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"Fragile" : la "Ghost Story" de Balaguero !!!

Publié le par 007bond

"Fragile" a été réalise par Jaume Balaguero en 2005. Au casting :

CALISTA FLOCKHART/AMY

YASMIN MURPHY/MAGGIE

RICHARD ROXBURGH/ROBERT

GEMMA JONES/Mme FOLDER

ELENA ANAYA/HELEN

"Sur son nouveau lieu de travail, un hôpital délabré, une infirmière essaye de protéger des jeunes patients de mystérieuses attaques nocturnes... D'après les enfants, il y a une responsable à tout cela, ils l'ont baptisé... La fille mécanique."

Dommage que ce film soit passé directement à la case "DVD", il avait sa place dans les salles obscures. Sans égaler le sublime "L'orphelinat" et le géniallissime "Les autres", le très bon réal  Jaume Balaguero ( "Darkness", "La secte sans nom"...) signe un bon thriller horrifique basé sur nos peurs infantiles. On sent qu'il maîtrise parfaitement son sujet. Mention spéciale au fameux étage désaffecté de l'hôpital qui rappelle, un peu, l'ambiance de "Silent Hill" et bravo pour la Femme mécanique qui se révèle être un fantôme plutôt flippant !

L'angoisse et la tension monte crescendo; et comme toujours dans le cinéma fantastique espagnole, la psychologie des personnages prend le pas sur l'horreur. Le réal n'en fait pas trop, il distille judicieusement les moments de frissons et d'émotions ! Les comédiens sont convaincants, la petite Yamisne Murphy est une agrèable découverte et Calista Flockhart m'a surpris : avec son apparence si frêle, j'oserai même dire "fragile", elle donne à son personnage d'infirmière blessée dans son fort intérieur, un côté attachant et émouvant.

Sans révolutionner le genre mais en le revisitant Balaguero a bien rempli son contrat; son long-métrage "Fragile" est une bonne surprise. Avec un sujet peu conventionnel, cette histoire d'hôpital hanté se démarque par son originalité et ses 10 dernières minutes sont surprenantes !!!

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Le film a obtenu le "Prix de Jury", "Prix du Jury Jeune", "Prix 13ème Rue" et "Prix du Public L'Est Républicain" au Festival de Gerardmer 2006; et avec tout cela, il n'a pas eu sa chance sur les grands écrans : incompréhensible !!!

  

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"My name is Fleming, Ian Fleming !!!

Publié le par 007bond

Parmi tous les Biopics en cours de réalisation, c'est celui de Ian Fleming qui m'intéresse le plus. Le scénariste d'Un coeur invaincu avec Angelina Jolie, John Orloff travaille actuellement sur un long-métrage qui relatera la vraie vie du grand écrivain et créateur du plus célèbres des agents secrets : 007 Bond ! C'est la société de production de Leonardo DiCaprio "Appian Way" qui produira ce nouveau biopic pour la Warner.

Ian Fleming est né à Londres en 1908. Sa facilité pour les langues lui permet d'intégrer les services secrets britanniques pendant la Seconde Guerre Mondiale : Son nom de code était 17F. Mais c'est l'amiral John H. Godfrey qui lui servira de modèles pour créer l'agent James Bond 007. De retour dans le journalisme à la fin des années 40, il n'écrira qu'à partir de 1953 les célèbres aventures de l'espion. Bien que basées sur ses expériences personnelles, les 13 romans de Fleming comportent largement des passages de fictions. A la sortie en 1963 de "Docteur No" sur les grands écrans, bien que fatigué et contre l'avis de son médecin, Fleming multiplie les activités physiques. Il décèdera d'une crise cardiaque sur un parcours de golf, l'année suivante le 12 août 1964.

Petit + : Ian Fleming a emprunté le nom de "James Bond" à un ornithologue américain !

Le long-métrage produit par "Appian Way" se penchera sur les heures assez sombres du célèbre écrivain et surtout son penchant pour la boisson. Pour l'heure, aucun comédien en vu pour interpréter "Fleming". Moi, je verrai bien le très bon Geoffrey Rush. Affaire à suivre !!!

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"Sue perdue dans Manhattan" où la lente descente aux enfers d'une femme !!!

Publié le par 007bond

"Sue perdue dans Manhattan" a été réalisé par Amos Kolleck en 1997. Au casting :

ANNA THOMSON/SUE

"Les errances d'une jeune femme seule et sans emploi qui vit à New-York. Ayant tout perdu, elle s'en remet au hasard des rencontres inattendues d'un soir pour soulager sa solitude..."

Tout d'abord, je voudrais vous dire que j'ai eu beaucoup de mal à trouver des photos du film de Amos Kollek. Mon article sera moins complet. Peu importe ce long-métrage mérite que l'on en parle et peut-être que certains(es)  auront envie de le découvrir !

J'ai découvert "Sue perdue..." au hasard d'une programmation un soir. Ce petit film intimiste parle avec beaucoup de justesse, de la solitude, la peur de vieillir et de l'errance d'une femme dans New-York. Les premières minutes plantent le décor : Sue a dû mal à payer ses retards de loyer, elle a plus de boulot. Au début très digne et volontaire, cette femme va, petit à petit, se perdre. Alors sans liens familiaux, sans travail, elle dérive au hasard de rencontres qui s'avèreront sans intérêt. Cette créature, dont le corps si fragile s'étiole au fur et à mesure, va être littéralement broyée dans un système moderne très impitoyable et égoïste !

Pourtant Sue n'aspirait qu'à une seule chose : s'en sortir et avoir, comme tout à chacun, quelqu'un qui l'attende quelque part mais elle ne le trouvera jamais. Sue est magistralement interprété par Anna thomson (que j'ai découvert). Sa performace est digne d'une très grande actrice, elle nous livre une des prestations les plus difficiles et les plus émouvantes à regarder. Servant souvent de faire-valoir dans l'univers du 7ème art (les acteurs prennent une place plus importante dans le cinéma), il est rare qu'une artiste féminine ait la chance de se voir offrir un tel rôle. Le réal aime les femmes et surtout sa comédienne : cette déclaration d'amour se ressent tout le long de son film. Il signe un douloureux mais magnifique portrait !

Filmé presque comme un documentaire, le long-métrage de Amos Kollek est noir, il n'épargnera personne. Le réal fait un terrible constat sur notre époque actuelle : on ne regarde plus l'autre et on laisse de côté celui (ou celle) qui se retrouve en marge de la société. Alors, c'est difficile de digérer cette lente descente aux enfers d'une femme désespérement seule, perdue dans un "Manhattan" trop grand et sauvage pour elle. Il y a des errances que l'on ne peut oublier, celle de "Sue" demeurera, à jamais !!!

Je n'ai pas trouvé de trailer pour ce film. Mais "Sue perdue..." existe en DVD à la FNAC, Virgin...

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Actrice hors-norme, Anna thomson est orpheline et ne sait pas où elle est née. Elle a été trouvée dans une ruelle à New-York. Adoptée par une famille dont le père travaille en Europe, elle a passé, pendant plus de 10 ans, la moitié de l'année en France. Très amie avec Mickey Rourke, que l'on ne présente plus et que l'on retrouvera prochainement dans "The Wrestler" (que j'attends comme le messie !), elle joue dans des petits rôles puis on la voit dans "Bird" et surtout dans l'excellent western "Impitoyable" en 1992 de et avec Clint Eastwood.

Sa carrière va prendre un autre tournant en 1997, avec la rencontre du réal Amos Kollek, avec qui elle tournera plusieurs portraits de femmes : "Sue", "Fiona" et "Bridget". "Sue perdue à Manhattan" gagne le Grand Prix de Deauville et un prix du festival de Berlin en 1998. Pous l'idée de départ du scénario : le réal en a trouvé l'inspiration dans un parc, un jour d'été, quand il voit une femme montrer ses seins à un vieil homme. Anna thomson, dont Amos Kollek deviendra un père pour elle, accepte de suite.

Selon l'actrice américaine, les trois portaits, débute avec "Sue" en 1997 et s'achèveront avec la dernière "Bridget" en 2002. 3 héroines solitaires aux vies difficiles. Il ne me reste plus qu'à découvrir "Fiona" et "Bridget" !!!

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"Charlotte Gainsbourg" : La naturelle !!!

Publié le par 007bond

Charlotte est la plus douce, la plus talentueuse et la plus naturelle des comédiennes françaises !

Fille de Serge Gainsbourg et de Jane birkin, Charlotte est née en 1971. C'est d'abord la musique et par une célèbre provocation paternelle qu'elle se fait connaître du grand public : en 1984, chuchotant "Lemon Incest" en compagnie de son célèbre père. Elle poursuit sa collaboration avec le grand "Serge" pour le très personnel "Charlotte For ever". Poussée, un peu par sa mère, elle se tourne vers le cinéma avec "Paroles et musiques" d'Eli Chouraqui en 1984. Claude Miller la remarque et fait d'elle "L'effrontée", elle est tout simplement géniale dans ce film et remporte à 15 ans le César du Meilleur Espoir féminin. Elle enchaîne les rôles du même genre avec "La petite voleuse"... "Aux yeux du monde" où elle rencontre son compagnon le célèbre acteur et réal "Yvan Attal". Elle s'éloigne des personnages tourmentés avec "Love,etc" de Marion Vernoux. Mais c'est avec "La bûche" excellent long-métrage de Danièle Thompson et les films de "Attal" "Ma femme est une actrice", "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" qu'elle rompt définitivement avec cette image de jeune femme révoltée et repliée sur elle-même. Viennent ensuite "L'un reste, l'autre part" ou "Leming" qui lui permettent d'élargir sa palette d'actrice. En 2006, elle est à l'affiche du poétique "La science des rêves" de Michel Gondry". et puis le formidable "Pêtre-moi ta main" avec l'énorme Alain Chabat! Entre-temps elle retourne à la musique. Le succès est au rendez-vous avec "5:55", son nouvele album en 2006. Elle ne délaisse pas pour autant le cinéma, on la verra dans l'excellent film de Todd Haynes "I'm not there" (voir ma critique) aux côtés de Christian Bale et du regretté Heath Ledger. Cette année, on retrouvera l'actrice dans plusieurs films. Un seul regret : elle devait tourner dans "Terminator Salvation" dans le rôle de la femme de John Connor/Bale, elle s'est retractée au dernier moment; c'est vraiment dommage !

Citation de Charlotte Gainsbourg :

" C'est plus facile d'assumer son mal-être que le rire."

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FILMOGRAPHIE SELECTIVE

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"La science des rêves" a été réalise par Michel Gondry en 2005 et sorti sur les écrans le 16 août 2006. Au casting :

GAEL GARCIA BERNAL/STEPHANE MIROUX

CHARLOTTE GAINSBOURG/STEPHANIE

ALAIN CHABAT/GUY

MIOU-MIOU/CHRISTINE MIROUX

EMMA DE CAUNES/ZOE

"Venu travailler à Paris dans une entreprise fabricant des calendriers, Stéphane Miroux mène une vie monotone qu'il compense par ses rêves. Un jour, il fait la connaissances de Stéphanie, sa voisine, dont il tombe amoureux. Ne sachant pas comment la séduire, Stéphane décide de chercher la solution de son problème là où l'imagination est reine..."

Voilà une jolie bizzarerie du cinéma français ! "La science des rêves", pur délire d'un réal très lunaire, est empreint de naïveté, de poésie, d'imagination et déborde d'inventivité : Bienvenue dans le monde très doux et farfelu d'un grand enfant".

Afin de fuir un quotidien qu'il l'ennuie et essayant de séduire sa voisine de palier Stéphanie/l'adorable Charlotte, Stéphane/l'excellent Gael Garcia Bernal se réfugie dans ses rêves et nous fait partager son univers fait de papiers, de chiffons et de cartons. Son imaginaire prend forme sous nos yeux et l'on s'invite avec bonheur dans son périple fantastique. Les autres comédiens, rien à redire ; en tête, Alain Chabat toujours aussi "frappé", j'adore !

Aucune logique, ne cherchez pas il n'y en a pas, dans ce fantasque long-métrage; mais quel bonheur cette "Science des rêves" qui me ramène à mes souvenirs d'enfance où certains personnages imaginaires peuplés mes journées. Ce film m'a permis de retrouver ces petits moments magiques. Michel Gondry nous offre un bijou onirique: il n'a pas renoncé à son âme et ses rêves d'enfant, moi non plus !!!

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"Public Enemies" : nouveaux stills !!!

Publié le par 007bond

Voici des nouveaux Stills de "Public Enemies" de Michael Mann, en attendant la sortie du film !!! (Thanks Falco, Ferd and Manu)

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"The Machinist" : Retour sur un tournage difficile !!!

Publié le par 007bond

"The Machinist" a été réalisé par Brad Anderson en 2004 et sorti sur les écrans en 2005, avec au casting Christian Bale et Jennifer Jason Leigh (dont j'ai fait la critique). Je voulais revenir sur ce long-métrage et son tournage :  le plus difficile pour Bale et à mes yeux, le plus beau film de toute sa carrière ( cela fait 22 ans que le comédien anglais travaille !). Thanks Falco

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BRAD ANDERSON

"The Machinist" est le 5ème film de Brad Anderson. Ce réal est né en 1964, aux Etats-Unis. Après des études au Bowdoin College, Anderson dont l'intérêt pour le cinéma remonte à l'enfance et à ses premières oeuvres en "Super-8" s'exile une année à Londres pour suivre les enseignements de la London's International Film Scholl". Il reviendra aux Etats-Unis où il réalisera des documentaires et fondera avec d'autres reals le "Boston Film Collective". Il réalise, par la suite, un moyen-métrage en hommage à Ed Wood "Frankenstein's Planet Monsters" !) puis met en scène son premier film "The Draien Gap", qu'il co-produit, monte et écrit pour un budget minuscule. Le long-métrage est remarqué au festival de Sundance en 1996. Pour son second film avec le génial Philip Seymour Hoffman dans "Et plus si affinités", il remporte le Grand Prix du public au Festival de Deauville. Après avoir approché la comédie romantique "Happy Accidents" et un triller horrifique "Session 9", il réalise en 2004 "The Machinist" : on plonge dans les méandres physchologiques d'un ouvrier insomniaque et paranoïaque du nom de "Trevor Reznik".

HISTOIRE DU TOURNAGE :

Brad Anderson, pour réaliser son nouveau long-métrage, s'appuiera sur la base solide du script de Scott Kosar "Massacre à la tronçonneuse" en 2003 et "The Amityville Horror". Anderson déclarera : "Nous ne sommes pas dans un vrai film d'horreur malgrè une ambiance oppressante, mais plutôt dans un film noir tirant ses influences des oeuvres "d'Hitchock" ou autres métrages des années 1940-50. Ceci est exprimé par la façon dont les images de certains changements de scènes se fondent entre elles et souligné par une musique, elle, assez lançinante." Sur le papier tout pouvait paraître simple, encore fallait-il trouver un acteur pour perdre un peu de poids, juste un peu, pour le personnage très sombre de "Reznik".

Brad Anderson, en rencontrant Christian Bale dont la carrière était au plus bas, a souvent spécifié qu'avant le tournage, il n'avait jamais demandé à l'acteur Gallois de perdre autant de poids. Mais, vu devant les insistances de certaines personnes, Bale a déclaré qu'il pourrait relever le défi et que l'exercice lui semblait très intéressant. Le comédien perdra 28 kilos en 3 mois et déclarera : "J'avais l'impression d'être invincible ce qui avec le recul est un sentiment stupide. Je pouvais gérer très facilement mon corps, je me sentais serein et très calme. Ma perte de poids constituait à : ne plus faire d'exercices et éliminer tous les repas. Je me suis nourri essentiellement d'1 pomme par jour, 1 bte de thon, de feuilles de salade et une tasse à café, j'ai pas mal fumé aussi. Voyant que je pouvais aller encore plus loin, j'ai voulu descendre encore plus bas. Il fallait, à tout prix, que j'ai l'apparence d'1 homme qui n'avait pas dormi depuis 1 an. Les médecins et les assurances se sont affolés et m'ont demandé gentiment d'arrêter. En fait, mon coeur commençait à souffrir de tout ce surmenage, ma femme a pris peur (elle était présente tout le long du tournage) et j'ai eu un tout petit arrêt cardiaque, une nuit."

Mais il n'y a pas que la femme de Bale qui s'est affolée, le réal aussi :" Il s'est affamé, épuisé, pour approcher l'état d'esprit de son personnage... C'était parfois effrayant. J'ai insisté pour qu'il soit suivi médicalement (apparemment, Bale n'avait pas ,vraiment, été surveillé par des docteurs)... Et parfois, pour mieux jouer une scène, il s'empêchait de dormir durant de 2 nuits précédentes".

Pour l'intrigue, le réal s'est reposé sur un sentiment de paranoïa, de doute et de soupçon : "Cette notion d'obsession est importante pour moi. Je me réfère souvent à "Kafka" ou "Dostoievski" pour la littérature et pour le cinéma à "Hitchcock", aux univers de "Lynch" et de "Polanski". J'aime leur façon de construire, de mener, de décaler les choses et de manipuler le spectateur." Quant à l'univers du film, Anderson s'est inspiré de classiques comme "Nosferatu"etc...

Le tournage s'est déroulé en Espagne, près de Barcelone. Le réal a trouvé que les lieux espagnols étaient assez universels : " A l'image, on pouvait croire que nous avions tourné aux Etats-Unis. De la même façon, nous avons éliminé tout ce qui pourrait permettre de dater le film. Les manèges semblent anciens, les ustensiles quotidiens sont soit modernes, soit d'un autre temps. Je voulais absolument ce côté hors du temps et sans identité géographique. Cela brouille encore plus les repères." Alors pourquoi l'Espagne ? tout simplement, parce les studios hollywoodiens ne voulaient pas s'engager dans ce genre de projet, avec un réal quasi-inconnu et un acteur pas assez "bankable" lol ! Le réal américain mettra 40 jours pour mettre son film en boîte, un délai confortable, qui lui laissera le temps de peaufiner les détails : "Ces 40 jours n'en auraient sans doute pris que 20 aux Etats-Unis, mais le film n'aurait certainement pas été ce qu'il est." Et à propos de l'Europe, Anderson expliquera, qu'il a trouvé des interlocuteurs plus ouverts :" En Europe, le cinéma est encore une affaire de création, à la différence des Etats-Unis où la prise de risque ou le parti pris artistique ne signifie plus grand-chose, il faut d'abord nourrir l'industrie. Je crois que, par tradition, les europééens sont plus réceptifs à la nuance, à des récits qui sortent un peu de la norme basique tant dans leur traitement que dans leur contenu." Un joli compliment !

A part en Espagne où "The Machinist" a bien marché, il fera une sortie très discrète en France. Je l'ai rapidement découvert, à la maison on est tous fans de Bale depuis longtemps et l'on apprécie les petits films assez "barjes" et étranges. Entre-temps, l'acteur anglais passera le casting de "Batman" où comme à son habitude, pour sortir du lot, il livrera une prestation de "dingue", c'est Nolan qui en parlera plus tard. Il reprendra tout son poids et même trop en l'espace de 5 mois : " A la différence de "The Machinist" où la perte de poids ne m'avais pas trop géné, j'ai trouvé beaucoup plus malsain de reprendre autant. Cette période de ma vie a été difficile. J'avais trop grossi  et tout au début du tournage de "Batman Begins", on m'appelait "Fatman". Chris (Nolan) m'a gentiment demandé de maigrir et je me suis enfin stabilisé."

Brad Anderson et Bale sont devenus amis et ils envisagent prochainement de tourner à nouveau ensemble. Maintenant que l'acteur anglais est devenu plus que "Bankebale", les studios américains feront moins les difficiles! Quant à ceux qui n'auraient pas encore vu "The Machinist" (je pense à mon amie Chrys) ils ne seront pas déçus. Anderson est un réal très prometteur, Christian Bale effectue, dans ce magnifique long-métrage, le plus grandiose numèro d'acteur de tous les temps, risqué et fou certes, mais vraiment énorme et inoubliable : Trevor Reznik reste son plus beau rôle (A voir absolument en V.O). Et si c'était encore le cas, cet immense artiste anglais n'a plus rien à nous prouver. Christian Bale est, enfin, connu et reconnu !!!

PHOTOS DU TOURNAGE

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CONFERENCE DE PRESSE EN ESPAGNE (2004)

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AFFICHES "THE MACHINIST"

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MAGAZINE JAPONAIS POUR "THE MACHINIST" (2005)

Citation de Christian Bale :

" Un acteur ne devrait pas être plus grand que le film !"

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"Batman" : nouvel opus prévu pour 2011 !!!

Publié le par 007bond

Au cours de la "15th Annual Screen Actors Guild Award" qui s'est tenue au Shine Auditorium ce 25 janvier, à Los Angeles, Heath Ledger a encore reçu un prix à titre posthume pour son rôle du Joker. C'est le grand acteur anglais Gary Oldman qui a accepté le prix au nom de l'acteur défunt. Gary Oldman a déclaré : "C'est un grand honneur que d'accepter ce prix au nom de Heath. Il était un jeune homme extraordinaire avec un talent extraordinaire. Et c'est merveilleux que vous honorez son talent ce soir". (Thanks Falco)

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Quant au 3ème opus de "Batman", un des producteurs exécutifs a déclaré que sa sortie est prévue pour l'été 2011. Pour l'histoire et les "nouveaux méchants", le mystère reste entier. Affaire à suivre !!!



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"L'Exorciste" : La vraie version !!!

Publié le par 007bond

"L'Exorciste" a été réalisé par William Friedkin et sorti dans les salles en 1974 avec une interdiction - de 16 ans. Ce grand succès de l'épouvante ressort le 14 mars 2001 dans sa version Director's Cut. 11 minutes ont été rajoutées au montage initial, dont la fameuse scène dite de la marche de l'araignée (interdiction - 12 ans, époque oblige) !

Rappel de l'histoire : "En Irak, le père Merrin est profondément troublé par la découverte d'une figurine du démon "Pazuzu" et les visions macabres qui s'ensuivent. Parallèlement, à Whashington, la maison de l'actrice Chris McNeil est troublée par des phénomènes étranges : celle-ci est réveillée par des grattements mystérieux provenant du grenier, tandis que sa fille Regan se plaint que son lit bouge..."

Pas besoin de tourner en rond "L'Exorciste" est le film d'épouvante le plus terrifiant, le plus malsain et le plus crédible de tout le 7ème Art. Je vous avoue, que même à 18 ans, il me fait toujours aussi peur. Le long-métrage de Friedkin est le plus terrible jamais réalisé, un cauchemar et reste à ce jour le "Must" du genre. 35 après, il n'a pas pris une ride, il demeure démoniaque (à ne pas mettre entre toutes les mains). "L'exorciste" est tiré de faits très réels et que l'on soit septique ou pas, le vrai récit donne froid dans le dos !!! 

En son temps, cette histoire de possession et d'exorciste n'a pas fait grand bruit, car à l'époque le respect de la vie privée n'était pas un mot faible. Dans la banlieue de Washington, se situe la maison de "Mount Rainier" au Maryland où un jeune garçon "Roby" a passé son enfance. Dans le véritable récit, c'est un jeune écolier et non une jeune fille , le réal Friedkin a voulu ,encore plus, déstabiliser le public en choisissant un personnage féminin ! La maison où vit Roby sera néanmoins abandonnée, quelques années après le drame. Elle sera finalement incendiée par les voisins qui en avait peur. Il n'y en reste que des ruines donc personne ne connait le propriétaire.

Jusqu'au mois de janvier 1949, Roby qui est alors âgé de 13 ans a toujours été un écolier sans histoire. Pourtant, il sera au centre d'évènements tragiques et étranges qui vont se dérouler dans cette maison. Les murs renvoient des bruits de grattement qui rappelle ceux des souris puis en augmentant d'intensité ceux des rats. La mère de Roby remarque que ses bruits étranges se déplacent d'une pièce à l'autre en même temps que son fils. La journée du 15 janvier 1949, débute paisiblement, ses évènements étranges se passent rarement en plein jour. D'après le compte rendu de ses évènements, l'optimisme de la mère du jeune garçon est bientôt mît à l'épreuve.

Les phénomènes de lévitations d'aliments comestibles dans l'entourage de Roby surviennent dans la journée , mais le touche plus directement la nuit. Cette nuit-là, entre 23h30 et minuit, une force extérieure s'est emparé de lui et il a commencé à crier et à hurler. Son comportement étrange est celui d'un possédé tel qu'il est décrit dans les grimoires du haut Moyen-âge. Il injurie tout le monde. Sa mère voit les draps du lit se dresser à la verticale et les couvertures s'arrachent du matelas, elle est terrorisée, elle n'ose même parler de ses phénomènes à ses voisins ou à un pasteur luthérien. Un autre évènement est survenu : un dimande après-midi, Roby est tranquillement assis quand tout à coup, le fauteuil a commencé à pivoter très rapidement sur lui-même. Le pasteur luthérien Shultz renvoie la mère de Roby à un prêtre catholique pour faire un exorcisme. Découvre-t-on un lien entre ce qui arrive au jeune garçon et la fameuse planche de "Ouija" que lui a légué une de ses tantes, qui lui a appris à s'en servir.

LA PLANCHE DE "OUIJA"

Cette planche était-t-elle associée à ces évènements bizarres? Toujours est-il que dans la vie de Roby les phènomènes inexplicables se multiplient : les objets flottent dans l'espace, le lit tremble, les chaises se chevauchent et les commodes font la navette entre les murs de sa chambre. Le jeune garçon va prendre de multiples personnalités, son visage est grimaçant, sa voix devient plus vaste, plus roque et il tient des propros obscènes. Ses yeux se ferment avec une précision infaillible, il crache au visage de tous ceux qui l'approchent. Il accable son père et sa mère d'injures grossières. Le prêtre catholique recommande à Roby d'aller voir un père jésuite de l'Université de St-Louis et Roby semble recevoir un signal qui lui dit de s'y rendre. Après avoir rencontré le jeune garçon à plusieurs reprises, le père jésuite R.J.Bishop décide de s'occuper de son cas à plein temps.

On tiendra donc une séance d'exorcisme, mais au préalable Roby devra reçevoir le baptême de l'église catholique. Un de ses oncles le conduira à la cérémonie. Le jeune garçon a retrouvé son calme pour écouter le père Bowdern lui exposer les principes de la foie catholique, la cérémonie du baptême a lieu ensuite. Au terme de ce rituel conforme aux traditions des jésuites, le père Bowdern est prêt à exorciser le jeune Roby. C'était un phénomène très violent, Roby ne se souvenait jamais de ce qui c'était passé la veille.

En soirée, l'action ne manquait pas, de fréquentes manifestations d'écriture automatique faisaient apparaître sur sa poitrine des mots écrits en lettre de feu, des oscénités. L'assistant du père Bowdern tenait un journal détaillé sur le déroulement de ces soirées d'exorcisme. La violence redoublait d'intensité et des mesures de sécurité ont été renforcé autour du lit d'hôpital de Roby. On rapporte que l'enfant s'exprimait en latin. Lundi de pâques, le 18 avril 1949, ce soir-là, le processus de l'exorcisme entrait dans sa phase la plus tourmenté, l'un des combattants devait capituler.

Dans la chambre de Roby, c'est l'enfer. Les contorsions du jeune garçon atteignent leur paroxisme. A l'intention d'un des prêtres, le diable formule une prophétie inquiétante "On va se voir en enfer en 1957". Dans les cas de possessions, le diable est capable dit-on de voir ce qui se passe dans l'âme de ses adversaires. Cette nuit s'annonce longue et terrible. Dans la matinée du 19 avril Roby dormait encore vers 11 heures, un bruit comparable à un coup de tonnerre fait trembler les murs de l'hôpital ( à la différence du long-métrage où l'exorcisme se passe dans la chambre de la jeune fille). Quand un prêtre entre dans la chambre, le jeune garçon s'assoit tranquillement sur son lit, il avait oublié tout et surtout les évènements des 10 dernières semaines. Au père Bowdern, il a raconté qu'il avait vu en rêve, l'Arc ange St Michel.

L'arc ange lui est apparu et celui-ci aurait dit : "Tu vivras désormais en paix; les démons, qui avaient pris possession de ton âme, ont disparu". La vie a repris son cours normal. Le père William Bordwern est décédé en 1983. Roby, lui s'est marié; il est, aujourd'hui, père de 2 enfants, vit aux USA où il est pilote de ligne.

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Devenu écrivain, William Peter Blatty se souviendra de cette affaire et mènera une enquête qui le conduira à écrire son célèbre roman "L'exorciste". Il deviendra le scénariste du fameux long-métrage, en 1973, tiré donc de l'histoire du jeune Robbie Mannheim en 1949. Un ouvrage de l'écrivain Thomas B.Allen "Le possédé" vérifiera tous les éléments du drame, retrace l'itinéraire diabolique de Roby et les articles, documents, témoignages qui s'y rapportent, notamment le journal du principal exorciste qui fut laissé dans la pièce où lieu la guérison, laquelle fut ensuite condamnée et murée. Le sérieux et l'authenticité de ce document troublent, encore aujourd'hui, les esprits les moins susceptibles de croire aux phénomènes de possession. Il vaut mieux pas jouer avec le diable !!!

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"L'exorciste", un film maudit : comme tout long-métrage relatant ce genre de phènomènes, des rumeurs ont commencé à courir. 9 personnes ont trouvé la mort durant le tournage du film et les incidents se sont cumulés : un incendie retarda le tournage de 6 semaines, l'actrice Ellen Burstyn (la mère) se blessa au dos à la suite d'une mauvaise chute, l'auteur du livre "Blatty" est revenu sur cette pseudo malédiction en rappelant que ces histoires sont surtout du fait du réal : un énorme coup de pub! Si les décès se sont avérés exacts, Blatty a précisé que sur une période de tournage de plus d'1 an : "Il est inévitable que des gens se blessent ou meurent".

Le livre de Blatty se vend, à l'époque, à 13 millions d'exemplaires rien qu'aux Etats-Unis. La voix du démon dont est possédée la petite Regan/Linda Blair est celle d'une actrice, Mercedes McCambridge, ancienne alcoolique ?!?. Pour ce doublage, elle s'est beaucoup investie moralement : elle s'est remise à boire et à fumer pour obtenir cette voix très grave. Afin de rentrer dans le personnage de "Regan", elle a demandé à être attachée à une chaise. Elle s'est réellement torturée mentalement et physiquement. Un peu barje la nana ! L'affiche du film qui annonce la couleur est inspiré d'un tableau de "Magritte" : L'empire des lumières". Le réal a déclaré : "j'ai su lorsque j'ai vu cette toile que je devais recréer, pour la scène où le prêtre arrive près de la maison des Mac Neil dans L'exorciste , l'ambiance qui s'en dégageait."

L'EMPIRE DES LUMIERES

Le réal continua pour plus de précisions :" J'ai donc choisi une maison donnant sur une rue illuminée par le même type de réverbère, et j'ai fait éclairer la scène de manière similiare. Je n'ai pas copié ce tableau. Je m'en suis inspiré pour ce qui reste aujourd'hui comme l'un des plans les plus mémorables du film".

Le thème musical principal de Mike Oldfield existait avant le film. Ce thème, devenu culte, froid et lançinant, exerça une certaine influence sur la musique de films du même genre, notamment pour les films du célèbre réal Carpenter ("Fog", "Christine" etc...).

Le film reçut 1 Oscar du Meilleur mixage de son en 1973; 4 Golden Globes dont Meilleur Film, Meilleur réal, Meilleur scénario et Meilleur Actrice dans un second Rôle, en 1974, pour Linda Blair/ La jeune Regan.

LINDA BLAIR

Quant à l'actrice Linda Blair, le rôle de Regan qui l'a rendu célèbre, l'a "paralysera", plus tard, dans sa carrière. Elle restera, à tout jamais, la plus célèbre "possédée" du cinéma !!!

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"Au-delà de la pensée" !!!

Publié le par 007bond

Je rajoute une nouvelle catégorie à mon blog "Au-delà de la pensée". Celle-ci racontera ( au biais de films très connus comme "l'exorciste", "massacre à la tronçonneuse", "Jack l'éventreur" etc...) tous les faits les plus étranges ou les plus inconcevables (autant surnaturels que réels) à travers les vrais récits, tels qu'ils ont été relatés dans les livres, les journaux... !!!



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"In Bruges" : Ses moules, ses frites et ses tueurs à gages !!!

Publié le par 007bond

"In Bruges" (bons baisers de Bruges) a été réalisé par Martin McDonagh et sorti sur les écrans le 25 juin 2008. Au casting :

COLIN FARRELL/RAY

BRENDAN GLEESON/KEN

RALPH FIENNES/HARRY

CLEMENCE POESY/CHLOE

JEREMIE RENIER/EIRIK

JORDAN PRENTICE/JIMMY

THEKLA REUTEN/MARIE

"Suite à une bavure, 2 tueurs à gages sont contraints d'émigrer quelques jours à Bruges. L'un d'eux s'y sent comme un poisson hors de l'eau et l'autre tombe amoureux de la cité belge. Jusqu'au jour où leur patron demande à l'un d'abattre l'autre..."

Premier long-métrage de Mc Donagh, première réussite. "In Bruges", au-delà du classique film anglais sur des tueurs à gages à l'humour très british, va plus loin, quitte à dérouter le spectateur, surtout dans la 1ère partie. Au début du déroulement de cette étrange histoire, on découvre 2 hommes, excellement interprétés par Farrell (dont je dirai, à l'avenir, un peu moins de mal, il sait jouer !) et Gleeson (ce n'est pas une surprise, il est toujours au top), parachutés en Belgique, à "Bruges", ville omniprésente à la fois magnifique et déprimante qui va être le principal témoin de leur terrible aventure. On suit, sans trop comprendre ses 2 compères au caractère très différent et au fil des minutes qui passent, ce qui avait tout l'air d'une gentille comédie revêt les allures d'une tragédie noire et profondément humaine. Le rire se fait plus grinçant et l'ambiance s'alourdit. Les 2 personnages meurtris, surtout Ray/Farrell aux prises avec ses démons intérieurs et ses tendances suicidaires vont devoir affronter le mal en personne, sous les traits d'un Ralph Fiennes, toujours aussi phénoménal. La 2ème partie s'accèlère, le scénario se fait plus précis, plus incisif et beaucoup plus violent. L'enfer n'est plus très loin pour ses 2 hommes !

"In Bruges", à l'ambiance oppressante, est un film hors-norme. Ce drôle de coktail, mélange d'humour noir et de drame ne peut laisser personne de marbre : j'ai été surpris, touché puis ému. Cet O.V.N.I britannique est une très belle oeuvre, à ne pas rater. Mais que c'est triste "Bruges" !!! 

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"In Bruges" est le 1er long-métrage de Martin McDonagh. Il s'était fait remarqué avec son court-métrage "Six Shooter" en reçevant l'Oscar 2006. Brendan Gleeson y interprétait déjà un rôle. Le réal britannique est également l'auteur du scénario, il a eu l'idée de l'histoire à l'occasion d'un voyage dans la ville de "Bruges": " J'ai visité, il y a 4 ans, cette ville et j'ai eu des sentiments très divisés. J'ai alors imaginé deux personnages contradictoires ayant chacun une vision très différente de cette cité...". A l'origine, les personnages de "Ray" et "Ken" étaient londoniens. Mais après le casting, le réal a modifié le scénario pour transformer leur personnage en irlandais.

PHOTOS DU TOURNAGE

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"In Bruges" est sorti dans la semaine en Dvd et Blu Ray. Celui-ci est de bonne facture : image et son parfaits; très belle photographie de la ville. Au niveau des Bonus, rien de révolutionnaire : un bétisier, un making-of classique, un tour en bateau de 5 mn de "Bruges". Petit + : des scènes coupées dont une vraiment hilarante, dommage qu'elle ne soit pas dans le film !!!

2 IMAGES DES SCENES COUPEES

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