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"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Publié le par Mina

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Quoi de mieux pour célébrer l'une des fêtes les plus réjouissantes de l'année HALLOWEEN pour tous les amateurs (ices) comme vos fidèles blogueurs 007bond et Mina, qu'une goûteuse légende écossaise (qui inspirera un des grands de l'horreur Wes Craven avec sa Colline à des Yeux ) : L'histoire (mythe ou fiction ?!?!?) du cannibale écossais Alexander "Sawney" Bean, bien avant le cultissime Hannibal. Miam, Miam !!!!!!!!!!!!!!!!!!

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Alexander "Sawney" Bean serait le chef d'un clan écossais cannibale composé de 48 membres, né dans l'East Lothian, à quelques miles de Edimbourg, au XVIe siècle. L'allégorie du sinistre personnage demeure une des légendes les plus horrifiques écossaises : ce clan méprisable sèmera la terreur pendant plus de 25 ans en assassinant plus d'un milliers de personnes !

ALEXANDER "SAWNEY" BEAN ET SA FAMILLE
ALEXANDER "SAWNEY" BEAN ET SA FAMILLEALEXANDER "SAWNEY" BEAN ET SA FAMILLE

ALEXANDER "SAWNEY" BEAN ET SA FAMILLE

Il est encore difficile, à ce jour, de savoir si le mythe de cette famille est réelle ou pas mais tout porte à croire qu'au travers de plusieurs éléments, l'histoire ne serait qu'une pure fiction rapportée dans une rubrique d'un célèbre catalogue de crimes de la Newgate prison de Londres "The Newgate Calendar".

Le père de Alexander Bean était un fossoyeur - tailleur de haies à l'occasion - Peu enclin à vouloir reprendre l'entreprise de son paternel, le jeune homme s'enfuit et épouse une femme vicieuse qui partage ses tendances : le vol et le cannibalisme ! le duo machiavélique tend des embuscades aux voyageurs sur les routes, et survit en mangeant les chairs de leurs victimes préalablement saumurées. Avec les années, l'infâme couple s'agrandit, leurs nombreux enfants et petits-enfants naîtront tous de relations incestueuses : huit fils, six filles, dix huit petits-fils et quatorze petites-filles. Loin d'être inquiétée par les bourgs aux alentours, la horde sauvage perpétue ses odieux massacres dont la discrète présence (ayant élue domicile dans une grotte) demeure ignorée des villageois. Mais les multiples avis de disparitions s'accumulent, obligeant la plupart des citoyens des villages à prendre une décision. Le résultat s'avère catastrophique puisque de nombreux innocents (présumés coupables) seront lynchés; Bean continue son obscène cuisine !

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Mais une nuit, lors d'un énième enlèvement, Bean se frotte à un couple de marchands revenant d'une foire. L'époux veut en découdre avec le cannibale, et se révèle être un adversaire féroce armé jusqu'au dent, d'une épée et de deux pistolets. Le clan mutile mortellement la femme mais le mari est sauvé grâce à l'intervention d'un groupe de forains. Le barbare s'enfuit. Désormais découvert, le roi Jacques VI d'écosse lance une chasse à l'homme, passionné par l'étrangeté de cette sordide histoire : cent hommes et plusieurs chiens de chasse partent sur les traces de la sordide famille. Et c'est avant tout, grâce à la présence des chiens que la capture du désormais célèbre cannibale est possible. Se rapprochant de la cachette, les animaux sentent l'odeur pestilentielle qui s'y dégage; la centaine d'hommes amendés par le Roi découvrent toute l'étendue de l'horreur. La grotte, théâtre de tous ces actes innommables, est recouverte de restes de cadavres : certains membres sèchent pendus au plafond, d'autres sont plongés dans des tonneaux, sans oublier l'argent et les bijoux, dérobés à tous ces pauvres malheureux, nichés au fond de l'antre.

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

La famille Bean n'oppose aucune résistance, envoyée directement aux pieds de la prison "Tolbooth" d'Edimbourg. Leurs exécutions s'avèrent lentes et douloureuses : les hommes ont les parties génitales coupées et se vident de tout leur sang jusqu'à ce que mort s'ensuive sous les regards de leurs femmes; puis ces dernières sont brûlées vives. Mais, il manque à l'appel une fille Bean ! Préférant sa liberté, cette dernière (qui avait quitté son clan), avant son envolée, avait planté un arbre, au pied de la sinistre grotte, prénommé le Hairy Tree. Elle est retrouvée puis pendue à une branche du végétal.

Comme je l'ai mentionné dans mon introduction, cette légende est certainement une pure fiction horrifique relatée par le Newgate Calendar qui prenait un malin plaisir à en relayer les faits abjects pour effrayer les lecteurs(ices) du canard. Ils étaient très prisés à l'époque comme les journaux "Penny Dreadfuls" du XIXe siècle, reprenant le même système. Pour confirmer la véracité de ce récit, des hommes seront dépêchés mais on ne retrouvera jamais la trace d' Alexander Bean dans les registres, tout comme les massacres de ces milliers de voyageurs. Malgré tout, le mythe persiste, il est encore impossible d'affirmer que cette légende n'a pas vraiment existé.

Mais n'oublions pas que nous sommes en Ecosse et que les fantômes ont élu domicile : un forgeron et un détective affirmeront avoir vus des apparitions dans la légendaire grotte. Les Ghost en question ne seraient pas la famille Bean mais les voyageurs assassinés, stockés et dégustés :))) D'autres personnes affirmeront que le clan cannibale n'a jamais été exécuté mais emmuré vivant.

Je dois dire que cette "appétissante" histoire m'a plus que passionné; aimant de toute petite tout ce qui se rapporte aux légendes anglo-saxonnes (et aux nombreux films tirés de ces mythes) je ne pouvais ignorer celle-ci; de rajouter qu'Alexander Bean devait son surnom de "Sawney" au fait d'une tradition qui n'a pas perduré : sobriquet désignant tous les hommes écossais (Wiki, Mysterious Britain and Ireland, Légendes histoires et folklore du Royaume-Uni, Legacies history U.K) !!!!

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

"Les cannibales n'ont pas de cimetière."

CITATION DE MARCEL MAIERAN

DEVIANTART

DEVIANTART

LA COLLINE A DES YEUX - WES CRAVEN (1977)
LA COLLINE A DES YEUX - WES CRAVEN (1977)

LA COLLINE A DES YEUX - WES CRAVEN (1977)

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!
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LA COLLINE A DES YEUX - ALEXANDRE AJA (2006)
LA COLLINE A DES YEUX - ALEXANDRE AJA (2006)

LA COLLINE A DES YEUX - ALEXANDRE AJA (2006)

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!
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"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

Il est rare qu'un remake d'une oeuvre culte ose lui flanquer la plus belle des raclées ! mais si "La Colline à des yeux" de Wes Craven reste dans les anales comme l'un des premiers films les plus violents des années 70, Alexande Aja - le petit génie de l'horrifique made in France - relance à lui tout seul en 2006 les multiples remakes, reboot and co, s'offrant au passage le luxe de délivrer une nouvelle version au travers d'une réélecture intelligente.

Wes Craven, en 1977, se lance dans la réalisation de "La Colline à des yeux" après avoir lu l'horrifique récit de l'écossais cannibale Alexander Bean. Il reprendra le thème du mythe en le transposant dans le monde moderne : une famille en vacances vont plantés leur "caravane" dans une zone d'essais militaires dans le désert. Leur virée va vite tourner au cauchemar, ils devront affronter une curieuse famille de mutants cannibales qui vivent cachés dans les collines. Pour être franche, même si Craven réussi, malgré une très mauvaise qualité filmique évidente (le cinéaste emploiera les moyens du bord avec des caméras empruntées à un réal de cinéma porno, ceci expliquant cela) à instaurer une angoisse palpable grâce - avant tout - à la présence d'un des acteurs/mutants, Michael Berryman, on ne peut pas dire que j'en garde un souvenir impérissable. Mais il faut rendre à César ce qui appartient à César, le cinéaste impose, pour la toute première fois, plusieurs genres : le Survival, le gore ( pour la petite histoire : jugé trop violent et censuré, un nouveau montage - plus soft - sera imposé à Wes Craven) et le Slasher qui n'existait pas à l'époque.

Il faudra attendre Alexandre Aja et son remake de 2006 pour découvrir une oeuvre dérangeante. Fort d'une mise en scène efficace, le réalisateur français confirme son talent de grand manipulateur de l'horreur. Et son oeuvre peut s'arroger le droit d'être le vrai film d'épouvante par excellence. Décomplexé, Aja n'hésite pas à affirmer sa vision trash ainsi que sociale, brute de décoffrage;tout en dosant judicieusement un malaise toujours plus grandissant dont découlera des scènes d'une extrême sauvagerie. L'attachement aux personnages est immédiat, une autre clef importante de la réussite de ce judicieux remake.

Surpassant la version de 1977, le jeune cinéaste plonge son public au coeur d'une Amérique bestiale, viscéralement jouissive, et confirme tout le bien que je pense de lui depuis ses tous débuts, presque un zéro sans faute dans le parcours cinématographique du petit français : Quand t'es dans le désert depuis trop longtemps......!!!!

PEINTURE NOIRE DE FRANCESCO GOYA (Saturne dévorant un de ses fils 1819 - 1823)

PEINTURE NOIRE DE FRANCESCO GOYA (Saturne dévorant un de ses fils 1819 - 1823)

En ce 31 octobre 2014, le blog souhaite un joyeux Halloween à vous tous et toutes qui viennent nous suivre régulièrement ainsi qu'à nos plus fidèles lecteurs(ices) et commentateurs(ices) : Dasola, Chippily, Dina (Thank you very much) Alex, Florent et Joe ^^ MERCI POUR VOTRE FIDELITE, et un grand d'oeil de la famille Simpson et du Joker à mon co-blogueur 007bond pour clôturer cet article "Spécial Frissons" ;)

JOYEUX HALLOWEEN 007BOND

JOYEUX HALLOWEEN 007BOND

"Fantôme. Signe extérieur évident d'une frayeur interne."

CITATION DE AMBROISE BERCE extrait (Le Dictionnaire du Diable)

"AVANT HANNIBAL LECTER LE CANNIBAL, IL Y AVAIT...." !!!!

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"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!

Publié le par Mina

ERIC LACOMBRE (L'isolement)

ERIC LACOMBRE (L'isolement)

La solitude est entrain devenir un des sujets réccurents du nouveau cinéma indépendant, mais dans les années 90, des réalisateurs comme Amos Kolleck, au travers d'une trilogie, avait dressé le portrait d'un délaissement avant tout féminin, débutait en 1997 pour s'achever en 2000. Mais si l'isolation de l'humain en général a fait aussi le bonheur de quelques oeuvres cinématographiques rares, la peinture (tout comme la poésie) l'a exploité, et l'exprime avec simplicité : du 7ème Art au 6ème Art, il n'a qu'un pas et, parfois, les pinceaux impressionnent autant que les mots !

On ne le redira jamais assez, il y a peu le long-métrage "Her" (ICI critique http://christianbalefan.over-blog.com/2014/04/jonze-l-enchanteur.html) avait intelligemment démontré, que l'homme moderne devient chaque jour de plus en plus vulnérable et qu'à l'ère de toutes ses merveilles technologiques où d'un seul clic nous pouvons créer des liens avec des êtres anonymes (voir virtuels) ignorant du même fait un drame ou la souffrance d'un voisin. L'individualisme, l'isolement règnent en maître, créent des freaks où la peur de l'autre les font fuir. L'homme moderne vit au-dessus de lui-même comme une fuite en avant. Il privilégie des principes, des idéaux toujours plus superficiels, consuméristes, narcissiques, égocentriques : un besoin de s'aimer, de s'adorer avant tout , sans vraiment apprendre de son prochain ! à l'image de tweets, instagram qui inondent sans cesse la toile de toutes ces stars décérébrées (nous, adorateurs passifs, idôlatrant faute de ne pas pouvoir vivre leurs vies de chimères) ayant un besoin d'étaler leur bonheur indécent, à l'apparence parfaite; où d'illustres inconnus, eux-mêmes, se pourvoient en quête de leur propre reconnaissance personnelle. Et de ces soi-disant partages, le retranchement de l'être détériore cet infime équilibre psychologique qu'il nous reste, à l'image d'un monde en perte de l'estime de soi, de l'autre, voire pire le respect de la vie. Nous vivons de plus en plus dans un monde artificiel, nous les spectateurs/acteurs - privilégiés ou pas - de cette démoralisation humaine grandissante qui sans un retour aux vraies valeurs humaines signera la fin de notre espèce.

Edward Hooper, David Bacon, Eric Lacombre ou Denise Mangones sont des artistes peintres qui ont souvent mis au coeur de leurs oeuvres picturales cette solitude, cette désespérance qui ne peuvent qu'interpeller et toucher. Voici un petit florilège des plus belles représentations qui m'ont ému avant de plonger dans le touchant parcours d'une Sue, femme égarée dans le Manhattan de Amos Kollek : attention chef-d'oeuvre !!!!

EDWARD HOOPER (peinture 1952)

EDWARD HOOPER (peinture 1952)

EDWARD HOOPER (peinture 1944)

EDWARD HOOPER (peinture 1944)

FRANCIS BACON (peinture de fin 1960)

FRANCIS BACON (peinture de fin 1960)

FRANCIS BACON (peintures de 1946 et de 1949)
FRANCIS BACON (peintures de 1946 et de 1949)

FRANCIS BACON (peintures de 1946 et de 1949)

TOILE L'INDIFFERENCE (peintre inconnu)

TOILE L'INDIFFERENCE (peintre inconnu)

DENISE MANGONES (Peinture de 1956)

DENISE MANGONES (Peinture de 1956)

"Il n'est pire solitude que celle qui naît de l'indifférence des autres. Et chacun peut-être victime un jour de l'indifférence et en souffrir. Alors, pourquoi ne pas tendre la main à celui ou celle qui est seul."

MARTIN GRAY

"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!

"Sue perdue dans Manhattan" a été réalisé par Amos Kollek en 1997. Sortie en salle le 16 septembre 1998.

ANNA THOMSON/SUE

ANNA THOMSON/SUE

Les errances d'une jeune femme seule et sans emploi qui vit a New York. Sue a quitte depuis longtemps sa province, sa famille et ses amis pour New York. Elle a perdu son emploi de secretaire et ne peut plus payer son loyer. Attirante et sexy, elle s'en remet au hasard des rencontres inattendues d'un soir pour soulager sa solitude. Armee d'une tenacite surprenante et d'une grande dignite, elle essaie de nouer des relations d'amitie avec des femmes pour alleger son chagrin.

"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!
"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!
"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!
"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!
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"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!
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"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!
"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!

Amos Kollek est un réalisateur que j'ai découvert lors d'un visionnage au cinéma de minuit de France 3 , en début 2000, qui rendait un hommage à l'exécution du cinéaste, au travers de trois portraits de femmes désoeuvrées dont "Sue perdue dans Manhattan", et de cette trilogie naîtra une vraie connection entre le cinéaste israélite et la comédienne américaine Anne Thomson qui, deviendra l'héroine désespérée de ses trois oeuvres cinématographiques jugées pessimistes.

Dans une ville tentaculaire MANHATTAN, Sue erre à la recherche d'un emploi. Avec assurance et assiduité, elle se présente à tous les postes possibles, s'inventant au passage des diplômes factices mais la petite supercherie ne prendra pas longtemps; après quelques petits boulots éphémères, la jeune quarantenaire, ne pouvant plus payer son modeste loyer, se retrouve seule dans la rue. Plutôt que de se replier sur elle-même, elle discute dans les rues, dans les cafés non pas pour draguer mais avant tout pour communiquer, partager. De ses différentes rencontres, Sue veut capter un amour d'un soir, un journaliste, une étudiante. D'aucunes de ces personnes ne sauront la véritable détresse qu'elle endure. Se jouant des apparences, la jeune femme s'exprime de manière polie, attentionnée envers l'autre, à l'écoute, toujours affable; dégage par ses tenues élégantes, un physique soignée..

Mais la lente descente aux enfers exécute son odieuse mécanique, Sue dépouillée de toute vie sociale, matérielle, affective, élit domicile dans un jardin public. De l'argent qu'il lui reste, elle se nourrit comme elle le peut et désire, à tout prix, sauver les apparences pour ne pas déranger; pour ne pas mettre en évidence ce mal qui va doucement la ronger : l'exclusion ! lorsqu'elle se retrouve dans l'impossibilité de s'offrir un simple café, la jeune femme se dirige de nouveau vers ce square, dernier rempart de son isolation. Sue n'est qu'un visage inconnu parmi tant d'autres ! c'est l'hiver : le manteau hivernal habille l'imposante cité, et sue, le regard blême, sombre dans la solitude la plus extrême, dans l'anonymat d'un Manhattan indifférent. Seule, sur le banc givré de froid, elle ne semble pas se douter que la fin est proche (elle souffre d'hypothermie), et pourtant la mort arrive à petits pas; l'assise de fer gelée, dernière couche de cette douce âme marginalisée, non pas par choix !

le portrait défaitiste de cette belle femme qu'une grande ville individualiste aura broyé de son insensibilité, Amos Kollek en évite le pathos pour mieux démontrer l'horreur passive d'une société qui ne prend plus le temps de tendre la main à l'autre. Des "fantômes" jonchent de plus en plus nos rues, des figures sans noms, qui appellent au secours de par leur détresse mais que nous feignons de pas regarder, de peur - un jour - de devenir l'un d'entre d'eux. Anna Thomson restera l'une de ces expressions les plus vibrantes et les plus parlante de cette solitude : touchante et proche en rappel de mon (et de notre) propre désert !!!!

ARTWORK LEON SPILLART (Pose, Solitude 1901)

ARTWORK LEON SPILLART (Pose, Solitude 1901)

AMOS KOLLEK

AMOS KOLLEK

FINJI (Peinture "La Solitude" 2013)

FINJI (Peinture "La Solitude" 2013)

"Ne me demandez jamais si j'aime..."

AMOS KOLLEK

"DE LA SOLITUDE PICTURALE A CELLE DE SUE PERDUE DANS LA CITY NEW YORKAISE" !!!!

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"CHRISTIAN BALE SERA BIEN STEVE JOBS" !!!!

Publié le par Mina

"CHRISTIAN BALE SERA BIEN STEVE JOBS" !!!!

Ce n'est plus une rumeur (dommage) Christian Bale incarnera bien Steve Jobs, et comme nous l'avions déjà précisé 007bond et moi, nous aurions préféré le voir dans une autre prestation, n'ayant aucune empathie pour le patron d'Apple; de plus ce nouveau biopic (dont nous voyons, pour le moment, aucunement l'utilité, vu qu'il y en a déjà eu un) traversera trois étapes de la vie de Jobs, d'où une question : si, je dis bien SI Danny boyle (ainsi que le scénariste) s'attaque à la dernière partie, la maladie "le cancer" du directeur d'Apple, cela présage une transformation physique pour le comédien Gallois, donc un nouvel effet yoyo qui à la longue peut amener à un énième bouleversement sur sa santé physique. L'âge venant (au vu de toutes ces répétitions), de ce que certains médecins américains ont déclaré : le comédien va de cesse endommager son coeur ainsi que son foie; son visage porte déjà les marques de ce petit jeu dangereux; en même temps, qui suis-je pour remettre en question ses choix artistiques ? personne, et c'est lui, avant tout, que cela regarde ainsi que sa famille. Je salue tout de même le grand professionnalisme - méchamment barré - de cet acteur caméléon, en espérant ne jamais apprendre une mauvaise nouvelle : à force de jouer avec le feu, on peut prendre le risque - avec le temps - de le payer très cher; de rajouter malgré le désintérêt total pour ce Steve Jobs, je suis curieuse de découvrir une nouvelle performance de mon gallois préféré !!!!

CHRISTIAN BALE/STEVE JOBS

CHRISTIAN BALE/STEVE JOBS

DEVIANTART

DEVIANTART

"Je suis la seule personne que je connais à avoir perdu un quart de milliard de dollars en un an...Je puis vous dire que ça renforce le caractère."

CITATION STEVE JOBS

"CHRISTIAN BALE SERA BIEN STEVE JOBS" !!!!

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"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

Publié le par Mina

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

En 2009, 007bond avait voulu donner un souffle supplémentaire à son blog avec une nouvelle catégorie "Au-delà de la pensée" : les films sur l'insolite, l'épouvante...tirés de vrais faits divers. Il avait alors fait la critique de "Amytiville la Maison de Diable" version 1979 (irremplaçable avec James Brolin) et s'était penché sur la véritable histoire. Avec la sortie du long-métrage consacré à la fameuse poupée Annabelle, et dont j'attendrai la sortie en blu ray (je ne me déplace plus pour ce genre que j'affectionne, du fait que la plupart des cinémas de ma région ne le diffuse pas en V.O, sauf exception), je voulais revenir sur The Conjuring, mais avant tout sur les véritables protagonistes, Ed et Lorraine Warren présentés comme des chasseurs de fantômes, chargés entre autre du cas Amytiville.

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

Comme beaucoup, j'ai toujours été fasciné par les histoires surnaturelles auxquelles l'on ne peut rester qu'en interrogation, ne sachant véritablement si cela tient du réel ou du simple canular ! Et pourtant, nombre de faits étranges demeurent troublants, Ed et Lorraine Warren, nos aventuriers américains des "Monstruosités de la nuit" (de leur propre dire) se sont impliqués dans quelques affaires qui glacent, encore aujourd'hui, le sang !

Ed Warren (né en 1926) était un vétéran de la seconde Guerre Mondiale, devenu plus tard un démonologue (l'étude des démons et des croyances liées à ces derniers), auteur et conférencier reconnu, et à ses heures perdues, peintre; quant à sa femme Lorraine, une médium, (née en 1927) était dotée (de toute petite) d'aptitudes psychiques exceptionnelles : utilisant ses pouvoirs extrasensorielles pour ressentir et détecter toutes activités paranormales. En étroite collaboration (le duo se rencontrera à l'âge de 16 ans et 17 ans) le couple fonde - en 1952 - une société la New England Psychic Recheard pour donner de la crédibilité quant à leurs recherches, puis ouvrent un musée de l'occulte The Warren dans leur propre maison, quoi de plus normal ! Ils officieront dans plus de 10 000 cas et devront leur célèbre renommée pour avoir été les premiers chercheurs sur l'Affaire Amytiville ! Loin d'être pris pour de simples fous, le couple justifiera toute la véracité de leur curieuse entreprise en délivrant des preuves à l'appui : photos, vidéo, documents... leur donnant une importante crédibilité.

En 2001, Ed Warren s'évanouit en voulant aller ouvrir la porte à son chat, tombe dans un coma pendant onze semaines, et ne prononcera plus un mot jusqu'à sa mort en 2006. Depuis, Lorraine se consacre en partie à ses petits-enfants (le couple a eu une fille), donne encore des conférences et continue les visites pour les curieux(ses) de son insolite cabinet de curiosités ou devrais-je dire de monstruosités maléfiques !

LE MUSEE DES WARREN

LE MUSEE DES WARREN

ANECDOTE

Ed Warren s'est frotté pour le première fois, dans dans sa petite enfance, à de singuliers phénomènes. Lors d'une interview, il a déclaré : Lorsque ma famille dormait, les portes des placards s'ouvraient et apparaissaient des lumières et visages flottants....les chuchotements d'une vieille femme en colère". Quelques années plus tard, pour pourvoir évacué toute cette tension psychologique, il s'adonnera à la peinture sous l'oeil inquiet de sa femme : l'essentiel de ses toiles représentaient des maisons (bien évidemment hantées); ses croûtes capturées des esprits malfaisants brrrrrrrrrrrrrrrrr

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

PRINCIPALES AFFAIRES

AMYTIVILLE (ICI le lien http://christianbalefan.over-blog.com/article-amityville-maison-ensanglantee-82382929.html en déménageant de Allociné à Overblog, le travail de mon co-blogueur a été chamboulé, il y manque les photos).

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

LOUP-GAROU

En 1983, le couple Warren pratique un exorcisme sur un "démon loup-garou", un certain Bill Ramsey qui aurait mordu plusieurs personnes, persuadé d'être un loup. Il n'y aura aucunes preuves à l'appui prouvant cette dit possession. A ce jour, ce cas soulève nombre de questions restaient sans réponses, et un scepticisme de la part des détracteurs du couple Warren.

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

LUCIFER

Prénommé "Le diable du Connecticut" (retranscrit dans un livre de 1983 de Gérard Fragile), en 1981 Arne Johnson a été accusé d'avoir assassiné son voisin et propriétaire. Les Warren affirmeront avant et pendant le procès que l'homme était possédé par Lucifer. De cette possession démoniaque servant à la plaidoirie de l'avocat, l'accusé sera tout de même condamné.

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

LA FAMILLE SMURL

Jack et Janet Smurl ont fait appel à Ed et Lorraine Warren : leur maison subissait les assauts répétés de phénomènes surnaturels : des cris, des sons, des odeurs, des apparitions. Le célèbre duo a ressenti la présence de trois esprits dont un démon qui aurait agressé sexuellement Jack et Janet Smurl.

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

Le "cas" de la famille Perron est celui qui va devenir l'un des meilleurs long-métrages d'épouvante de ces dernières années "The Conjuring" (2013).

LA FAMILLE PERRON
LA FAMILLE PERRON

LA FAMILLE PERRON

Afin d'offrir un cadre agréable pour leur famille, le couple Perron Roger et Carolyn - non croyants - déménage et achète la maison idéale durant l'hiver 1970, dans l'état de Rhode Island. Dès le premier jour de l'installation, Roger et Carolyn ressentent un malaise. Ils apprennent que Huit générations avaient vécu au coeur de cette bâtisse, témoin impuissante de drames particulièrement violents : plusieurs suicides, des empoisonnements, le viol et le meurtre non-résolu d'une fillette de onze ans, deux noyades et quatre hommes qui mourront mystérieusement de froid. Les Perron comprendront pourquoi le dernier propriétaire en date, leur conseillera de laisser les lumières allumées toutes les nuits !

Au tout début, les Perron pensent avoir la charmante visite ponctuelle de "gentils" fantômes. Grave erreur, si un esprit sent la fleur, un autre embrasse, caresse la joue des enfants Perron ou encore un plus jeune - peut-être un gamin - s'amuse - devant les yeux des petites filles - avec des jouets en bois, propulsant des mini-voitures avec sa main invisible, il n'en est rien, et les spécialistes des sciences occultes Ed et Lorraine Warren vont vite se rendre compte que le mal absolu habite l'humble maison. Les esprits vont devenir agressifs, arrachant les cheveux des enfants, hurlant toutes les nuits, pleurant sans cesse - dont une petite entité qui réclamera sans cesse sa mère - mais un esprit ne saura jamais divulgué par la famille Perron. Lors d'une interview, une des filles (encore à ce jour) refusera de raconter ce que l'entité innommable (de ses propres dires) aura fait subir à toutes les fillettes; seule réponse de sa part : " Disons qu'il y avait un très mauvais esprit masculin à la maison et cinq petites filles."

Mais la plus coriace des entités reste un fantôme prénommée Bethsabée Sherman, une sataniste qui aurait vécu au 19ème siècle et retrouvait pendue à un arbre : elle aurait vécu en paria, accusée d'avoir assassinée son bébé, une petite fille, en offrande à Satan ATTENTION AUX PROPOS SUIVANTS L'enfant aurait été retrouvé empalé avec un objet pointu. Selon d'autres dires, la sorcière auraient eu d'autres bambins - trois - qui trouvèrent la mort à un très jeune âge. Ils ne seront pas les seules victimes, Bethsabée affamera et sanctionnera physiquement son personnel. On retrouvera son corps étrangement solidifié !

BETHSABEE SHERMAN

BETHSABEE SHERMAN

La famille Perron remarque que la sorcière cible certaines des fillettes, notamment Cindy, souvent attaquée et brutalisée, et convoite Roger l'époux : lors de travaux de bricolage , ce dernier sent ses caresses dans le cou, sur les bras et dans le long du dos. L'entité ne supportant pas la présence de Carolyn - la mère de famille- décide de se débarrasser de cette dernière. Les premières attaquent restent légères; mais au fil du temps, empirent, redoublent de violence; d'une simple petite gifle, l'entité l'agresse aux jambes, aux mollets. En sang, Carolyn, bien que paniquée, résiste. Devant la ténacité de la maîtresse de maison, la sorcière prend possession de son corps. En 1974, Les Warren viennent à plusieurs reprises, espérant chasser les esprits maléfiques et pratiquent un exorcisme sur Carolyn; mais la médium reste très inquiète du fait que la famille Perron n'est pas vraiment pratiquante. Elle déclarera : » Vous n’avez que votre foi comme protection. J’ai toujours eu ma foi. La protection de Dieu m’a permis de faire cela. A ce moment là, les Perron n’avaient pas de religion, et c’était très dangereux. »

A la différence du long-métrage américain, les célèbres chasseurs de fantômes ne peuvent libérer la famille Perron de tous leurs démons. Ces derniers fuient, un premier temps la maison, mais devant l'impossibilité de vendre la maison hantée, ils resteront dix ans, supportant les agressions continuelles des entités. En 1980, face à l'insistance de la mère de famille, les Perron quittent définitivement Rhode Island pour la Géorgie.

Depuis 1983, la bâtisse a retrouvé un nouveau propriétaire, témoin lui-aussi de phénomènes inexpliqués.

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

Annabelle, la vrai poupée est le "résultat" d'une autre affaire des Warren. Elle aurait été possédé par un esprit féminin, une petite fille.

Un étudiant en médecine offre la marionnette en chiffon à sa mère. Cette dernière remarque que l'étrange Annabelle change de position et se déplace dans la demeure, soupçonnant la poupée d'agressions corporelles et de vouloir l'assassiner. Le démologue et la médium, lors d'une séance, apprennent que la figurine est sous l'emprise d'une fillette de sept ans dont le corps avait été retrouvé sans vie dans un champ. Un prêtre viendra exorciser la maison et les Warren récupéreront Annabelle, toujours en bonne place dans leur musée. (Wiki, Altered dimensions, Mindshadow, Extraits des fichiers des Warren, extraits du livre "Le Diable du Connecticut").

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

"The Conjuring" a été réalisé par James Wan. Sortie en salle le 21 août 2013.

VERA FARMIGA/LORRAINE WARREN

VERA FARMIGA/LORRAINE WARREN

PATRICK WILSON/ED WARREN

PATRICK WILSON/ED WARREN

LILI TAYLOR/CAROLYN PERRON

LILI TAYLOR/CAROLYN PERRON

RON LIVINGSTON/ROGER PERRON

RON LIVINGSTON/ROGER PERRON

Interdit aux moins de 12 ans

Avant Amityville, il y avait Harrisville… Conjuring : Les dossiers Warren, raconte l'histoire horrible, mais vraie, d'Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée… Contraints d'affronter une créature démoniaque d'une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l'affaire la plus terrifiante de leur carrière…

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

James Wan avec The Conjuring remet au goût du jour un classicisme horrifique, à l'image du cultissime "L'Exorciste" de William Friedkin. Après le succès des Saw et des plus que réussis Insidious (avec Patrick Wilson déjà présent au casting), le cinéaste nous plonge dans un des dossiers du couple Warren : la famille Perron. Alors certes, le long-métrage réunit tous les ponctifs du genre mais c'est la réalisation de James Wan qui en fait toute la différence.

L'intelligence du cinéaste est de replacer la famille au centre de l'innommable, à l'image d'un autre illustre "Poltergeist", ou même le terrifiant "L'Emprise" de 1982. En s'attachant aux faits véridiques - Lorraine Warren s'inscrira en consultante tout le long du tournage - plongeant son scénario dans ces fameuses années 70, il rend d'autant plus réel la terreur que va vivre cette famille tout comme les Warren. Et les femmes redeviennent les principales interprètes, victimes de ces entités démoniaques dont les protagonistes masculins - que ce soit Ed ou Roger le père de famille - demeureront les témoins impuissants. Utilisant le style narratif, stylistique, esthétique des célèbres long-métrages des maisons possédées, James Wan instaure rapidement un rythme soutenu, oppressant : les portes qui claquent, la fameuse armoire qui s'ouvre, les chuchotements, les ombres; tout est là pour que le conteur Wan se délecte de cette mécanique - certes éprouvée par le passé - mais diablement mise en scène par de fulgurantes scènes horrifiques, juste la bonne dose de subtilité pour ne pas réduire son entreprise à une simple et énième série B de l'épouvante : son maître mot, en dévoiler le minimum pour en apprécier toute l'horreur devinée. Et "l'authenticité" James Wan la revendique : avec de superbes plans fixes, un grain tout particulier de l'image pour mettre en avant ce côté vintage, son long-métrage se veut davantage un documentaire dont tous les acteurs(ices), en tête Vera Farminga/Lorraine Warren, Lili Taylor/Carolyn et Patrick Wilson/Ed Warren crédibles renforcent cet effet souhaité et parfaitement maîtrisé.

Oeuvre horrifique "The Conjuring" redonne ses lettres de noblesses au genre : tout l'art, le talent cinématographique de James Wan transparaît au travers d'une ambiance sobre : une sobriété redoutablement efficace, et peu importe le tracé (que beaucoup ont reproché) ou le schéma plus que classique de "The Conjuring", ce long-métrage demeure une brillante immersion maléfique !!!!

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
JAMES WAN

JAMES WAN

ON THE SET

Photos de Vera Farmiga avec Lorraine Warren et le groupe de jeunes comédiennes avec les vrais filles "Perron".

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

"Le Diable existe. Dieu existe. Et, pour nous, en tant que personnes, notre destinée dépend de ce que nous décidons de suivre."

CITATION DE ED WARREN

"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!
"CONJURING, LORRAINE ET ED WARREN : INFESTATION DU BIABOLIQUE !!!!

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"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!

Publié le par Mina/007bond

"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!

Comme nous l'avons écrit dans d'anciens billets, nous ne montrerons plus de spots publicitaires ou de prochaines (peut-être) B.A, mais le site officiel d'Exodus http://www.exodusgodsandkings.com/#home vient de dévoiler le principal casting en quelques photos dont quatre inédites (et en costumes), avec une mention spéciale pour la superbe actrice iranienne Golshifteh Farahani que j'avais découvert dans "Syngué Sabour de Patience" (j'en ferai la critique dans la bio consacrée à l'excellente comédienne) qui interprétera la femme de Ramsès/Joel Edgerton : beau rendu Monsieur Scott !!!!

"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!

"Dans ce temps-là, je vous dis : je ne peux à moi seul, vous portez."

PAROLE DE MOISE AU PEUPLE JUIF

"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!
"MOISE : NOUVEAUX PICS" !!!!

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"STEVE JOBS : RUMEUR 2 POUR CHRISTIAN BALE" !!!

Publié le par 007bond/Mina

"STEVE JOBS : RUMEUR 2 POUR CHRISTIAN BALE" !!!

Après avoir balancé sur la toile, il y a quelques mois, un futur (peut-être) duo Fincher/Bale pour un nouveau biopic sur Steve Jobs, la rumeur bat à nouveau son plein. Nous venons d'apprendre qu'un autre comédien, pressenti pour le rôle, vient tout juste de se désister : son nom, je vous le donne en mille Leonardo DiCaprio ! On ne pourra pas dire que ces deux meilleurs ennemis ne se tirent pas la bourre avec une petite - comme d'hab - légère avance en ce qui concerne le comédien américain face au gallois (je rêve le jour où un réal aura l'audace de les faire travailler en duo). Selon une info de Sony, Chistian Bale est à nouveau dans la course, avec un changement de réalisateur puisque Danny Boyle devrait remplacer David Fincher (dommage). N'étant pas particulièrement intéressé par ce projet - on a déjà eu droit à un biopic sur le patron d'Apple - c'est sans grande conviction que je mets cette nouvelle spéculation, seul petit hic : le comédien gallois aimerait tourner ce biopic, avant de se lancer dans une nouvelle franchise (et une de plus) adaptée d'un roman de John MacDonald, créateur d'un célèbre détective Travis McGee (ICI le lien http://christianbalefan.over-blog.com/2014/07/christian-bale-en-mode-detective.html). Les pourpalers ne font que commencer, et préférant nettement voir le comédien en mode détective, j'espère que ce dernier abandonnera l'univers de la célèbre pomme !!!

"STEVE JOBS : RUMEUR 2 POUR CHRISTIAN BALE" !!!

"Picasso disait : Les bons artistes copient et les grands artistes volent, et nous n'avons aucune honte à l'idée de voler les grandes idées."

CITATION DE STEVE JOBS

"STEVE JOBS : RUMEUR 2 POUR CHRISTIAN BALE" !!!

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"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!

Publié le par Mina

"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!

"Gone Girl" a été réalisé par David Fincher. Sortie en salle le 8 octobre 2014.

BEN AFFLECK/NICK DUNNE

BEN AFFLECK/NICK DUNNE

ROSAMUND PIKE/AMY DUNNE

ROSAMUND PIKE/AMY DUNNE

CARRIE CONN/MARGO DUNNE

CARRIE CONN/MARGO DUNNE

KIM DICKENS/L'OFFICIER BONEY

KIM DICKENS/L'OFFICIER BONEY

NEIL PATRICK HARRIS/DESI COLLINGS

NEIL PATRICK HARRIS/DESI COLLINGS

TYLER PERRY/TANNER BOLT

TYLER PERRY/TANNER BOLT

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?

"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!

"Derrière les apparences se dissimulent parfois la plus noire des âmes" et c'est bien cela que David Fincher, l'amoureux des âmes torturées, délivre dans son dernier long-métrage. De cette autopsie méticuleusement orchestrée d'un couple, en apparence, bien sous tous rapports, le cinéaste fait sauter le délicat vernis conjugal pour mieux mettre en exergue la valse des illusions !

Plutôt que de m'en tenir à une simple critique, ayant lu tout d'abord la diabolique exécution littéraire de Gillian Flyn (ici le lien http://christianbalefan.over-blog.com/2014/10/gone-girl-les-apparences-l-amour-vache.html), je trouve intéressant de mêler les deux entreprises, stylistique et cinématographique, étroitement liées; d'où l'intérêt de le souligner car il est plutôt rare qu'un réalisateur, comme David Fincher, respecte aussi scrupuleusement l'oeuvre d'un auteur. Véritable travail à quatre mains, l'écrivaine Gillian Flynn s'est jointe au scénario du long-métrage, et si la savoureuse manipulatrice a quelque peu modifié la fin plus que jouissive de son roman, le réalisateur américain rend un bel hommage à cette dernière. Il est toujours très difficile de mettre en images des sensations, des mots, des situations sorties de l'imaginaire foisonnant d'un romancier, pourtant au travers d'une réalisation efficace, Fincher l'a plus que compris. Tout comme Flynn, il opte pour un ton cynique qui apporte au thriller une patte toute particulière, très présente dans le livre. Flynn se moque subtilement de ces apparences bien évidemment trompeuses, va au-delà du simple polar; il en est de même pour le cinéaste : de ce jeu de piste intime, Nick et Amy nous font vivre le bonheur de la vie à deux ! derrière les faux-semblants se nichent des secrets, des trahisons, les manigances d'un couple masochiste qui, au final, se mérite ! Puis, à l'image de la farce grinçante de l'écrivaine, David Fincher ne se contente pas de découper finement cette tranche de vie maritale, il égratigne de son oeil incisif, les voisins, les médias, avocats and co... américains : spectateurs (et acteurs) véritables charognards se gargarisant avec un plaisir non-dissimulé de cette funeste comédie paranoïaque ! Puis font et défont - à la rapidité d'un éclair - une réputation, une existence.

Après avoir appréciée la lecture addictive de Gillian Flynn, je me suis plongée, avec délectation, dans la vision cinématographique de Fincher. Quelque peu déçue par son Millenium, le réalisateur, à la filmographie quasi-exemplaire, revient en force. j'ai eu le bonheur de retrouver une seconde fois ce délicieux duo de "meilleurs ennemis" grâce à une entreprise filmique intelligente, à l'esthétisme léchée; et je ne peux que saluer, aussi, son choix (judicieux) d'un casting aux petits oignons : Si Rosamund Pike (excellente comédienne, entre autre dans "Le Monde de Barney" aux côtés du tout aussi excellent Paul Giametti) était née pour incarner l'adorable Amy, je doutais fortement des capacités de Ben Affleck, l'Acteur; car si le Réalisateur Affleck avait prouvé, par le passé, qu'il excellait derrière la caméra, devant c'était une autre affaire. Mais il n'y a que les idiots(es) qui ne changent pas d'avis ! il endosse à la perfection ce superbe époux lambda américain, au sourire carnassier ! Fincher capte ce manque de présence, dont a souffert le comédien américain au travers d'un jeu souvent médiocre, pour n'en faire ressortir que le meilleur : Ben Affleck "épouse" pour le meilleur et pour le pire Nick Dunne dans ses défauts et ses qualités; il en va de même pour le reste du casting avec une mention spéciale pour l'actrice Carrie Conn/Margo (la soeur de Nick) parfaite, personnage essentiel dans le roman de l'écrivaine.

David Fincher a toujours eu une affection toute particulière pour les personnages à double-visages; les êtres dérangés dont on ne devine jamais l'horreur sous-jacente. Cette fois-ci, il filme un duo esthétiquement beau; un couple d'américain idéal qu'une bonne partie de la société envie mais dont le joli masque des apparences dissimule la plus immorale des mascarades, et l'oeuvre littéraire de Gillian Flynn a répondu à toutes les attentes du cinéaste (ainsi qu'aux nôtres). Fincher est de retour ! signe un magistral drame/polar psychologique s'auréolant d'une réalisation hitchokienne, en réponse aux délicats traits de Rosamund Pike. A la fois élégant, cinglant et jubilatoire, son long-métrage ne démérite en rien l'oeuvre originelle, à un tout petit détail près : le fameux happy end comme dans tous les jolis contes de fées ! Si le dernier coup de caméra se porte sur le regard de Amy et les mots de Nick ATTENTION SPOILER il n'en est pas de même dans le livre; Flynn injecte son venin stylistique jusqu'à la dernière virgule, le dernier point; quatre phrases qui résonnent encore dans ma tête comme une claque dont deux; une de Nick puis une d'Amy qui traduisent à elles toutes seules l'essence même du redoutable jeu du chat et de la souris de l'auteure américaine : Nick - " .... Je sais que je ne dormirai plus jamais. Je ne peux pas fermer les yeux quand je suis à côté d'elle. C'est comme dormir à côté d'une mygale."....

Mais celle d'Amy, puisque c'est Madame Dunne qui referme ce plaisir livresque, je vous laisse tout le loisir de la découvrir !!!!

"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!
DAVID FINCHER

DAVID FINCHER

PEINTURE DE RENE MAGRITTE (1927)

PEINTURE DE RENE MAGRITTE (1927)

"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!

"Si vous jugez sur les apparences, vous serez souvent trompé : ce qui paraît n'est presque jamais la vérité."

CITATION DE MADAME DE LA FAYETTE

"GONE GIRL : LES APPARENCES DE DAVID FINCHER" !!!!

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" EXODUS : J - 2 MOIS " !!!!

Publié le par 007bond/Mina

" EXODUS : J - 2 MOIS " !!!!

Juste pour le plaisir de la nouvelle (et très belle) affiche et pour faire monter l'attente : J-2 mois et quelques jours, plus exactement le 24 décembre pour découvrir le nouveau Moshé de Ridley Scott !!!!

" EXODUS : J - 2 MOIS " !!!!
" EXODUS : J - 2 MOIS " !!!!
" EXODUS : J - 2 MOIS " !!!!

"Si j'aiguise de mon épée fulgurante et si ma main s'empare du jugement, je me vengerai de mes adversaires et je punirai ceux qui me détestent. Mon épée dévorera leur chair et j'enivrerai mes flèches de sang, du sang des blessés et des prisonniers, de la tête des chefs de l'ennemi."

PAROLE DE MOISE EN PRESENCE DU PEUPLE JUIF

" EXODUS : J - 2 MOIS " !!!!

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"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!

Publié le par Mina

"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!

Lorsque l'on prononce le nom de Bernardo Bertolucci, deux films viennent de suite à l'esprit "Le Dernier Empereur" et le sulfureux " Le Dernier Tango à Paris" pour la cinéphile que je suis, le premier étant une impressionnante exécution historique, le deuxième restant - à mes yeux - le chef-d'oeuvre du réalisateur italien; mais pour mon co-blogueur 007bond, un souvenir unique et très important : c'est grâce à l'intervention d'un de ses premiers professeurs de cinéma Jean-Pierre Castagna, président de la cinémathèque de Digne les Bains, que 007bond - alors lycéen en 2009 - a eu l'immense honneur et privilège de rencontrer le cinéaste italien; d'être jugé - et noté - par ce dernier (entre autre) pour un court-métrage qu'il avait réalisé en vue de son BAC, l'encourageant avec égard dans ses futures longues études de cinéma.

Bernardo Bertolucci fait partie de ces cinéastes que l'on qualifie à la fois de poète engagé, dénonciateur et mystique. Il m'aura fallu un peu de temps pour apprécier son lyrisme, et c'est "Le Dernier Tango à Paris" né d'un fantasme - le cinéaste a rêvé une nuit qu'il rencontrait une femme dans la rue et avait des rapports sexuels avec elle sans connaître son nom - qui m'a réellement donné l'envie de découvrir ses autres longs-métrages. Bertolucci a souvent jouer avec l'ambiguité des rapports sexuels, la politique, les liens complexes amoureux dont certains critiques diront que sa réalisation (et sa mise en scène), je les cite : "un certain gongorisme (baroque) dans sa sophistication visuelle et son style chorégraphié." et ces deux derniers se retrouvent dans "Le Dernier Empereur" entre autre. Né en 1941 en Italie d'une famille d'intellectuelle, le jeune Bertolucci commence l'écriture à 15 ans et reçoit une première caméra avec laquelle il tournera ses deux premiers courts-métrages. C'est pendant ses études littéraires qu'il rencontre le directeur Pier Paolo Pasolini qu'il assiste, dès lors il se lance dans la réalisation. A la fois cinéaste et scénariste, il travaillera aux côtés de Sergio Léone pour le mythique "Il était une fois dans l'ouest". son entreprise littérale va, de plus, refléter une vision épique et romanesque de l'histoire italienne "1900" avec De Niro et Depardieu ou "Le conformiste" avec Trintignant. Mais une polémique va a tout jamais marqué la carrière de Bernardo Bertolucci venant de son troublant "Le Dernier Tango à Paris" que je développerai dans ma critique. Plusieurs fois primé, "Le Dernier Empereur" (tourné dans sa majeure partie dans la ville interdite de Pékin) consacrera la carrière filmographique du cinéaste italien, en récoltant 9 oscars dont celui du Meilleur Film et du Meilleur réalisateur.

J'avoue ne pas avoir aimé tout le cinéma de Bertolucci, peut-être trop jeune à une certaine période pour en comprendre toute la teneur, comme je l'ai mentionné plus haut. Depuis, j'ai revu ses exécutions majeures et j'ai redécouvert un cinéaste qui aime jouer avec les mots : un littéraire qui au travers de sa caméra distille (et mélange) habilement le tragique, le pessimisme, l'érotisme, le spirituel ainsi que ses idées politiques affirmées; n'oubliant pas, au passage, que ce dernier est à l'origine du renouveau du cinéma d'auteur italien avec le très acclamé et réussi " Prima Della Rivoluzione" !!!! (Wiki, Bernardo Bertolucci Etudes cinématographiques, Bertolucci par Bertolucci)

"Voir des films, c'est vraiment la chose la plus stimulante pour en faire."

BERNARDO BERTOLUCCI

"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!

LE MEILLEUR DE BERTOLUCCI (REALISATEUR, SCENARISTE)

"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!
"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!
"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!
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"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!

LE MEILLEUR DE BERTOLUCCI (SCENARISTE)

"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!
"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!

"Le Dernier Tango à Paris" a été réalisé par Bernardo Bertolucci en 1971. Sortie en salle le 15 décembre 1977.

MARLON BRANDO/PAUL

MARLON BRANDO/PAUL

MARIA SCHNEIDER/JEANNE

MARIA SCHNEIDER/JEANNE

Interdit aux moins de 16 ans

Paul, un Américain établi à Paris, et Jeanne font connaissance alors qu'ils visitent, un matin d'hiver, un grand appartement vide. Ils font l'amour sans rien savoir l'un de l'autre, pas même leurs prénoms. Paul loue l'appartement et le couple s'y donne rendez-vous jusqu'à ce que la situation devienne insoutenable.

"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!
"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!
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"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!

Comme je l'ai écrit, ultérieurement, il y a deux acteurs qui symbolisent - par leur interprétation unique et doucement (voire très) barrée - le cinéma que j'affectionne le plus : Marlon Brando THE MASTER et Christian Bale. Si le deuxième (étant de ma génération) est plus facilement critiquable - du moins j'essaye - de par certains de ses choix cinématographiques, le premier demeure celui qui m'a amené à cette passion dévorante pour le 7ème Art, et j'ai toujours beaucoup de mal à accepter que l'on trouve à redire sur ses interprétations majeures. Alors, oui la carrière de ce génie n'est pas exempt de quelques beaux nanars mais il reste, à jamais, celui que l'on associe à la fameuse "Méthode" de l'Actor Studio dont il se détachera rapidement (un rebelle de plus ^^) pour développer une interprétation différente : s'éloigner du scénario originel, permettant l'improvisation pour se rapprocher au plus près du personnage, et son puissant et dévorant jeu dans "Le Dernier Tango à Paris" en est l'un des plus parlants et frappants exemples.

On aura tout dit et tout entendu sur ce film qui déclenchera en 1972 l'une des plus belles polémiques cinématographiques. Passant de l'expression "de l'art et du produit laitier" à une honteuse réalisation pornographie, fustigeant au passage Bertolucci et Brando; puis si l'on s'en tient à un certain nombre de critiques de cinéphiles (plus que de vrais professionnels en la matière) pour la plupart, n'ont retenu que la scandaleuse scène du "beurre" qualifiant ce Dernier Tango de gâchis pelliculaire. D'ailleurs, le long-métrage sera classé comme film X à sa sortie, déchaînant (en plus de l'avis du public) la colère d'Associations Familiales et de certains journalistes; interdit de projection en Italie, pays du célèbre cinéaste, qui pour la petite histoire, sera déchu de ses droits civiques ! Que reste-t-il en 2014 de cette controverse cinématographique ? un long-métrage puissant, aux fiévreux accents érotiques où le géant Brando vampirise de son intensité morbide la caméra de Bertolucci !

Qui n'a pas fantasmé de rencontrer, au hasard d'une rue, d'un appartement vide, un parfait - en l'occurrence ici - une parfaite inconnue et de s'abandonner aux plaisirs de la chair sans en connaître sa véritable identité ? Nous l'avons tous(tes) certainement songé, espéré sans oser se l'avouer. De ce Dernier Tango, deux corps convulsés, deux âmes masochistes et destructrices vont aller jusqu'au bout de cette passion où l'amour ne trouvera jamais sa place. Mais ce chef-d'oeuvre absolu est surtout une "ôde" dramatique à l'incommunicabilité (comme le soulignera justement des critiques) entre deux êtres où l'érotisme puis l'innocence de Maria Schneider/Jeanne se mêle aux souffrances macabres de Brando/Paul.

Si beaucoup ont perçu (encore aujourd'hui) un énième film salace à la frontière de la pornographie, il n'en est rien. Bertolucci suggère plus qu'il ne montre et c'est bien en cela que son exécution demeure unique. La danse, l'acte sexuel, la violence, le sinistre exécutent leurs derniers pas de tango pour un couple, qui au final, n'en sera jamais un, le cinéaste italien les filmant rarement enlacés l'un contre l'autre. De ce lyrisme érotico-tragique, Bertolucci amène à des réflexions sur le couple tel que ce désir (toujours) récurrent de notre chère société à vouloir nous formater (nous conforter) dans ses sempiternels diktats (le mariage, les bonnes moeurs....) ! le dernier tango de Brando/Schneider tentera, en vain, de les balayer. Et une fois passé les premières scènes surfant sur un léger parfum de scandale, le réalisateur amène deux destins : Paul , sa souffrance et son incompréhension face au suicide de sa femme et Jeanne dont le fiancé (Jean-Pierre Léaud) va filmer le portrait d'une jeune fille de bonne famille.

Plus qu'une simple oeuvre cinématographique "Le Dernier Tango à Paris" est un tableau, une peinture désespérée portée par la musique de Gato Barbieri ! de cette fulgurante envie de croire à l'impossible, l'amour à deux, Bernardo Bertolucci délivre une passion brûlante, funeste, poétiquement bestiale, comme l'interprétation d'un sublime, magistrale Marlon Brando surnommé - à juste titre - "la beauté animale" que le cinéaste italien saura capter, magnifier pour la dernière fois en 1972, dans son ultime pas de deux à Paris : Beau à en pleurer !!!!

"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!
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"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!
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PEINTURES DE FRANCIS BACON - PEINTRE DE LA CRUAUTE, LA VIOLENCE ET LA TRAGEDIE  - QUI INSPIRERONT BERTOLUCCI ET BRANDO POUR LE PERSONNAGE DE PAUL (Le Dernier Tango à Paris).PEINTURES DE FRANCIS BACON - PEINTRE DE LA CRUAUTE, LA VIOLENCE ET LA TRAGEDIE  - QUI INSPIRERONT BERTOLUCCI ET BRANDO POUR LE PERSONNAGE DE PAUL (Le Dernier Tango à Paris).

PEINTURES DE FRANCIS BACON - PEINTRE DE LA CRUAUTE, LA VIOLENCE ET LA TRAGEDIE - QUI INSPIRERONT BERTOLUCCI ET BRANDO POUR LE PERSONNAGE DE PAUL (Le Dernier Tango à Paris).

"Je filme comme on plonge dans le chaos intime le plus absolu."

BERNARDO BERTOLUCCI

"BERNARDO BERTOLUCCI : L'AMOUREUX DES MOTS" !!!!

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"Gone Girl", une envie de changement !!!

Publié le par 007bond

"Gone Girl", une envie de changement !!!

Aujourd'hui, il est temps pour le blog d'évoluer légèrement. Comme beaucoup ont pu le remarquer, cela fait bien longtemps que je n'ai pas fait d'articles ou répondu aux coms. Mina vient heureusement combler votre appétit de cinéma et de chroniques, et je ne peux que la remercier et vs remercier de continuer à faire vivre ce blog. Mais le temps est une denrée plus que précieuse pour l'étudiant que je suis.

Alors que faire ? la réponse est facile ; la création d'une nouvelle catégorie répondant au doux nom de "Critique Express". Le concept est plus que simple, dès le film visionné, je go sur le blog et vs rédige une critique plus légère et spontanée où les idées se suivront au rythme de mes réflexions, dans la plus grande des subjectivités. Les critiques pourront être complètes, courtes, longues, s'attarder que sur un point en particulier...

En tant que lecteurs et commentateurs, je vs invite avec le plus grand plaisir d'appliquer cette même "limite" à vos coms; alors n'hésitez pas à vs lâcher, à me fustiger, à adorer, à compléter; vivons le Cinéma ensemble !

La catégorie se lance avec la sortie de Gone Girl de David Fincher. La critique express c'est maintenant !!!

"Gone Girl", une envie de changement !!!

On se lève, on regarde l'écran, la musique continue son travail malsain, pas le temps de remettre les idées au clair : oui David Fincher est de retour. Moins le Fincher du cinéma, mais beaucoup plus celui de la série House of Cards. On retrouve une manière de filmer posée et discrète permettant une introspection dans la vie aisée de ce couple américain quasi automatique. L'empathie est le jeu de Gone Girl: l'homme ou la femme ? Le choix de vie à travers le doute instauré, car Fincher s'amuse d'un imaginaire pré-existant dans les souvenirs du genre thriller (qu'il a bien souvent mis en scène). Les images sont puissantes, sublimées par une pénombre ambiante (en souvenir des polars), le spectateur cherche à s'en dépêtrer pour y trouver des indices. Sans se triturer les méninges, le sujet n'est pas dans la révélation du mac Guffin, mais dans l'acceptation de celui-ci, et la survie de l'être se jetant dans la lutte qui doit suivre.

Le duo d'acteur Affleck/Pike prend en vole ce manège macabre et incarne les questions soulevées par le film. Si Pike ne m'a pas surpris (très bonne actrice), Affleck lui est l'acteur irremplaçable de Gone Girl. Pour la première fois, Affleck abandonne Affleck pour révéler Nick Dune. Le regard vide remplaçant cet américain lambda qu'on adore suspecter et malmener comme une marionnette.

Gone girl représente la maturité d'un réalisateur qui innove par sa simplicité et un malaise basique s'illustrant dès le générique : on voit tout simplement des images d'une ville endormie jumelée à l'envahissement des noms de la distribution du long-métrage. Ces images ne durent pas plus que le temps d'un battement de coeur; rapidité mal vécue par le spectateur n'ayant pas le temps d'assimiler ce qu'il intercepte. Un jeu de clignement d'oeil en écho avec les scènes de grandes violences. Comme si Fincher isolait des images parfaites, survivant dans la machine photographique qu'est notre mémoire.

Gone Girl est un jeu intelligent et magistralement orchestré qui mérite plus qu'une simple vision pour révéler l'amour d'un réal pour un genre et un désir de narrer. Un film qui fait aimer le cinéma !!!

"Gone Girl", une envie de changement !!!

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