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" LE VICE CACHE DE PAUL THOMAS ANDERSON " !!!!

Publié le par Mina

PAUL THOMAS ANDERSON
PAUL THOMAS ANDERSON

PAUL THOMAS ANDERSON

Et clap 2 pour le duo Paul Thomas Anderson/Joaquin Phoenix, après l'atypique "The Master" (avec aussi le regretté Philip Seymour Hoffman) le cinéaste américain et le comédien se retrouvent pour un étrange polar décalé où Phoenix endossera le costume d'un détective accro à la drogue. Le futur long-métrage de P.T Anderson est Tiré d'un roman de Thomas Pynchon (que je découvre), écrivain new-yorkais , essentiellement connu pour ses oeuvres absurdes mais néanmoins philosophiques. Ce curieux mélange fait de "Inhérent Vice" - Vice Caché - le nouveau (peut-être) The Big Lebowski 2015 ?!?! dans l'attente d'une date de sortie française - sûrement pour l'année prochaine - voici le premier trailer "psychédélique" de Inhérent Vice, tout comme la coupe seventies (et les superbes rouflaquettes) de Joaquin !!!!

JOAQUIN PHOENIX/LARRY  SPORTELLO

JOAQUIN PHOENIX/LARRY SPORTELLO

JOSH BROLIN/BIGFOOT BJORNSEN

JOSH BROLIN/BIGFOOT BJORNSEN

REESE WITHERSPOON/PENNY

REESE WITHERSPOON/PENNY

OWEN WILSON/CORY  HARLINGEN

OWEN WILSON/CORY HARLINGEN

BENECIO DEL TORO/SAUNCHO SMILAX

BENECIO DEL TORO/SAUNCHO SMILAX

" LE VICE CACHE DE PAUL THOMAS ANDERSON " !!!!
" LE VICE CACHE DE PAUL THOMAS ANDERSON " !!!!" LE VICE CACHE DE PAUL THOMAS ANDERSON " !!!!

"La croyance dans les bananes psychédéliques perdurait cependant, allègrement relayée par la presse underground qui se fendait d'articles érudits, diagrammes à l'appui, comparant les molécules de la banane à celles du LSD, citant d'hypothétiques extraits de revues professionnelles indonésiennes sur des sectes autochtones vénérant la banane et ainsi de suite, et Kevin engrangeait des mille et des cents. Bigfoot ne voyait pas pourquoi les forces de l'ordre ne percevaient pas un pourcentage des recettes. "

INHERENT VICE - EXTRAIT - (Thomas Pynchon)

" LE VICE CACHE DE PAUL THOMAS ANDERSON " !!!!

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" MOISE / J-1 B.A " !!!!

Publié le par 007bond/Mina

" MOISE / J-1 B.A " !!!!

Normalement, nous devrions découvrir la deuxième B.A "Exodus : Gods and Kings" demain (ou dans la nuit de mercredi à jeudi, avec le décalage horaire); dans l'attente de ce nouveau trailer, l'impatience monte, monte !!!!!!!!!!!!!!!!!!

" MOISE / J-1 B.A " !!!!
" MOISE / J-1 B.A " !!!!

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"EXODUS GODS AND KINGS/J-3 NOUVELLE B.A " !!!!

Publié le par 007bond/Mina

"EXODUS GODS AND KINGS/J-3 NOUVELLE B.A " !!!!

Dans la nuit de mercredi à jeudi "Exodus ...." dévoilera son deuxième trailer, donnant (nous l'espérons) un plus grand aperçu de la titanesque exécution du Ridley Scott 2014. Comme prévu après cette deuxième B.A, Mina et 007bond - vos fidèles serviteurs - s'en tiendront là au niveau des futures infos de Moïse sur le blog, et patienteront sagement (dur, dur) jusqu'à sa sortie sur le sol français, le 24 décembre !!!!

"EXODUS GODS AND KINGS/J-3 NOUVELLE B.A " !!!!
"EXODUS GODS AND KINGS/J-3 NOUVELLE B.A " !!!!

"Dans ce temps-là, je vous dis : Je ne puis pas, à moi seul, vous portez."

PAROLE DE MOISE AU PEUPLE D'ISRAEL

"EXODUS GODS AND KINGS/J-3 NOUVELLE B.A " !!!!

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"MOSHE/ TOUJOURS ET ENCORE " !!!!

Publié le par Mina/007bond

"MOSHE/ TOUJOURS ET ENCORE " !!!!

Comme prévu Ridley Scott ne s'arrête pas en si bon chemin avec les moult featurettes - pub quand tu nous tiens ! - Je trouve vraiment dommage que nous soyons inondé quasiment toutes les semaines d'un making-of à rallonge. Bien qu'étant très très très impatients de découvrir le résultat de ce Moïse 2014, après la prochaine B.A annoncée (normalement) pour mercredi prochain, 007bond et moi-même arrêteront toutes infos supplémentaires : à trop vouloir livrer les "ficelles" de sa superbe magie (nous l'espérons) Ridley Scott gâche, quelque peu, l'effet - et le plaisir - de surprise. Voici le dernier lien http://omelete.uol.com.br/cinema/exodo-deuses-e-reis-ridley-scott-comenta-o-epico-em-video-legendado/#.VCP1Xvl_spl !!!!

"MOSHE/ TOUJOURS ET ENCORE " !!!!
TOILE ( 1960/1966 détails ) DE MARC CHAGALL - PEINTRE DU COURANT SURREALISTE - (Moïse devant le buisson ardent)

TOILE ( 1960/1966 détails ) DE MARC CHAGALL - PEINTRE DU COURANT SURREALISTE - (Moïse devant le buisson ardent)

"Comment porterais-je, à moi seul, votre charge, votre fardeau, vos contestations ?"

PAROLE DE MOISE ADRESSEE AU PEUPLE D'ISRAEL

"MOSHE/ TOUJOURS ET ENCORE " !!!!

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" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!

Publié le par Mina

" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!

"Filth" (Ordure) a été réalisé par Jon S.Baird. Sortie directe en Blu Ray/DVD le 24 septembre 2014.

JAMES McAVOY/BRUCE ROBERTSON

JAMES McAVOY/BRUCE ROBERTSON

JAMIE BELL/RAY LENNOX

JAMIE BELL/RAY LENNOX

EDDIE MARSAN/BLADESEY

EDDIE MARSAN/BLADESEY

IMOGEN POOTS/AMANDA DRUMMOND

IMOGEN POOTS/AMANDA DRUMMOND

JIM BROADENT/Dr ROSSI

JIM BROADENT/Dr ROSSI

EMUN ELLIOT/PETER INGILLS

EMUN ELLIOT/PETER INGILLS

SHAUNA MaCDONALD/CAROLE ROBERTSON

SHAUNA MaCDONALD/CAROLE ROBERTSON

SHIRLEY HENDERSON/BUNTY

SHIRLEY HENDERSON/BUNTY

JOANNE FROGGATT/MARY

JOANNE FROGGATT/MARY

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Le sergent-détective Bruce Robertson veut une promotion et son patron veut des résultats.
Pas de problème pour Bruce.
Quand un meurtre est perpétué, il prend le contrôle de la situation.
Et quand il résoudra l'affaire, il gagnera la promotion.
Mais la vie n'est pas aussi simple. Bruce est-il l'homme de la situation ?
Les réponses vont être tragiques, hilarantes et outrageantes.

" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!

Si vous pensiez avoir vu en 2014 la plupart des meilleurs interprétations masculines, il en manque une et pas des moindres : James McAvoy ! La fin de l'année approche à grand pas (et hormis quelques petites surprises) il ne manque plus que trois grands long-métrages "Gone Girl", "Interstellar" et "Exodus.." pour boucler la boucle, plutôt fructueuse pour ma part. Et en bonne cinéphile qui se respecte, je prépare (avec mon co-blogueur 007bond) mon bilan puis le classement de mes coups de coeur, mais ce dernier risque d'être chamboulé avec l'arrivée de cette "ordure" de Bruce/McAvoy. Si beaucoup avaient été admiratifs(ves) - tout comme moi - devant l'exécution d'un DiCaprio totalement barje (toujours pas récompensé ?) il faudra compter avec un sérieux concurrent : l'acteur britannique, et je pose une nouvelle fois la question : mais pourquoi, pourquoi cet excellent film n'a trouvé aucun distributeur en France, avec tous les navets que l'on nous projete ?!?!?

Pour ceux (celles) qui viennent régulièrement sur le blog, nous mettons nos critiques sans y ajouter les fameuses étoiles, pour une fois, je ferais une petite entorse pour gratifier généreusement le long-métrage de Jon S.Baird d'un 10/10 un tour de force brillamment réalisé (meilleure adaptation des oeuvres littéraires de Irvine Welsh depuis son fameux "Trainspotting"), n'ayant eu que les ridicules honneurs d'une sortie directe dans les bacs !

Digne descendant du "Trainspotting" de Danny Boyle (Film culte de 1996), "Filth" a un petit quelque chose en plus, bien que les interprétations de Ewan McGregor et Robert Carlyle (entre autre) resteront dans la mémoire de beaucoup de cinéphiles, ce petit quelque chose s'appelle James McAvoy. Plus sensible à son jeu, j'ai vu évolué son travail avec les années "Filth" confirme tout le bien que je pensais de lui : qu'il est un grand comédien britannique aux côtés des Bale, Fassbender, Cumberbatch et Tom Hiddleston so british ! "Filth" porte bien son nom (vrai traduction "saleté"), plonge le public dans l'univers trash d'un policier écossais aussi intelligent que manipulateur, fourbe, menteur, accro à la drogue puis au sexe, et pour appuyer le trait raciste. Mais jamais rien n'est aussi simple dans l'univers de l'écrivain Irvine Welsh, souvent derrière un flot de décadence puis de vices en tous genres se cache un drame, et "Filth" en est un. Alors oui, comme le montre la B.A, la réalisation de Jon S.Baird semble ( elle est tout de même) soigneusement barrée, hilarante puis décalée mais au fur et à mesure que l'on vit les déboires de ce séduisant salaud, le ton va peu à peu changer jusqu'au End final PARFAIT ! De la comédie caricaturale (que l'on s'attend prévisible) "Filth" verse dans le drame psychologique : la défonce de cette saleté désaxée va virer au cauchemar. Préférant en dire un minimum pour ne pas gâcher le plaisir, cette ordure est la plus belle surprise de 2014; offre à James McAvoy de démontrer toute l'étendue de son talent, naviguant son "pathétique" Bruce entre rires exacerbés et larmes : la chute n'en sera que plus douloureuse.

Pour résumer "Filth" est l'étrange fusion des univers de Guy Ritchie, Danny Boyle , Abel Ferrara et du "Loup de Wall Street" de Scorsese, oeuvre cinématographique irrévérencieuse, délicieusement jouissive, politiquement incorrecte, elle n'en demeure pas moins une superbe satire tragique où d'un bad trip écossais James McAvoy, caustique à souhait, dépasse (d'un pouce) par sa maestria déjantée un certain Leonardo DiCaprio !!!!

" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
JON S.BAIR
JON S.BAIR

JON S.BAIR

" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!

Dans sa version Blu Ray "Ordure" : hormis le commentaire audio et les interviews de l'écrivain Irvin Welsh et du réalisateur Jon S.Bair, l'intérêt des suppléments se retrouve dans les scènes coupées : quoi de mieux pour faire durer un peu plus le plaisir !!!!

" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!
" FILTH : LE BAD TRIP DE JAMES MCAVOY " !!!!

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" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!

Publié le par Mina

" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!

Nicolas Cage est sûrement l'acteur le plus moqué sur la toile, il n'y a qu'à taper son nom sur google pour se rendre compte de la bêtise d'un grand nombre d'internautes (soi-disant cinéphiles) qui n'ont certainement pas vu la majeure partie de sa filmographie. Et pourtant, l'acteur est tout simplement phénoménal ! Si depuis le début des années 2000, sa carrière subit des UP and DOWN (en raison de soucis financiers), il faut retourner en arrière pour se rendre compte de l'étendue de son exécution entachée, depuis, par une multitude de films alimentaires jusqu'à son véritable come back, et quelle renaissance dans "Joe" (voir la critique http://christianbalefan.over-blog.com/2014/09/joe-cage-est-enfin-de-retour.html). L'homme est bourré de talent et l'a toujours été; aussi à l'aise dans les long-métrages d'actions que les oeuvres intimistes, c'est au travers de ces dernières que le tragédien offre au cinéphile une large palette de sentiments, d'émotions ! très engagé et perfectionniste (si, si) il fait parti de ces comédiens qui prennent le temps pour étudier leurs futurs compositions PETITES ANECDOTES : pour son sublime rôle d'alcoolique dans "Leaving Las Vegas", il s'est réellement mis à boire, sur le tournage (comme quoi, il n'y a pas que Christian Bale qui habite totalement ses personnages) pour être le plus crédible possible, ce qui lui vaudra d'être récompensé aux Oscars 1995 dans la catégorie Meilleur Acteur; de même pour "Lord of War" où il apprit à démonter et remonter les yeux fermés une mitraillette. Mais ce que l'on oublie trop facilement c'est que Cage, neveu de l'illustre Francis Ford Coppola, refuse d'entrer de jeu la facilité, de son véritable patronyme Nicholas Kim Coppola, et change donc de nom pour pouvoir s'affirmer (attitude extrêmement rare dans ce milieu). Né en 1964 dans une famille d'artistes d'origine allemande et italienne, le jeune Cage (autodidacte) débute sa carrière dans un petit rôle que lui offre son oncle Francis F.C dans les années 80. Il commence à se faire remarquer en 1987 aux-côtés de Cher (qui fait pression pour que ce dernier obtienne le rôle) dans " Eclair de Lune" - que je recommande - mais sa prestation dans le survoltée "Sailor et Lula" de David Lynch lui ouvre définitivement les portes d'Hollywood. Tout s'enchaîne très vite et il devient en quelques années l'un des acteurs les plus demandés, alternant avec une facilité confondante les prestations tragiques et les personnages Bad Ass. Grand collectionneur de voitures (en autre) et vivant au-dessus de ses moyens - de son propre aveu - Cage se retrouve dans une position critique; pour rembourser ses nombreuses dettes, le comédien accepte tout et n'importe quoi. Position inconfortable avec un cumul de beaux navets, les années 2000 signe la petite "mort" cinématographique d'un des plus talentueux ! Il faudra attendre 2014 pour retrouver, enfin, le magistral et charismatique Nicolas Cage dans le poignant "Joe" de David Gordon Green.

Acteur caméléon, Nicolas Cage reste et restera parmi les meilleurs tragédiens que j'ai pu voir sur le grand écran noir et j'espère que cette belle rédemption prénommée Joe signera définitivement son retour sur le devant de la scène, au grand plaisir d'une de ses plus fidèles admiratrices !!!!

" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!

"Je n'ai pas une identité cinématographique."

NICOLAS CAGE

LE MEILLEUR DE CAGE

" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
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" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
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" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!

"Leaving Las Vegas" a été réalisé par Mike Figgis. Sortie en salle le 20 mars 1996.

NICOLAS CAGE/BEN SANDERSON

NICOLAS CAGE/BEN SANDERSON

ELISABETH SUE/SERA

ELISABETH SUE/SERA

Ben, scénariste alcoolique, décide de partir à Las Vegas après s'être fait licencier par la maison de production pour laquelle il travaillait. Il se donne quatre semaines pour boire jusqu'à en mourrir et s'installe pour cela dans un petit hôtel miteux à proximité des bars qui ne ferment jamais. Il rencontre Sera, une jeune prostituée dont il tombe amoureux. Elle décide de l'héberger et l'assistera jusqu'à ses derniers instants.

" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
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" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
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" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!

Je ne me perdrais pas dans la surenchère de superlatifs (je vais tout de même le faire) "Leaving Las Vegas" est l'un (de mon top 10) des plus beaux films que j'ai pu visionner dans ma longue "carrière" de simple cinéphile. Déchirant à en pleurer (et j'en ai versé des larmes) le cinéaste Mike Figgis délivre un chef-d'oeuvre à la beauté crépusculaire; à l'image des sublimes (et je pèse mes mots) Nicolas Cage et Elisabeth Sue !

Puissant, émouvant, hallucinant, bouleversant, bluffant : voilà à quoi se résume les prestations de deux comédiens en état de grâce. Si j'ai pu voir quelques alcooliques phénoménaux au cinéma (en rappel, un autre grand Mickey Rourke dans le génial "Barfly"), Nicolas Cage obtient le pompon doré ! ultra-crédible, il incarne à la perfection ce Ben qui décide de mettre fin à ses jours en quatre semaines, en grand renfort d'alcool de toutes sortes. Là où d'autres comédiens auraient joué dans la surenchère puis la caricature, c'est avec une simplicité confondante que Cage aborde un personnage en chute libre. Plus désabusé que torturé Ben/Cage n'attend plus rien de la vie, si ce n'est une mort souhaitée. De sa virée à Las Vegas, il rencontrera Sera, jeune prostituée, rejetée elle-aussi par la société. De leur approche naîtra une fulgurante passion qui ne pourra pas survivre à la destruction de Ben. Je tire mon chapeau à la réalisation de Mike Figgis qui dépeint avec brio, sans pathos deux destins brisés, une descente aux enfers magistralement soulignée par la douceur d'une Elisabeth Sue (qui aurait mérité une meilleure carrière et un oscar pour son interprétation) remarquable elle-aussi. Et autant étrange que cela puisse paraître, si l'histoire se veut (elle l'est) dramatique, il y règne - par petites pauses - un climat tendrement joyeux; face à la détermination de Ben, sa dernière confidente Sera - son ange comme il la prénomme - , malgré ses quelques tentatives de dissuasion, l'accompagnera jusqu'aux portes de ce suicide programmé. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai regardé ce long-métrage (mon dernier visionnage remonte à un mois), à chaque rendez-vous avec Ben et Sera, la magie se réenclenche ! "Leaving Las Vegas" est une oeuvre unique, une parenthèse à la fois enchantée et désenchantée comme l'on en trouve rarement dans un torrent de films fadasses qui inondent la pellicule ces dernières années; je ne peux que recommander fortement ce bijou à tous(tes) les vrais amoureux(ses) du 7ème Art, sans oublier la superbe B.O jazzi du long-métrage portée par la voix envoûtante de Sting !

Au fil du rasoir, jusqu'à sa dernière goutte d'alcool, Nicolas Cage habite de tout son être Ben : le plus rôle de sa carrière !!!!

" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!

"Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve..."

CHARLES BAUDELAIRE

" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!
NICOLAS CAGE/PORTRAIT DEVIANTART

NICOLAS CAGE/PORTRAIT DEVIANTART

" NICOLAS CAGE : LE MAL-AIME " !!!!

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" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!

Publié le par Mina

" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!

"Joe" a été réalisé par David Gordon Green. Sortie en salle le 30 avril 2014.

NICOLAS CAGE/JOE RANSOM

NICOLAS CAGE/JOE RANSOM

TYE SHERIDAN/GARY JONES

TYE SHERIDAN/GARY JONES

GARY POULTER/WADE

GARY POULTER/WADE

RONNIE GENE BLEVINS/WILLIE RUSSELL

RONNIE GENE BLEVINS/WILLIE RUSSELL

Dans une petite ville du Texas, l’ex-taulard Joe Ransom essaie d’oublier son passé en ayant la vie de monsieur tout-le-monde : le jour, il travaille pour une société d’abattage de bois. La nuit, il boit. Mais le jour où Gary, un gamin de 15 ans arrive en ville, cherchant désespérément un travail pour faire vivre sa famille, Joe voit là l’occasion d’expier ses péchés et de devenir, pour une fois dans sa vie, important pour quelqu’un. Cherchant la rédemption, il va prendre Gary sous son aile…

" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!
" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!
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" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!
" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!
" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!

S'il y a bien un film que je regrette de ne pas être allée voir en début d'année 2014, c'est bien celui-ci ! Ma prochaine biographie sera consacrée à Nicolas Cage (oui, nous aimons le mal-aimé d'Hollywood sur ce blog) et quel plaisir de retrouver le comédien, loin, très loin des films alimentaires, au diapason de son art.

"Joe" est tiré à la base d'un roman américain de Larry Brown (décédé en 2004) qui mettait en avant des personnages désabusés, en marge de la société. Son écriture faisait partie d'une mouvance littéraire "Le réalisme sale" en référence à d'autres grands écrivains américains comme Cormac McCarthy. Depuis quelque temps, le cinéma indépendant U.S lorgne dans cette Amérique misérabiliste et délivre certaines oeuvres cinématographiques (différentes mais semblables) comme "Mud", "Out of The Furnace", "Killer Joe" - par ailleurs parfaites - évoquant et rendant un fiévreux hommage aux grandes heures d'un cinéma des années 70 : celles de réalisateurs comme Sam Peckinpah, Michael Cimino ou encore William Friedkin. Si certains critiques ont beaucoup de mal à digérer que des stars hollywoodiens, royalement payées (je ne rentrerai pas dans un débat stérile, à savoir les salaires indécents de tous ces comédiens(nes) que nous sommes nombreux(ses) - malgré notre passion pour le 7ème Art - à souligner sur la toile) endossent - le temps d'un film - le costume de cette "misère"- véritable visage d'une Amérique en perdition - d'autres saluent le travail de ces cinéastes qui veulent livrer au cinéphile un cinéma "d'intelligence" et dresser un tableau saisissant de notre société actuelle ! "Joe" ne déroge pas à la règle, David Gordon Green livre un long-métrage social, pas exempt de quelques défauts (j'y reviendrai plus tard) où la violence est, avant tout, morale.

Le rêve américain est que pure illusion en ces difficiles années 2000, l'histoire de ces deux égarés un ex-taulard et un gamin de 15 ans en offre la meilleure preuve. Il ne fait plus bon vivre au pays de l'oncle Sam pour un plus grand nombre d'entre eux, et pourtant Joe Ransom veut y croire quand il prend sous son aile protectrice le jeune Gary. Il trouve en l'adolescent cette rédemption tant attendue d'un homme résolument bordeline, qui a toujours du mal à refermer ses propres blessures. De sa narration brutale, David Gordon Green fait ressortir toute cette "saleté" ambiante, difficile à regarder, à digérer. Bien que lent (le début est proche du documentaire), le film nous plonge dés lors dans un paysage abîmé, "rouillé" à l'image de toutes ces carcasses de voitures, de tous ces détritus, de ces maisons délabrées qui habillent une ville texane et ses forêts autant que les âmes désoeuvrées qui y résident. Si le film de Scott Cooper "Out of The Furnace" m'avait interpellé (voir la critique http://christianbalefan.over-blog.com/2014/03/les-brasiers-de-scott-cooper.html ) par son terrible constat social, "Joe" va beaucoup plus loin, appuie davantage sur cette détresse, au regard de deux scènes d'une brutalité fulgurante mais sommes toutes banales, il n'y a qu'à regarder nos infos ! A la fois sauvage et belle, l'oeuvre de Green se pare d'une mélancolie à la classicisme sobriété où une nouvelle fois Cage prouve à ses nombreux détracteurs qu'il est et restera toujours un excellent tragédien. Son joe Ransom s'avère complexe, ni tout blanc ni tout noir (en rappel à sa magistrale interprétation de "Leaving Las Vegas") accompagné du jeune Tye Sheridan ("Tree Of Life", "Mud") qui ne choisit pas la facilité au regard de ses précédents rôles : un grand à en devenir ? Seul, l'avenir nous le dira. Mais bien que la réalisation de David Gordon Green demeure convaincante dans son réalisme âpre tout aussi bien que dans sa pure contemplation très "malickienne", comme je l'ai précisé - au-dessus - son long-métrage (assez proche du travail de Jeff Nichols pour "Mud) souffre d'un misérabilisme quelque peu démonstratif sauvé par le jeu de tous les acteurs et d'une fin complaisante; à l'instar d'un " No Country For Odl Men" ou d'un "The Road" oeuvres littéraires de McCarthy, foncièrement noires jusqu'à la dernière virgule. Mais cela n'enlève en rien l'excellence de son exécution (d'où mon regret de l'avoir raté à sa sortie en salle) pour peu que l'on apprécie un cinéma à l'émotion rude qui n'épargne en rien le spectateur, le mettant face à ce qu'il y a de plus terrible : l'alcoolisme, la perte de tous repères éducatifs, affectifs, l'innocence bafouée, le chômage, l'individualisme, la pauvreté toujours plus grandissante, les laissés pour compte.

Thriller puissant "Joe" prend aux tripes; dans une Amérique paumée où le cruel parfum de l'alcool se mêle aux espoirs humains, s'il y a bien une formidable rédemption à relever, c'est celle de l'immense Nicolas Cage, toujours Meilleur parmi les Meilleurs : pour le coup, MERCI au cinéaste David Gordon Green de l'avoir magnifiée !!!!

" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!
" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!

Pour ceux (celles) qui hésiteraient encore, je ne peux que leur conseiller de visionner le long-métrage de David Gordon Green, actuellement dans les bacs. Dans sa forme Blu Ray, au-delà du film, les bonus (pour une fois) s'avèrent très intéressants dont un making-of et un documentaire sur l'écrivain Larry Brown.

Mais si dans ma critique, je relève avant tout l'impressionnante prestation de Nicolas Cage, je voudrais féliciter le cinéaste Gordon Green pour avoir fait le choix d'un grand nombre d'amateurs dans le film (rares sont les réalisateurs à le faire) dont un tout particulièrement : Gary Poulter qui interprète avec brio le rôle du père alcoolique de Tye Sheridan. J'ai été bouleversé d'apprendre que cet homme était un véritable S.D.F qui, depuis toujours, rêvé d'embrasser la carrière d'acteur. N'ayant pas eu un parcours de vie facile, alcool, drogue... (à l'image de son triste personnage) Poulter réussit à dégoter quelques petits rôles et c'est grâce à un casting sauvage (son troisième) qu'il est choisi - Gordon Green privilégiant de vrais "gueules" authentiques, qu'il déniche dans les rues - Tout ce qu'il en découle, c'est qu'il s'y cache des trésors de comédiens comme Poulter. Face à Nicolas Cage (et fort de son propre passif) il s'impose et démontre que la comédie et la dramaturgie n'ont nullement besoin de grands cours de théâtre (ou formations en tous genres), le talent étant inné dès la naissance : on l'a ou on l'a pas. Et ce sacré bonhomme en avait à revendre (Cage, pris d'affection pour l'homme, le soulignera dans plusieurs de ses interviews), un très bon acteur à en devenir dont, malheureusement, le tragique destin en décidera autrement : la police retrouvera le corps sans vie de Gary Poulter le 19 février 2013 (deux mois après la fin du tournage) dans un lac. La veille, l'homme avait été admis à l'hôpital pour une intoxication éthylique. Triste et regrettable, à l'image de l'Amérique d'Obama.

DAVID GORDON GREEN

DAVID GORDON GREEN

" JOE : CAGE ENFIN DE RETOUR " !!!!

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" MOISE/BIJOUX ET COSTUMES " !!!!

Publié le par Mina

" MOISE/BIJOUX ET COSTUMES " !!!!

Facebook a mis en ligne les superbes costumes, meubles et bijoux de l'Exodus de Ridley Scott. Pour le plaisir des yeux. La promo commence a démarrer aux Etats-Unis, voici les photos et deux pics d'un Christian Bale en super forme (et en mode Jésus ^^) pour une des nombreuses interviews auxquelles l'acteur gallois (et le reste du prestigieux casting) se prépare (THANK DINA http://baleheadsblog.com/ ) Lien Facebook https://www.facebook.com/media/set/?set=a.270974936447152.1073741830.123415967869717&type=1

" MOISE/BIJOUX ET COSTUMES " !!!!
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THANK YOU VERY MUCH DINA :)
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RAJOUT/NOUVEAUX PICS

" MOISE/BIJOUX ET COSTUMES " !!!!
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MISE A JOUR DU 17 SEPTEMBRE

Nouvelle featurette : voir lien http://www.youtube.com/watch?v=DkJStmqo7MI

" MOISE/BIJOUX ET COSTUMES " !!!!

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" MADEMOISELLE JULIE / FIEVREUSE COMPLEXITE DE L'AME HUMAINE " !!!!

Publié le par Mina

" MADEMOISELLE JULIE / FIEVREUSE COMPLEXITE DE L'AME HUMAINE " !!!!

"Miss Julie" (Mademoiselle Julie) a été réalisée par Liv Ullmann. Sortie en salle le 10 septembre 2014.

JESSICA CHASTAIN/Mlle JULIE

JESSICA CHASTAIN/Mlle JULIE

COLIN FARRELL/JOHN

COLIN FARRELL/JOHN

SAMANTHA MORTON/KATHLEEN

SAMANTHA MORTON/KATHLEEN

1890, Irlande. Tandis que tout le monde célèbre la nuit des feux de la Saint Jean, Mademoiselle Julie et John, le valet de son père, se charment, se jaugent et se manipulent sous les yeux de Kathleen, la cuisinière du baron, jeune fiancée de John. Ce dernier convoite depuis de nombreuses années la comtesse voyant en elle un moyen de monter dans l’échelle sociale.

" MADEMOISELLE JULIE / FIEVREUSE COMPLEXITE DE L'AME HUMAINE " !!!!
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" MADEMOISELLE JULIE / FIEVREUSE COMPLEXITE DE L'AME HUMAINE " !!!!

"Les hommes sont toujours sincères, ils changent de sincérité, voilà tout" (Paul Tristant Bernard"). Quelle excellente citation qui sied à merveille au personnage de John/Colin Farrell qui n'aura de cesse de jouer de cette sincérité changeante pour mieux piéger (et se faire piéger) celle par qui le drame arrive : Miss Julie.

Liv Ullmann avait le désir, il y a quelques années de pouvoir interpréter la célèbre Mademoiselle Julie de l'écrivain (dramaturge et peintre) suédois August Strindberg, au final la célèbre muse du célébrissime cinéaste Bergman se retrouve derrière la caméra, offrant les traits de cette demoiselle - perdue dans les tourments d'une existence privilégiée qui l'oppresse - à une Jessica Chastain au teint diaphane, et au diapason de son Art. Il est toujours très difficile de transposer le 6ème Art au 7ème Art, sans recevoir les foudres de certains(es) cinéphiles peu enclins à se laisser porter par ce genre filmique, jugé trop statique pour le grand écran. Pour ma part, le pari est plus que réussi : Liv Ullmann délivre une oeuvre fiévreuse, emplie de sentiments exacerbés où toutes les complexités hommes/femmes se déchaînent, se font face puis s'affrontent. Tour à tour dominé/dominant, au cours d'une nuit, deux êtres que tout oppose, rêvant d'une vie pour laquelle ils ne seront jamais destinés - sur le regard passif d'une troisième protagoniste, la cuisinière et fiancée de John, Kathleen/Samantha Morton, parfaite - de par leur condition sociale, leur éducation, ne pourront éviter l'inévitable : au jeu de la séduction/répulsion, Melle Julie y perdra ses ailes.

Comme je l'avais précisé dans la news sur Miss Julie, étant totalement hermétique (oui, j'ose l'avouer) au cinéma de Bergman http://christianbalefan.over-blog.com/2014/07/jessica-chastain-la-julie-de-liv-ullmann.html, j'avais très peur de ne pouvoir adhérer à l'entreprise de son égérie Liv Ullmann, et bien que l'ombre du cinéaste plane la majeure partie du temps dans l'oeuvre cinématographique de cette dernière, la réalisatrice se démarque par sa propre personnalité plus ardente, plus passionnée; n'ayant crainte de laisser exploser toutes les émotions, à l'instar d'un Bergman dont l'expression (les conflits) de l'âme humaine se murait dans de longs silences (certes parlants) mais trop silencieux !

Bien que présentée tout au début du récit comme un être fragile au comportement étrange : Miss Julie/Jessica Chastain boit, danse, se mélange avec ses "petites" gens, espérant se libérer de son "riche" carcan; mais en en fait, la Belle est une jeune femme fascinée par la mort depuis l'enfance : un romanesque morbide - privilège des nobles - dont elle se nourrie. Manipulant son petit monde, elle se retrouve face à John/Colin Farrell, un valet souffrant de sa condition de domestique, animé par un désir de réussite, assoiffé de vie, qui voit en sa maîtresse LA SOLUTION à ses vils objectifs. Tout aussi escamoteur que sa DAMOISELLE, il se jouera de la crédulité et du fantasque de cette dernière pour la séduire : conquise, Miss Julie s'offre à son valet, le piège se referme.

De ce huit-clos étouffant où Liv Ullmann offre quelques superbes parenthèses champêtres, son oeuvre livre une réalisation tout en sobriété, un affrontement verbal à la cruelle beauté, et le verbe trouve son excellence dans un récit portée par le talent des deux acteurs principaux : magnifique parité homme/femme, cruellement absente depuis quelques années au cinéma. Colin Farrell trouve ici son plus beau rôle : une composition impressionnante mais difficile, car bien que présenté sous les traits d'un homme terriblement ambitieux, il n'en demeure pas moins prisonnier d'un passé douloureux, de ses propres questionnements et ressentis. Son visage épouse diverses expressions, présentant un être bipolaire dont le retour du Maître de l'imposante demeure, scellera son avenir, tout comme celui de Julie/ Jessica Chastain. Si sa première véritable interprétation dans "Tree Of Life" de Terrence Malick, la comédienne laissait déjà apparaître les prémices d'une future grande tragédienne, Miss Julie la révèle totalement. Depuis ce début d'année, j'ai, tour à tour, vu la plupart des interprétations des plus importantes actrices actuelles, que ce soit Cate Blanchett désoeuvrée pour "Blue Jasmine", Julianne Moore détonante pour le dernier Cronenberg, Amy Adams (bien que parfaite) pour le surestimé (et insupportable) "Américan Hustle", Marion Cotillard - pour ma part - toujours aussi médiocre, Tilda Swinton décalée et étonnante " The Grand Budapest Hotel", Eva Green trop invisible, dommage "Salvation", Charlotte Gainsbourg excellente "Nymphomaniac", Scarlett Johansson délicieusement amusante "Her", Angélina Jolie "Maléfique", elle , une comédienne ????, Sandra Bullock dans l'espace, toujours aussi agaçante. Résultat : Jessica Chastain les bat toutes à plat couture. Au travers de cette comtesse, elle sublime l'oeuvre de Ullmann, déploie une palette d'émotions : de sa haine pour les hommes entretenue par sa défunte mère, aux frontières de la démence, prête à la soumission totale jusqu'à son inéluctable acceptation; à l'image d'une scène où son gracile visage ensanglantée se pare d'une blancheur maladive, témoin de la perte d'un vain et illusoire pouvoir qu'elle croyait détenir. La présence et la qualité du jeu de la comédienne électrise le long-métrage (et le public) de Liv Ullmann.

Jugée à l'époque très subversive de par son propos - la lutte des classes dont l'espoir des individus à vouloir à tout prix fuir une certaine condition sociale, soit-elle pauvre ou riche - la pièce de théâtre du dramaturge suédois Strindberg dépeignait tous les sentiments de l'être humain aux prises avec les convenances (religion, sexe, éducation, milieu) faisant de son propos - au travers du portait virulent et violent d'un homme du peuple et d'une jeune comtesse - une analyse pessimiste où la domination, le pouvoir, l'orgueil, la solitude, la mort puis le mépris de l'autre régnaient en maître.

Liv Ullmann magnifie à l'écran ce tragique récit, le spectateur se laisse emporter dans ce monde d'un autre temps où les contradictions, les faux-semblants, les revirements d'humeur, les fausses/vraies vérités, les réflexions, les désirs de ces deux êtres maintiennent le suspens. Mais à y regarder de plus près, rien n'a véritablement changé de nos jour ; un thème intemporel où l'être humain fantasme toujours et encore sur des chimères qui demeurent, pour la plupart, pures illusions : Quoique que l'on désire, que l'on espère, personne - tout comme Miss Julie et John - n'échappe vraiment à son destin !!!!

LIV ULLMANN
LIV ULLMANN

LIV ULLMANN

" MADEMOISELLE JULIE / FIEVREUSE COMPLEXITE DE L'AME HUMAINE " !!!!

"Savez-vous de quoi le monde à l'air, vu d'en bas...Vous ne le savez pas ! c'est comme les éperviers et les faucons dont on voit rarement le dos parce qu'en général, ils planent là-haut."

MADEMOISELLE JULIE - extrait - (AUGUST LINDBERG)

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" MOISE / NOUVEAU POSTER PROMO + NOUVELLE FEATURETTE " !!!!

Publié le par Mina

MOISE/ART VISIONNAIRE

MOISE/ART VISIONNAIRE

Aucune, pour l'instant, nouvelle deuxième B.A mais la promo bat son plein avec un magnifique nouveau poster de l'Exodus de Ridley Scott et une (petite) photo de Sigourney Weaver !!!!

RAJOUT DU 10 AOUT : nouvelle vidéo du tournage de Moïse. Comme d'hab, ni moi ni 007bond n'ont regardé cette nouvelle featurette; à cette allure-là, tout le monde aura vu l'essentiel des coulisses, voire carrément le long-métrage. Si certains réalisateurs maintiennent le suspens jusqu'au bout, je trouve que Scott insiste un peu trop, même beaucoup trop (peur de l'échec après quelques films décevants ???) avec toutes ces petites vidéos. Voici le lien comme promis pour les aficionados d'Exodus, mais j'espère qu'après la deuxième B.A, la production s'arrêtera là; c'est plus de la promo, c'est presque du matraquage, et pourtant j'attends avec impatience la confrontation Bale/Edgerton http://msnvideo.msn.com/?channelindex=5&ocid=mohfpS2L#/video/6a515786-949c-4e4f-8ba6-0f49619b8e54 !!!!

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