, aucun enfant, pas même lui, ne pourrait naître."

"Pour comprendre son vrai Moi, il faut se familiariser avec les mécanismes internes de l'esprit. Pour bien fonctionner, il faut intégrer les tendances contradictoires inhérentes à notre être. L'une des façons dont les contes de fées nous aident à voir et, ainsi, à mieux appréhender ce qui se passe en nous, consiste à isoler ces tendances et à les projeter dans des personnages différents.."

"Pour pouvoir régler les problèmes psychologiques de la croissance (c'est à dire surmonter les déceptions narcissiques, les dilemmes oedipiens, les rivalités fraternelles...affirmer sa personnalité, prendre conscience de sa propre valeur et de ses obligations morales), l'enfant a besoin de comprendre ce qui se passe dans son être conscient et, grâce à cela, de faire face également à ce qui se passe dans son inconscient. Il peut acquérir cette compréhension non pas en apprenant rationnellement la nature et le contenu de l'inconscient, mais en se familiarisant avec lui, en brodant des rêves éveillés, en élaborant et en ruminant des fantasmes issus de certains éléments du conte qui correspondent aux pressions de son inconscient...C'est ici que l'on voit la valeur inégalée du conte de fées : il ouvre de nouvelles dimensions à l'imagination de l'enfant que celui-ci serait incapable de découvrir seul. Et, ce qui est encore plus important, la forme et la structure du conte de fées lui offrent des images qu'il peut incorporer à ses rêves éveillés et qui l'aident à mieux orienter sa vie."

"Le conte de fées, tout en divertissant l'enfant, l'éclaire sur lui-même et favorise le développement de sa personnalité. Il a tant de signification à des niveaux différents et enrichit tellement la vie de l'enfant qu'aucun autre livre ne peut l'égaler...Le plaisir et l'enchantement que nous éprouvons quand nous nous laissons aller à réagir à un conte de fées viennent non pas de la portée psychologique du conte mais de ses qualités littéraires. Les contes sont en eux-mêmes des oeuvres d'art. S'ils n'en étaient pas, ils n'auraient pas un tel impact psychologique sur l'enfant."

"LES CONTES DE FEES : LE CA, LE MOI ET LE SURMOI" !!!!

"Je progresserai d'autant mieux que vous m'autorisez à régresser."

BRUNO BETTELHEIM

"LES CONTES DE FEES : LE CA, LE MOI ET LE SURMOI" !!!!

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"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!

Publié le par Mina

"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!

"Shirley : Visions Of Reality" a été réalisé par gustav Deutsch. Sortie en salle le 17 septembre 2014.

STEPHANIE CUMMING/SHIRLEY

STEPHANIE CUMMING/SHIRLEY

CHRISTOPH BACH/STEPHEN

CHRISTOPH BACH/STEPHEN

Un hommage à la peinture d’Edward Hopper et à la vie quotidienne américaine des années 1930 aux années 1960, avec la mise en scène de treize de ses tableaux prenant vie et restituant le contexte social, politique et culturel de l’époque à travers le regard du personnage féminin, Shirley.

"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!
"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!
"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!
"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!
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"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!
"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!
"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!
"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!

Lourd défi que s'est lancé Gustav Deutsch en voulant retranscrire - sur l'écran noir - le 3ème et le 7ème Art : la peinture et le cinéma. Le choix du peintre Edward Hopper n'est pas anodin, l'oeuvre de ce dernier ayant servi de REFERENCE à des réalisateurs de renom (que je vais développer dans la mini-bio de l'artiste/peintre). Cette approche particulière a laissé un nombre de cinéphiles hermétiques face à cette expérience filmique atypique, d'autres (dont moi) ont apprécié un rare moment artistique/cinématographique, mêlant l'onirisme et la réalité.

En revisitant le thème du "tableau vivant", Deutsch délivre le parcours d'une femme (représentation de l'épouse de Edward Hopper : son modèle unique) sur treize oeuvres picturales du célèbre peintre. En résonance Off, la voix de Shirley/Stéphanie Cumming nous guide au fil de ses pensées et de son propre parcours sur fond d'une Amérique des années 30 aux années 60. Au regard de l'entreprise de Hopper, je pensais qu'il était impossible de matérialiser l'essence même de ses toiles : les couleurs, l'espace temps (extérieur et intérieur) matérialisé par une porte, une fenêtre, une pièce.... jouant en contraste avec la lumière PREDOMINANTE. Mais la mise en scène du cinéaste nous invite à poser un regard complémentaire. Peintre intemporel, Edward Hopper avait le désir de dépeindre, d'immortaliser des gestes de la vie quotidienne, visant essentiellement l'Amérique de la classe moyenne : la nostalgie, la solitude, l'ennui puis l'effet d'aliénation sublimant ces rituels répétitifs. Le cinéaste Autrichien lui rend un bel hommage. Les jeux des ombres et lumières en apposition aux couleurs intenses de chaque toile saisissent le spectateur tout comme l'interprétation de Stéphanie Cumming (que je découvre), épousant une silhouette "suave" mais aussi froide, à l'image de la représentation de Joséphine Nivison, la femme de Edward Hopper. Chaque plan du long-métrage se veut méticuleux pour reconstituer la palette de pigments, la profondeur des cadrages et les effets d'éclairages des toiles du peintre américain. Outre, la recomposition esthétique des oeuvres picturales, le contexte social et politique d'un pays (aux prises avec la Grande Dépression) convoque la double vision Deutsch/Hopper.

Que vous soyez férus d'arts plastiques ou pas, "Shirley/Visions of Reality" - de par sa noble démarche - permet de découvrir l'univers d'un des plus grands peintres contemporains. En optant pour un ton personnel, tout en respectant le ressenti de Edward Hopper, le directeur autrichien invite le cinéphile dans une CONTEMPLATION réelle/fantasmagorique. Je ne peux que saluer l'audace de Gustav Deutsch dans son désir d'invoquer notre intellect, notre sensibilité artistique puis notre amour pour le 7ème Art : Treize toiles "filmiques" en mouvements où les détails d'une vie "aliénée" d'un monde en permutation !!!!

"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!
GUSTAV DEUTSCH

GUSTAV DEUTSCH

EDWARD HOPPER/LE PEINTRE NATURALISTE QUI AIMAIT (AUSSI) LA LITTERATURE

"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!

Le seul nom de Hopper convoque les appellations dont l'ennui, la solitude. Au travers des toiles de cet artiste naturaliste se cachent un univers clos, une Amérique profonde (du milieu du XXe siècle) en proie avec son quotidien : confrontation nature/société moderne. La nostalgie et la banalité de vies ordinaires demeurent "le maître mot" de ses tableaux, en regard d'un pays/témoin de ses futures évolutions sociales.

Surnommé "Le peintre de l'Amérique silencieuse", Edward Hopper est né en 1882 à Nyack dans l'Etat de New York, au coeur d'une famille modeste de commerçants en mercerie. Après un parcours classique scolaire, le jeune homme se prépare au métier d'illustrateur. Au sein de la New York School of Art (en 1900), un de ses professeurs lui enseigne à personnifier des scènes réalistes de la vie urbaine. Pour parfaire son "pinceau", Hooper part vivre à Paris et visite à l'occasion d'autres pays européens de 1906 à 1910. Grand admirateur de l'impressionnisme, il prend comme référence des peintres comme Sisley, Pissaro et Renoir mais s'intéresse aussi à Manet, Van Gogh, Degas entre autre...et tombe sous le charme de la littérature française, lisant les textes dans leurs versions originelles ( pour la petite histoire : il récitait du Verlaine) et admirant des écrivains tels Emile Zola, Victor Hugo... Il rentre, définitivement, à New York en 1908 où il travaille comme illustrateur, dessinateur : métier qu'il n'apprécie pas. Il peint très peu à cette époque mais participe à des expositions. Sa première toile vendue, Hooper se fait connaître par des critiques d'Art. Son activité artistique prend de l'ampleur dans l'entre-deux-guerres. Il rencontre le succès lors de son exposition personnelle en 1920. De son mariage (en 1942) malheureux avec une artiste peintre - Joséphine Nivison - jalouse au caractère impétueux et peu enclin à la rêverie, cette dernière reste son unique inspiration féminine : image d'un corps impassible !

MORNING SUN/HUILE SUR TOILE (1952) - REPRESENTATION DE LA FEMME DE EDWARD HOPPER (JOSEPHINE NIVISON)MORNING SUN/HUILE SUR TOILE (1952) - REPRESENTATION DE LA FEMME DE EDWARD HOPPER (JOSEPHINE NIVISON)

MORNING SUN/HUILE SUR TOILE (1952) - REPRESENTATION DE LA FEMME DE EDWARD HOPPER (JOSEPHINE NIVISON)

En 1925, Hooper achève l'une de ses toiles devenue SON OEUVRE MAJEURE : La maison au bord de la voie ferrée (The house by the Railroad). le cinéaste Alfred Hitchcock s'inspirera de cette toile pour sa célèbre demeure dans "Psychose" (1960).

LA MAISON AU BORD DE LA VOIE FERREE/HUILE SUR TOILE (1925) - PSYCHOSE FILM D'ALFRED HITCHCOCK (1960)LA MAISON AU BORD DE LA VOIE FERREE/HUILE SUR TOILE (1925) - PSYCHOSE FILM D'ALFRED HITCHCOCK (1960)

LA MAISON AU BORD DE LA VOIE FERREE/HUILE SUR TOILE (1925) - PSYCHOSE FILM D'ALFRED HITCHCOCK (1960)

En 1933, une première rétrospective honore l'oeuvre de Edward Hopper au Museum of Modern Art de New York. En 1953, il reçoit le titre de "Doctor of Fine Arts" de l'Art Institut of Chicago. Le célèbre artiste/peintre meurt en 1967 dans son atelier à New York. Sa femme décède dix mois plus tard et lègue son oeuvre au Whitney Museum of American Art.

Comme je l'ai mentionné plus haut, Edward Hopper a largement influencé le 7ème Art. Ses oeuvres ont servis de MODELE à des réalisateurs comme Hitchcock (Pas de Printemps pour Marnie, Fenêtre sur cour, Psychose) mais aussi David Lynch, Terrence Malick, Tim Burton, les frères Coen ou Woddy Allen... pour ne citer qu'eux. Le milieu de la photographie s'est (elle aussi) intéressée aux oeuvres picturales de Hopper. Pour ceux et celles qui viennent régulièrement sur le blog, j'ai (déjà) illustré mon (notre, avec Bond) humble entreprise de quelques huiles de ce peintre que j'affectionne (l'un de mes préférés). Comme l'ont souligné des spécialistes en la matière, il se dégage de l'exécution artistique de Hopper : une tension, une exclusion, des silences, des chimères... et surtout une désolation, un abandon qui m'ont profondément émue. Au travers de ses représentations picturales, la ville tout comme l'humain (le couple) semblent désincarnés, empesés dans un calme oppressant où l'impression d'ennui prédomine mais pas seulement. L'attente, elle aussi, transparaît : de scènes épisodiques, cette dernière devient menaçante. David Lynch a déclaré " On a toujours l'impression que quelque chose de terrible vient de se passer ou va arriver". Je ne peux que le rejoindre ! cette étrange sensation ne nous quitte pas, tout comme la déréliction (obsession de Hopper ??) retranscrite dans des lieux tels les restaurants, les habitations, les théâtres, des paysages désertés, une fenêtre....

Edward Hopper - durant sa vie - s'est passionné pour la littérature, la psychanalyse (Freud et Jung étant SES références), le cinéma, la peinture des plus grands... mais aussi l'architecture. Ses multiples passions/inspirations demeurent le fil conducteur de son OEUVRE. Tel un livre (ou un film) que l'on parcourt, LA PROJECTION de Hopper se matérialise pour prendre corps: instantané photographique "pictural" d'une vie quotidienne américaine où les afflictions d'hommes et femmes, traduisant leur amertume face au temps qui tente à disparaître mais que l'on ne peut retenir !!!!

(Wikipédia, portrait de Edward Hooper, l'OBS " Edward Hopper, l'homme qui aimait les livres", le figaro "Edward Hopper où l'envers du décor", Edward Hopper en cinq tableaux choisis)

FENETRES LA NUIT/HUILE SUR TOILE (1928) - FENETRE SUR COUR D'ALFRED HITCHCOCK (1954)FENETRES LA NUIT/HUILE SUR TOILE (1928) - FENETRE SUR COUR D'ALFRED HITCHCOCK (1954)

FENETRES LA NUIT/HUILE SUR TOILE (1928) - FENETRE SUR COUR D'ALFRED HITCHCOCK (1954)

BUREAU LA NUIT/HUILE SUR TOILE (1940) - PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE D'ALFRED HITCHCOCK (1964)BUREAU LA NUIT/HUILE SUR TOILE (1940) - PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE D'ALFRED HITCHCOCK (1964)

BUREAU LA NUIT/HUILE SUR TOILE (1940) - PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE D'ALFRED HITCHCOCK (1964)

"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!

SHIRLEY/VISIONS OF REALITY - VERSION BLU RAY

BONUS - Entretien du réalisateur. Entretiens avec des spécialistes de Hopper (instructif et intéressant pour mieux assimiler l'univers du peintre). Galerie photos. Affiches.

EDWARD HOPPER/AUTO-PORTRAIT (1930)

EDWARD HOPPER/AUTO-PORTRAIT (1930)

"Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre."

EDWARD HOPPER

"SHIRLEY VISIONS OF REALITY/VOYAGE SENSIBLE DANS LA PEINTURE DE EDWARD HOPPER" !!!!

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"GONE GIRL/VERSION BLU RAY" !!!!

Publié le par 007bond/Mina

"GONE GIRL/VERSION BLU RAY" !!!!
"GONE GIRL/VERSION BLU RAY" !!!!

"Gone Girl" marque le retour du cinéaste David Fincher dans un genre qu'il affectionne : le Thriller, avec un grand "T" en majuscule ! Adaptation réussie des "Apparences" de Gillian Flynn, le réalisateur exécute un tour de maître. Sous le vernis doré d'un mariage idyllique se niche une délicieuse mygale psychopathe répondant au doux nom d'Amy ! Aussi troublant qu'inquiétant, Fincher (avec la participation, au scénar, de la célèbre auteure Flynn) nous livre un "ballet" paranoïaque où les apparences et les faux semblants d'un couple modèle américain, ainsi que notre société actuelle via les médias, sont minutieusement disséqués au scalpel. Les relations maritales n'ont jamais été aussi bien mise à nu. Au menu Finchien : trahisons, mensonges, manipulations, dominations, meurtre... pour le plus grand plaisir du cinéphile (et du lecteur). Mais à la différence de certains thrillers du genre, chez le Gone Girl du directeur américain (tout comme l'oeuvre littéraire de Gillian Flynn), personne n'est ni tout blanc, ni tout noir; si Amy se révèle être le "serpent" diabolique, sa chère moitié Nick demeure le fantoche complice de cette farce conjugale.

Dans sa version Blu Ray : seul bonus - Commentaire audio de David Fincher.

"Gone Girl" reste l'un de nos coups de coeur 2014 : A découvrir (ou revisionner) en urgence !!!!

"GONE GIRL/VERSION BLU RAY" !!!!
"GONE GIRL/VERSION BLU RAY" !!!!

EXTRAIT "LES APPARENCES" DE GILLIAN FLYNN

"Oui, je suis finalement à la hauteur d'Amy. L'autre matin, je me suis réveillé à côté d'elle, et j'ai étudié l'arrière de son crâne. J'ai essayé de deviner ses pensées. Pour une fois, je n'ai pas eu l'impression d'être en train de regarder le soleil en face. Je suis en train de m'élever au même niveau de folie que ma femme. Parce que je sens parfaitement qu'elle est de nouveau en train de me transformer; j'ai été un garçon maladroit, puis un homme, bon et mauvais. Maintenant, enfin, je suis le héros. Celui qu'il faut encourager dans l'histoire sans fin de la guerre qu'est notre mariage. Je peux vivre avec cette histoire. Bordel ! à ce stade, je ne peux pas imaginer mon histoire sans Amy. Mon éternelle adversaire.

Notre histoire est celle d'un interminable pic de terreur."

"GONE GIRL/VERSION BLU RAY" !!!!

"Un baiser peut signifier tant de choses, ou rien du tout. Leur variété, dans la forme comme dans la signification, m’a toujours étonnée. Un baiser peut être une façon de dire bonjour ou au revoir; un acte de dévotion, d'amour ou.. de trahison."

ADELE PARKS (Ecrivaine Anglaise)

"GONE GIRL/VERSION BLU RAY" !!!!

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"LE CRIMSON PEAK DE GUILLERMO DEL TORO PREMIER TRAILER" !!!!

Publié le par 007bond/Mina

"LE CRIMSON PEAK DE GUILLERMO DEL TORO PREMIER TRAILER" !!!!

Il faudra attendre jusqu'à la rentrée prochaine pour découvrir le nouveau joyau horrifique de Guillermo Del Toro "Crimson Peak". Un premier trailer dévoile l'univers à la fois merveilleux, gothique et effrayant qu'affectionne le cinéaste mexicain : un retour aux sources et des premières visions fantomatiques rappelant d'autres chefs-d'oeuvre du genre, à l'image de "La Maison du diable" de Robert Wise". Fort d'un casting haut de gamme dont l'excellente et atypique Mia Wasikowska (née pour briller dans des imaginaires cinématographiques chimériques, malsains et ténébreux) en tête, "Crimson Peak" nous narre l'histoire d'une jeune aspirante écrivaine se retrouvant déchirée entre l'amour d'un ami d'enfance et la tentation que représente un mystérieux étranger. Alors qu'elle essaie d'oublier les fantômes de son passé, la jeune femme se retrouve au coeur d'une maison qui respire, saigne, et se souvient.

Sortie prévue sur le sol français le 11 novembre 2015 : nous avons tous (toutes) hâte d'y être monsieur Del Toro !!!!

MIA WASIKOWSKA

MIA WASIKOWSKA

TOM HIDDLESTON

TOM HIDDLESTON

JESSICA CHASTAIN

JESSICA CHASTAIN

CHARLIE HUNNAM

CHARLIE HUNNAM

"LE CRIMSON PEAK DE GUILLERMO DEL TORO PREMIER TRAILER" !!!!
"LE CRIMSON PEAK DE GUILLERMO DEL TORO PREMIER TRAILER" !!!!
"LE CRIMSON PEAK DE GUILLERMO DEL TORO PREMIER TRAILER" !!!!

"La vie est un sommeil et la mort est le temps du réveil, et l'être marche entre l'un et l'autre tel un fantôme maudit".

PROVERBE ORIENTAL

"LE CRIMSON PEAK DE GUILLERMO DEL TORO PREMIER TRAILER" !!!!

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"FOXCATCHER/PLUS DUR SERA L'ENNUI" !!!!

Publié le par 007bond/Mina

"FOXCATCHER/PLUS DUR SERA L'ENNUI" !!!!

"Foxcatcher" a été réalisé par Bennett Miller. Sortie en salles le 21 janvier 2015.

STEVE CARELL/JOHN DU PONT

STEVE CARELL/JOHN DU PONT

CHANNING TATUM/MARK SCHULTZ

CHANNING TATUM/MARK SCHULTZ

MARK RUFFALO/DAVE SCHULTZ

MARK RUFFALO/DAVE SCHULTZ

SIENNA MILLER/NANCY SCHULTZ

SIENNA MILLER/NANCY SCHULTZ

ANTHONY MICHAEL HALL/JACK

ANTHONY MICHAEL HALL/JACK

VANESSA REDGRAVE/JEAN DU PONT

VANESSA REDGRAVE/JEAN DU PONT

Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte.

Lorsque le médaillé d’or olympique Mark Schultz est invité par le riche héritier John du Pont à emménager dans sa magnifique propriété familiale pour aider à mettre en place un camp d’entraînement haut de gamme, dans l’optique des JO de Séoul de 1988, Schultz saute sur l’occasion : il espère pouvoir concentrer toute son attention sur son entraînement et ne plus souffrir d’être constamment éclipsé par son frère, Dave. Obnubilé par d’obscurs besoins, du Pont entend bien profiter de son soutien à Schultz et de son opportunité de « coacher » des lutteurs de réputation mondiale pour obtenir – enfin – le respect de ses pairs et, surtout, de sa mère qui le juge très durement.

Flatté d’être l’objet de tant d’attentions de la part de du Pont, et ébloui par l’opulence de son monde, Mark voit chez son bienfaiteur un père de substitution, dont il recherche constamment l’approbation. S’il se montre d’abord encourageant, du Pont, profondément cyclothymique, change d’attitude et pousse Mark à adopter des habitudes malsaines qui risquent de nuire à son entraînement. Le comportement excentrique du milliardaire et son goût pour la manipulation ne tardent pas à entamer la confiance en soi du sportif, déjà fragile. Entretemps, du Pont s’intéresse de plus en plus à Dave, qui dégage une assurance dont manquent lui et Mark, et il est bien conscient qu’il s’agit d’une qualité que même sa fortune ne saurait acheter.

Entre la paranoïa croissante de du Pont et son éloignement des deux frères, les trois hommes semblent se précipiter vers une fin tragique que personne n’aurait pu prévoir…

"FOXCATCHER/PLUS DUR SERA L'ENNUI" !!!!
"FOXCATCHER/PLUS DUR SERA L'ENNUI" !!!!
"FOXCATCHER/PLUS DUR SERA L'ENNUI" !!!!
"FOXCATCHER/PLUS DUR SERA L'ENNUI" !!!!
"FOXCATCHER/PLUS DUR SERA L'ENNUI" !!!!
"FOXCATCHER/PLUS DUR SERA L'ENNUI" !!!!
"FOXCATCHER/PLUS DUR SERA L'ENNUI" !!!!

Il n'y a rien de plus agaçant que d'assister à un long-métrage voulant vous déclamer, toutes les dix secondes, ADMIREZ-MOI, JE SUIS UN GRAND FILM ! Première oeuvre cinématographique de l'année 2015 pour ma part (Bond en a déjà vu trois), je vous délivre nos deux ressentis dans un seul avis critique. Et je n'aurai jamais cru qu'un jour je puisse féliciter David O'Russell ! N'appréciant pas l'exécution de ce cinéaste prétentieux, The Figther - correct téléfilm du dimanche après-midi - fait (presque) figure de chef-d'oeuvre face à un "Foxcatcher "à la mécanique aussi froide qu'inintéressante : Au royaume des aveugles, le borgne est Roi !

Pas spécialement emballée, je (nous) n'attendais pas grand-chose de ce thriller/drame, seul le nom du réalisateur valait un visionnage. N'étant pas attirée par le genre dit sportif ( quelques UNS demeurent - entre autre - le sublime "The Wrestler" de Darren Aronofsky avec l'irremplaçable Mickey Rourke) mais au vue de l'histoire et du cinéaste Bennet Miller (très bon "Truman Capote") WHY NOT ?? A la fameuse phrase " plus c'est long, plus c'est bon" , on a juste envie de répondre "plus Foxcatcher se révèle, plus c'est chiant "(désolé pour la vulgarisation de langage) et le qualificatif employé reste faible ! Au travers d'un fait divers réel - le sport servant de prétexte - Bennet Miller convoque, ni plus ni moins, les désordres psychologiques d'un milliardaire, pathétique mouflet d'une grande famille fortunée (émigrée aux états-unis au 19ème siècle) en mal avec la figure matriarcale. Je ne perdrai pas de mon précieux temps à développer l'entreprises de Miller . Je suis restée de marbre face à un énième film/oscar superfétatoire où la trame, la réalisation et encore moins les interprétations du duo Carell/Tatum n'ont trouvé grâce à mes yeux (Mark Ruffalo offre un jeu honnête, sans tomber dans la caricature); soulignant outrancièrement - au passage - la soif de reconnaissance d'un acteur de comédies gentillettes (Steve Carell pour ne pas le nommer), s'imaginant que le simple fait d'être affublé d'une prothèse faciale, fera de lui un GRAND artiste "dramaturge" digne de ce nom : Le chemin risque d'être long, interminable Monsieur Carell !

"Foxcatcher", embastillé dans un minimalisme austère, fastidieux, aux rouages "forcés" voire pompeux, déploie ce que j'abhorre le plus dans le cinéma dit d'auteur : représentation filmique idyllique pour flatter les papilles des "Academy Awards" et non celles du cinéphile !!!!

PA/Nous rajoutons, en lien, la critique de notre ami blogueur Alex ^^.

BENETT MILLER

BENETT MILLER

« Un metteur en scène ne doit jamais oublier qu'il est très difficile de faire un bon film, et, bien plus encore, qu'il est très, très facile... d'en faire un mauvais. »

MILOS FORMAN

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