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Bilan des Oscars et des Césars 2011 !!!

Publié le par 007bond

Cérémonie décevante pour les Oscars 2011 qui n'aura pas joué la carte "risque";  une émission somme toute banale, trop académique et plus que prévisible : BLACK SWAN reste, pour moi, le véritable renouveau du cinéma américain !

- MEILLEUR FILM/ Le Discours du Roi

- MEILLEUR REAL/ Tom Hooper - Le Discours du Roi

- MEILLEURE ACTRICE/Natalie Portman - Black Swan

- MEILLEUR ACTEUR/COLIN FIRTH - Le Discours du Roi

- MEILLEUR ACTEUR SECOND ROLE/CB - The Fighter

- MEILLEURE ACTRICE SECOND ROLE/Melissa Leo

- MEILLEUR FILM ANIMATION/ Toy Story 3

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A l'instar, la cérémonie des Césars nous a offert une soirée des plus agréable avec 2 césars bien mérités pour Michael Londsale et Eric Elmosnino.

- MEILLEUR FILM/Des Hommes et des Dieux

- MEILLEUR REAL/Roman Polanski - Ghost Writer

- MEILLEUR ACTEUR/ Eric Elmosnino - Gainsbourg (une Vie Héroïque)

- MEILLEURE ACTRICE/Sarah Forestier - Le Nom des Gens

- MEILLEUR ACTEUR SECOND ROLE/Michael Londsale - Des Hommes et des Dieux

- MEILLEUR ACTRICE SECOND ROLE/Anne Alvaro - Le Bruit des Glaçons

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127 heures !!!

Publié le par 007bond

"127 HEURES" a été réalisé par Danny Boyle et sortie sur les écrans le 23 février 2011. Au casting:

JAMES FRANCO/AARON RALTSON

" Le 26 Décembre 2006, Aaron Raltson, un jeune homme de 27 ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah..."

Aprés un SLUMDOG MILLIONAIRE niais et décevant, Danny Boyle revient avec 127 heures, un sujet plus en accord avec le style du réal anglais. Qu'en est-il ? réponse dans la critique.

Se basant sur le vraie récit d'un jeune alpiniste, Aaron Ralston qui par obligation, s'amputa le bras droit pour survivre. 127 heures entraîne - à la simple lecture du résumé - bons nombres de réflexions dont celle : jusqu'où serions nous capable d'aller pour vivre ? Si la 1ère demi-heure met en avant - péniblement - Aaron, le long-métrage prend toute sa dimension dans l'heure restante. Emprisonné, enfermé, James Franco lutte au contact d'une caméra survitaminé, réelle actrice et alterego, pour retrouver sa liberté. Ce contraste entre le mouvement des plans et le combat intérieur du personnage permet  au réal d'inséminer le passé avec le présent où le destin et la redemption prennent le dessus sur la survie. C'est ici que se dessine le problème majeur : si le tout est convaincant autant dans sa réalisation que dans son écriture, il divisera le public; pour ceux qui espèrent retrouver les angoisses et les sueurs froides "chères"  à Boyle seront très vite déçus. 127 HEURES emprunte le même chemin qu'un INTO THE WILD de Sean PENN : une ôde à l'humanité, à l'amour de ceux qui vous entourent, un monde où "vivre simplement" serait le leitmotiv. Le film se perd dans ce long et ennuyeux débat sans surprise; ceci porté à un tel paroxysme : telle la fameuse scène du "bras amputé' totalement décrédibilisée. Ne reste qu'un James Franco ayant du mal à soutenir 1H30 de film rien que sur sa prestation.

127 HEURES est bien loin de mes attentes : exit l'angoisse, la clautrophobie, la survie... Danny Boyle signe un long-métrage sympathique, trop "gentillet" et convenu. Certains hurleront au génie, d'autres remarqueront qu'il ne suffit pas de prendre le sujet à l'envers - montrer la vie quand il ne reste plus que la mort - pour rendre ce 127 HEURES innovant : il s'inscrit aisément dans la lignée d'un INTO THE WILD; on adhère ou pas !!!

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AARON RALSTON

AARON ET SA FEMME

A la fameuse question test : a-t-il vraiment l'intention de s'attaquer à l'Everest. La réponse est clair : "C'est non. Plus envie de se faire mal, de grimper pour de mauvaises raisons. Mon plaisir est, désormais, de partager mon temps avec mon fils, ma femme, en vivant de mes rentes médiatiques et à continuer à parcourir cette nature que j'adore mais sans excès!!!"

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The Social Network !!!

Publié le par 007bond

"The Social Network" a été réalise par David Fincher et sortie sur les écrans le 13 octobre 2010. Au casting:

JESSE EISENBERG/MARK ZUCKERBERG

JUSTIN TIMBERLAKE/SEAN PARKER

ANDREW GARLFIEL/EDUARDO SAVORIS

"Mark, plaqué par sa petite amie, pirate le système informatique de l'université de Haward pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus...Il affiche le site Facemash, le succès est immédiat..."

Qui dit David Fincher, dit SEVEN, FIGHT CLUB, ALIEN 3, ZODIAC, voir pour certains BENJAMIN BUTTON; Aujourd'hui Fincher s'attaque à l'un des plus grands concepts s'immisçant dans la vie de Mr et Mme tout le monde : FACEBOOK.

Fléau pour les uns, innovation pour les autres : Social Network dévoile le personnage " se cachant" derrière ce fameux réseau en la personne de Mark Zuckerberg, petit génie, révolutionnaire pour son époque, jeune homme détestable... D'une écriture frénétique et diabolique à souhait, le long-métrage joue le jeu du cynisme et offre une 1ère heure détonante. On est entraîné telle une toupie chaotique; les informations débordent frisant l'overdose. L'univers s'installe avec malice et une certaine ingéniosité "chère" aux films de mafia. Tout paraît suspicieux, les rivalités font rage, prêtent - à tout moment - à exploser à la moindre parole.

Passez cette "tempête maîtrisée", la 2ème partie atténue toute cette fougue de création et se recentre sur les angoisses, les travers d'un système, les désillusions, les erreurs. Si celle-ci s'avère plus classique, moins captivante, elle a - au final -  le mérite de dévoiler les maux de chaque protagoniste et le revers d'une médaille imposante et trop puissante

THE SOCIAL NETWORK impressionne par sa force hypnotique, ses rouages scénaristiques huilés " du feu de dieu", ses dialogues et réflexions cinglantes. Sûrement pas le Chef-d'Oeuvre attendu mais, un très bon moment de cinéma : UN TOUR DE FORCE SIGNE DAVID FINCHER !!!

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Black Swan !!!

Publié le par 007bond

"Black Swan" a été réalisé par Darren Aronofsky en 2010 et sortie sur les écrans le 9 février 2011. Au casting :

NATALIE PORTMAN/NINA

VINCENT CASSEL/THOMAS LEROY

BARBARA HERSHEY/ERICA

MILA KUNIS/LILLY

WINONA RYDER/BETH MACINTYRE

"Dans une troupe du New-York City Ballet, Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des Cygnes".

Quand la danse rencontre Darren Aronofsky, cela donne BLACK SWAN, dyptique du sublime THE WRESTLER où Natalie Portman virevolte dans une valse viscérale et puissante, portés - aussi - par Vincent Cassel, Mila Kunis, Barbara Hershey et Winona Ryder.

Concurrence, mère étouffante, répétition sur répétition...Nina, jeune femme fragile, évolue dans cet univers oppressant. A la recherche de la perfection, elle devra se confontrer au pire : elle-même. Chorégraphie torturée où la douleur et le sublime se mirent l'un et l'autre, se jouent dans un ballet frénétique. Les miroirs, omniprésents, s'amusent de la danseuse; les murmures étourdissent, transportent et deviennent les maux des êtres fantasmés. Nina danse, Nina subit, Nina souffre, Nina pleure, Nina rit, Nina s'effraye, Nina jouit, Nina "devient" l'excès, le tout. Darren Aronofsky explose la frontière de la démesure; il agresse le spectateur et le bouscule. Les genres se confondent, à la fois drame, fantastique et thriller psychologique. Le long-métrage transpose LA MOUCHE de Cronenberg dans l'univers du PSYCHOSE de Alfred Hitchock où Brad Anderson aurait sublimé avec son THE MACHINIST. Le réal américain dessine un nouveau genre, un vent de génie dans une période - trop - codifiée. Natalie Portman devient, alors, cette muse morbide, ce "pantin" articulé par le renfermement : elle n'est plus qu'angoisse et tiraillement.

BLACK SWAN entraine le cinéma au-delà d'un mouvement, d'un sentiment, d'un seul art... Il est le summum, le tout, "cette force qui va"; impénétrable, insaisissable, Chef d'oeuvre sublime où nos sens baignent dans le tumulte d'un ballet sensible. Darren Aronofsky tisse un moment de souffrance, de sensualité, de grâce... BLACK SWAN "est et restera" !!!

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Obsession et démesure !!!

Publié le par 007bond

Né à vienne en 1881, fils d'un riche industriel, Stefan Zweig a pu étudier en toute liberté l'histoire, les belles-lettres et la philosophie. Poète, dramaturge, romancier, il est l'auteur d'essais sur Stendhal, Hölderlin, Dostoïevski, Nietzsche. Grand biographe, cet humaniste excelle aussi dans le genre de la nouvelle. Il s'exile - avec la montée du nazisme - d'Autriche en 1934, se réfugie en Angleterre, puis aux Etats-Unis. C'est au Brésil, en 1942, qu'il se suicide avec sa femme. Il a aussi laissé des biographies de Magellan, Marie Stuart, Marie Antoinette et Fouché, ainsi que sa correspondance.

"J'ai personnellement plus de plaisir à comprendre les hommes qu'à les juger."Stefan Zweig.

 

"La démesure des sentiments"

Quoi de plus terrible de trop choyer pour ensuite totalement ignorer ! Cette petite nouvelle de Stefan Zweig - qui se lit d'une traite - en est le plus bel exemple.

Betsy et son mari, un couple de retraités font la connaissance de leurs nouveaux voisins, les Limpley : autant Mme Limpley est une personne discrète, à l'inverse John Limpley - son époux - est un homme, bien qu'aimable, exubérant, enthousiaste pour tout et rien, d'une vitalité débordante. L'on pourrait croire que Mme Limpley est malheureuse face à cette "tornade" qu'est son homme, il n'en est point. Bien qu'heureuse, difficile de ne pas être épuisée par cette force de la nature. Pour atténuer "ce sur trop", Betsy croit bien faire en offrant au jeune couple un adorable chiot répondant au nom de Ponto. John, fou de joie et comme à son habitude, se jette sur l'animal, le couvrant d'immenses attentions qui transforment, dans le temps, Ponto en une bête capricieuse, fière : il devient le véritable maître de la maison; Limpley n'étant que son humble serf. Mais une nouvelle va tout changer, le jeune couple - après des années - attend leur 1er enfant, une petite fille. Dès lors, Limpley ignore Ponto et, toujours aussi excessif, s'occupe essentiellement de sa petite famille. Délaissé, meurtri, jaloux, l'animal n'aura qu'un seul but : détruire l'ennemi qui lui a pris sa place : l'enfant.

Avec beaucoup de justesse et "fort" de descriptions sur l'obsession, la tyrannie, le "trop", Stefan Zweig dresse un portrait psychologique réussi sur Ponto ainsi que sur John Limpley. Tous les sentiments, les ressentis sont peaufinés avec exactitude et, bien évidemment c'est la psychologie de l'animal qui reste la plus intéressante. Dès son arrivée, au coeur de ce couple, on est saisi par sa capacité à tout s'approprier, avec intelligence, autorité. Zweig, sous sa plume, trouve les mots pour nous faire autant aimer que détester cet animal; et bien que l'on ne peut accepter le drame à venir, à mes yeux, le coupable reste Limpley dont "la démesure de ses sentiments" est la principale meurtrière  !!!

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EXTRAITS

" Humainement Limpley était irréprochable. Il était débonnaire jusqu'à l'excès, il était altruiste et d'une obligeance telle qu'il fallait à chaque instant décliner ses offres de service... Mais ce qui le rendait difficile à supporter, c'était sa façon bruyante et sonore d'être heureux en permanence... Ce qui lui appartenait, ce qui lui arrivait était splendide, était Wonderful..."

"... Au fil des semaines, Ponto grandit... Tout à fait débonnaire de nature, il commença à devenir capricieux dès qu'il prit conscience de sa position  dominante dans la maison, position qui lui fit adopter une attitude fière et arrogante. Il n'avait pas fallu beaucoup de temps à cet animal intelligent et fin observateur pour constater que son maître, ou plutôt son esclave, lui passait toutes ses effronteries..."

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Cotillard dans "The Dark knight Rises "

Publié le par 007bond

Marion Cotillard rejoindra le casting de Batman 3. L'actrice a confirmé sa présence - pour un rôle important - à Nolan. On ne connaît pas encore son personnage : rivale ou amoureuse du chevalier noir ??? Elle se rendra, avec toute l'équipe, mi-juin à Londres pour le début du tournage. C'est la 2ème fois que l'actrice française donne la réplique à CB, ils avaient déjà tourné ensemble dans "Public Enemies" de Michael Mann... A suivre !!!

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"Les 13 fleurs de Nanjing" : Tournage !!!

Publié le par 007bond

Le 1er film multilingue du réal chinois Zhang Yimou - et le plus coûteux du cinéma chinois - dont le tournage a débuté le 10 janvier dernier, prend tournure. Il dirige, actuellement Christian Bale dans le rôle d'un prêtre catholique qui va abriter dans son église un groupe d'étudiantes et de prostituées. Zhang Yimou s'appuie sur un livre dont est tiré les véritables faits du "massacre de nankin". Voici les 1ers pics des lieux du tournage.

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LE MASSACRE DE NANJING

ATTENTION CERTAINES IMAGES PEUVENT CHOQUER

Le 13 décembre 1937, l'armée japonaise entre dans la ville de Nanjing, au centre de la Chine, après un pillonage de 3 jours. Mais tout débute en 1931, lorsqu'un groupe de généraux prennent le pouvoir à Tokyo, envahissent la province chinoise et mettent à sa tête un ancien empereur de Chine Pu-Yi. Hitler, arrivant au pouvoir, dans l'Allemagne de 1933, voit tout intérêt à une future alliance avec les japonais qui, comme lui, sont isolés sur la scène internationale. Forts du soutien des allemands, les japonais prennent prétexte d'un incident sur le pont de Marco Polo, près de Pékin, pour se lancer, brutalement, à la conquête de toute la Chine, le 7 juillet 1937, tout d'abord à Shanghaï puis Nanjing. Ils commencent par le massacre des soldats, puis des prisonniers.

On évalue entre 30.000 et 60.000, le nombre de soldats tués dès les 1ers jours. S'ensuivent le massacre des fonctionnaires puis des habitants. Les soldats, par petits groupes, enlèvent les femmes de tous âges et se livrent à des viols collectifs. C'est à cette occasion, à Nankin, que les japonais mettent en place le système des "femmes de réconfort", séquestrant des femmes de toutes sortes, de toutes conditions dans des bordels de campagne.

Ces exactions encouragées par l'état-major renforcent l'esprit de corps chez les soldats japonais. Les occidentaux s'inquiètent pour la sécurité de leurs ressortissants et de leurs navires mais sans plus, la paix en Europe commençant-elle même à être gravement menacée par Hitler.

"Le Viol de Nankin" est un livre d'Iris Chang, publié en 1997 - en anglais - qui présente cet épisode de la guerre sino-japonaise ( 1937- 1945 ) au monde occidental. "Le viol de Nankin" se place parmi les plus grands crimes contre l'humanité commis au XXè siècle - des éxécutions à grande échelle : éxécutions à la baïonnette, au sabre ou à la mitrailleuse, viols, mutilations. Au total, sans doute, plus de 100 000 victimes ( les autorités chinoises affichent le chiffre de 200 000 ou 300 000 ) - C'est les 6 semaines ( avec CB en tête d'affiche ) que le réal chinois veut dévoiler au monde entier, pour dénoncer cette sombre page de l'histoire chinoise passée sous silence, qu'à l'heure actuelle, le gouvernement japonais persiste à nier son importance. Un long-métrage douloureux qui devrait sortir pour la fin de l'année 2011.

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"Apostille au Crépuscule" !!!

Publié le par 007bond

Michel Onfray, né en 1959, docteur en philosophie démissionne de l'Education Nationale en 2002 pour créer l'Université Populaire de Caen, où il enseigne une "contre-histoire de la philosophie". Auteur d'une trentaine d'ouvrages, admirateur de Nietzche, il propose de réconcilier l'homme et son corps, lui qui envisage la philosophie comme un art de vivre, permettant à l'homme de se débarasser de ses illusions.

"La philosophie, l'art et la religion existent parce que la mort oblige les hommes à inventer des parades pour ne pas avoir à succomber et à trembler d'effroi devant elle". Michel Onfray.

"Cette apostille se propose d'examiner les conditions d'une psychanalyse non freudienne avant Freud, pendant lui, après lui..." Michel Onfray.

Après la parution "Le Crépuscule d'une idole", l'auteur philosophe Michel Onfray, à tort ou à raison, après de virulentes polémiques, publie une synthèse de son pugilat contre la psychanalyse de Freud et non contre la psychanalyse non freudienne.

En pleine lecture du 1er, j'ai marqué une pause pour aller vers la version condensée. Depuis petit, intéressé par la philosophie, la psychanalyse et intrigué par l'adulation de Freud, l'oeuvre de Onfray m'était toute conseillée. Le philosophe retrace le parcours de Freud dont tous les "mots", les "accusations" sont tirées de vraies références - à savoir que celui-ci avait mis sous scellés ou brûlés des détails sur sa jeunesse, ses recherches ainsi que ses travaux, pour qu'aucun biographe ne puisse retracer sa genèse, créant sa propre histoire - on découvre un "Freud" ( propos de Onfray ) :

- Menteur, affabulateur, cocaïnomane dépressif, obsédé par l'onanisme, obnubilé par l'accouplement avec sa mère, couchant avec sa belle-soeur après avoir fait un point de doctrine de son renoncement à toute sexualité sous prétexte d'une sublimation dans la création de la psychanalyse, se sacrifiant à l'occultisme et au spiritisme, inventant des cas n'ayant jamais existé, prenant 415 euros 2010 pour une séance et prescrivant une rencontre par jour, amassant une fortune en liquide échappant au fisc, écrivant en pleine furie nazie que Moïse n'était pas juif et que les juifs étaient des Egyptiens, avouant peu de temps avant la fin de sa vie "qu'on n'en finit jamais avec une revendication pulsionnelle", autrement dit : qu'on ne guérit jamais... Déclarant : acquérir des oeuvres de Nietzche et non de les lire pour ne pas être influencé par le philosophe...

Bien évidemment les pro-freudiens verront que de la malveillance, du mensonge, un débat vain de la part de Michel Onfray ; reste que ces 2 ouvrages sur Freud sont, tous, sauf un simple "j'accuse" sans valeurs et sans fondements : "Apostille au crépuscule" est un écrit passionnant, à lire et à méditer !!!

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EXTRAITS

" Les patients, c'est de la racaille". Freud, qui méprisait le réel auquel il préférait ses fictions, a plusieurs fois signifié qu'il englobait les patients dans ce dédain.

"Les patients, c'est de la racaille, les patients ne sont bons qu'à nous faire vivre, et ils sont du matériel pour apprendre. Nous ne pouvons pas les aider de toute façon"...

" Freud n'a jamais obtenu que des guérisons sur papier. Insoucieux de ce que pouvaient penser les personnes physiques de la trahison du secret professionnel sous des dissimulations qui ne trompaient personne à Vienne, Freud revendique le droit du scientifique à faire fi des problèmes de conscience de ses patients : il travaille pour la science en regard de laquelle tout doit plier..."

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Une seconde chance ?!?

Publié le par 007bond

DIE TÜR ( LA PORTE DU PASSE) a été réalisé par Anno Saul, sortie directement en DVD et BLU RAY

MADS MIKKELSEN/DAVID

JESSICA SCHWARZ/MAJA

"Une étrange rédemption..."

DIE TÜR fait parti de ses films qui réservent, souvent, de très bonnes surprises et pour le coup, c'est réussi !

Cette fameuse porte - très intriguante - met en scène un père de famille David/Mads Mikkelsen - toujours aussi excellent, surtout dans ses silences. Peu d'acteurs, ou pas, arrivent à exprimer la joie, le chagrin, les tourments sans nous saouler de paroles inutiles, d'où mon admiration pour le comédien danois - peu enclin à surveiller sa fille dans le jardin familial, préférant s'amuser avec la charmante voisine. La jeune enfant par mégarde glisse, tombe dans la piscine et se noie. 5 ans plus tard, on retrouve un David dévasté par le chagrin, essayant de retrouver un peu de réconfort chez son ex-épouse; celle-ci le rejette. Meurtri, il erre dans les ruelles glaçées lorsqu'il découvre une étrange porte en bois. Propulsé 5 ans plutôt - le jour de l'accident - il sauve sa fille mais les choses se corsent, il se retrouve face à face avec son double, qu'il tue accidentellement. Pensant avoir une 2ème chance, il fait disparaître le corps pour recommencer une nouvelle vie avec sa famille. Mais tout cela a un prix et tout va tourner au cauchemar. Avec un scénar très original, on plonge dans le mystère le plus complet jusqu'au dénouement.

Stressant, absorbant, non-dénué de poésie et d'amour au-delà de tout ,"DIE TÜR" a tout pour séduire un large public. Qui n'a pas rêver, un jour, d'avoir une seconde chance ?!?

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De Moment en Moment !!!

Publié le par 007bond

Né le 7 novembre 1913, fils d'un ouvrier agricole mort pendant la Grande Guerre, avec sa mère, jeune servante d'origine espagnole, Albert Camus grandit à Alger et obtient son bac en 1932. Après des études de philosophie, il entame,une carrière de journaliste où il se fait remarquer. Il part pour Paris et publie "L'Etranger", roman qui arrive en tête des 100 meilleurs livres du XXème siècle en 1999. Il fonde un théâtre mais, la guerre venant, il intègre un mouvement de résistance à Paris, tout comme J.P Sartre, devenu son ami. Il publie en 1947 " La Peste" et connaît le vrai succès. Son travail s'articule autour du communisme, du drame algérien, du franquisme. L'écrivain reçoit le Prix Nobel de la littérature en 57 et meurt 3 ans plus tard dans un accident de la route.

"Peut-être vaut-il mieux pour dieu qu'on ne croit pas en lui" Extrait : "LA PESTE" ALBERT CAMUS

La Postérité du Soleil est bien plus qu'un receuil poétique. Cette oeuvre littéraire est née de l'amitié qui lia Camus à René Char. Ils projettent d'écrire un ouvrage sur le vaucluse, laissant la trace de leur fraternité.

RENE CHAR

PREFACE : "DE MOMENT EN MOMENT".

"Pourquoi ce chemin plutôt que cet autre ? Où mène-t-il pour nous solliciter si fort ? Quels arbres et quels amis sont vivants derrière l'horizon de ses pierres, dans le lointain miracle de la chaleur ? Nous sommes venus jusqu'ici car là où nous étions ce n'était plus possible. On nous tourmentait et on allait nous asservir. Le monde, de nos jours, est hostile aux transparents. Une fois de plus, il a fallu partir... Et ce chemin qui ressemblait à un long squelette, nous a conduit à un pays qui n'avait que son souffle pour escalader l'avenir. Comment montrer, sans les trahir, les choses simples dessinées entre le crépuscule et le ciel ? Par la vertu de la vie obstinée, dans la boucle du temps artiste, entre la mort et la beauté. "  R.CHAR

Dans les fragments poétiques dont R.Char a écrit, on trouve de magnifiques clichés de la photographe Henriette Grindat, artiste suisse venue pour sublimer les propos, le Vaucluse, L'Isle sur Sorgue; Région où il fait bon vivre et, où à travers les ruelles - le dimanche - on peut se perdre, avec délice, aux milieu de brocanteurs en tout genre et bouquinistes, à la recherche d'une oeuvre rare !

HENRIETTE GRINDAT

Bien que le l'ouvrage soit terminé,  avec la tragique disparition de Camus, le livre apparaitra seulement en 1965. Cette luxueuse réédition permet de dévoiler un contenu oublié de Camus révélant une âme et une graphie aérienne. Aussi mirifique à lire qu'à contempler.

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EXTRAITS

La pierre résiste au vent impérieux, mais cède au pied patient. L'escalier, pourtant désert, parle de son ami au pas lourd, à l'épaule blanchie par le crépi du mur. Tous les soirs, depuis des années, il monte vers un festin de soupe.

Voici le proche lit de l'amour. La place est déjà chaude. On les entend rire, au loin.

Tout le long du chemin, des mûres sucrées et poussièreuses. Voyageur, qui reviens de loin, elles n'apaiseront pas ta soif; le retour est plus aventureux que les départs. Mais la bouche et les mains sanglantes, tu fuiras plus vite devant le soleil, vers l'ombre et le puits. Le premier jour t'attend à la fin des jours.

L'énigme.

Sur le vieux socle lépreux point de statue, tu cherches en vain dans l'herbe sèche un beau corps de pierre. Mais le socle est creux, penche-toi ! au fond du puits respire une eau glacée. Beauté secrète, la seule qui rafraîchisse !

Ici vit un homme libre. Personne ne le sert.

"Quant au bonheur, il n'a presqu'une utilité, rendre le malheur possible" EXTRAITS DE "L'ENVERS ET L'ENDROIT"  ALBERT CAMUS!!!

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