Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Exclu : 1er poster du "Sherlock Holmes" de Guy Ritchie !!!

Publié le par 007bond

En exclu : 1ère affiche du très attendu "Sherlock Holmes" de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr et Jude Law, qui sortira dans nos salles en novembre 2009 !!!

_______________________________________________________________________



Voir les commentaires

Rencontre cinématographique de Digne-Les Bains !!!

Publié le par 007bond

37e RENCONTRE CINEMATOGRAPHIQUE DE DIGNE-LES-BAINS

____________________________________________________________

Pour tous les cinéphiles se tiendra à Digne-Les-Bains, du 6 au 9 avril 2009 au Centre Culturel René Char, la nouvelle rencontre cinématographique. Tous les films étrangers sont en VO sous-titrée en français et les cinéastes seront présents toute la semaine. Je vais avoir l'immense plaisir d'interviewer certains de ces réals, avec d'autres étudiants, en présence du public et de mes 2 profs de ciné; dès que la rencontre s'achèvera, je consacrerai un article complet à tous les films ainsi que mes critiques.

Projections et rencontres : Salle rencontre - Centre Culturel René Char, 45 avenue du 8 mai 1945 - 04400 Digne-Les-Bains.

Renseignement : T. 04.92.32.29.33/F. 04.92.36.40.89. E-mail : cine-dignelesbainswanadoo.fr www.unautrecinema.com

VOICI LE PROGRAMME DE LA SEMAINE :

Le lundi 6 avril 2009 à 21h Avant-Première "Craj" (domani) en présence du réal David Marengo.

Ce film-concert est une fable baroque qui aborde les thèmes de la mémoire, des racines culturelles, de la saveur de la vie.

__________________________________________________

Le mardi 7 avril 2009 à 18h15 entrée libre dans la série  "Enfants de Kaboul" : "Bulbul l'Oiseau des villes" de Mohammad Reza Hossaini.

"Dans le Kaboul populaire, des petits laveurs de voitures sont réunis autour de Skhidad, dit Bulbul. Il cherche du travail dehors et fait tout pour gagner de l'argent."

"Le métier de Sahar" de Taj Mohammad Bakhtari en présence de Séverin Blanchet, réalisateur, responsable de l'Atelier Varan de Kaboul.

"Sahar, 14 ans est l'aînée de sa famille. C'est l'une des meilleures de sa classe. Son père lui a appris à tisser les tapis. Aujourd'hui, c'est elle qui dirige l'atelier familial.

A 21h Prix Jean Vigo "Nulle part, Terre promise" de Emmanuel Finkiel en présence de l'actrice Elsa Amiel.

" 3 personnages sillonnent l'Europe d'aujourd'hui. Un jeune cadre, une étudiante, un Kurde et son fils."

__________________________________________________________

Le mercredi 8 avril 2009 à 14h 30 Avant-Première ciné-tartines à voir dès l'âge de 3 ans "La boutique des pandas" : 3 courts métrages chinois d'animation.

A 16h30 Palmarès du concours de courts métrages  : vernissage de l'exposition de photographies.

A 18h30 "Je veux voir" de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige avec Catherine Deneuve et Rabih Mroué.

" Juillet 2006, une geurre éclate au Liban. Une nouvelle guerre. Nous ne savons plus quoi écrire. Nous nous demandons : "Que peut le cinéma ?". Nous partons à Beyrouth avec une "incône", une comédienne qui représente le cinéma, Catherine Deneuve, elle va rencontrer son acteur fétiche "Rabih Mroué..."

A 21h "Prix Georges de Beauregard international FID 2008" "Khiam" de Joana Hadjithomas en présence du réal Khalil Joreige.

" En 1999, le Sud du Liban est encore occupé. S'y trouve un camp de détention, "Khiam", de sinistre réputation, dont il n'existe aucune image..."

Nés à Beyrouth en 1969, les 2 réals Hadjithomas et Joreige travaillent ensemble. Plasticiens et cinéastes, ils ont réalisés des courts métrages, documentaires et fictions.

______________________________________________________________

Le jeudi 9 avril 2009 à 13h30 "Dernier maquis" avec la présence du réal Rabah Ameur-Zaïmeche

" Au fond d'une zone industrielle à l'agonie, Mao, un patron mulsuman décide d'ouvrir une mosquée et désigne l'imam sans aucune concertation..."

A 16h Entrée libre dans la série : Enfants de Kaboul " Les petits musiciens de Kharabat" de Ali Hazara.

" En Afghanistan la musique "classique" occupe toujours une place centrale. Interdite sous les Talibans, elle renaît aujourd'hui. 2 frères de 13 et 14 ans chantent et jouent du tabla et de l'harmonium. Leur père se consacre à leur carrière."

"Il était une fois Noor Jahan" de Ali Hazara.

" Noor Jahan aimerait avoir un enfant. Issue d'un milieu aisé qui lui a permis de grandir joyeusement, elle a nourri le grand projet de lire des contes aux enfants de Kaboul...".

"Des briques et des rêves" de Sediqua Rezaei.

"Abdullah et Madi travaillent dans une briqueterie. "Madi" 11 ans fréquente l'école et ne travaille que pendant les congés. Abdullah, 13 ans est illettré et issu d'une famille pauvre.

A 18h15 Avant Premiere "L'Enfant de Kaboul" de Barmark Akram.

" Dans l'immense tohu-bohu de Kaboul, Khaled, chauffeur de taxi, prend en charge une femme et un bébé. Quand la cliente voilée quitte la voiture, surprise : le bébé est là, abandonné sur le siège arrière..."

A 21h "Espions" en présence du réal Nicolas Saada avec Guillaume Canet et Géraldine Pailhas.

" Un jeune homme qui travaille comme bagagiste se retrouve embarqué malgrè lui dans une opération d'espionnage auprès d'un homme d'affaires britannique."

Ancien journaliste aux Cahiers du Cinéma, animateur de l'émission "Nova fait son cinéma", scénariste, Nicolas Saada a réalisé un court-métrage "Les parallèles" puis son 1er long-métrage "Espions".

Bonne rencontre cinématographique à tous ceux qui viendront !!!

____________________________________________________________________



Voir les commentaires

Jameson Empire Awards 2009 !!!

Publié le par 007bond

Ce 29 mars à Londres, les "Jameson Empire Awards" ont remis leurs prix. Voici les récompenses selon les catégories et les personnalités que je préfère ( pour le reste, voir article complet) :

MEILLEUR FILM "TDK"

MEILLEUR REALISATEUR CHRISTOPHER NOLAN "TDK"

MEILLEUR ACTEUR CHRISTIAN BALE "TDK"

__________________________________________________

MEILLEUR THRILLER "QUANTUM OF SOLACE"

_________________________________________________________________

MEILLEURE ACTRICE HELENA BONHAM CARTER "SWEENEY TODD..."

_________________________________________________________________

PRIX "SPECIAL HOMMAGE" A HEATH LEDGER

 

_________________________________________________________________



Voir les commentaires

"State Of Grace" où la redoutable histoire d'un policier infiltré !!!

Publié le par 007bond

"State Of Grace" (Les anges de la nuit) a été réalisé par Phil Joanou en 1990 et sorti sur les écrans le 10 juillet 1991. Au casting :

SEAN PENN/TERRY NOONAN

GARY OLDMAN/JACKIE FLANNERY

ED HARRIS/FRANKIE FLANNERY

ROBIN WRIGHT PENN/KATHLEEN FLANNERY

" Terry Noonan revient après plusieurs années d'absence dans le quartier de Hell's Kitchen à New-York, fief des Irlandais. Il retrouve d'anciens camarades en pleine guerre avec la mafia italienne qui menace la communauté irlandaise. Terry est en fait un policier infiltré..."

Encore une oeuvre magistrale passée inaperçue. Le réal, avec une très grande maîtrise, nous fait pénétrer dans le milieu obscur et méconnu de la mafia irlandaise toute aussi impitoyable, cruelle que la mafia italienne. Bien avant "Les infiltrés" de Scorsese, Phil Joanou avait réussi en 1991 a captiver le cinéphile avec le récit passionnant d'un policier infiltré, véritable écorché vif !

L'excellent Sean Penn/Terry va se retrouver au centre d'une guerre de gangs entre italiens et irlandais dans laquelle il va avoir du mal à s'en sortir, partagé entre son besoin d'accomplir son travail de flic et sa loyauté envers ses amis. Entouré d'un Franckie Flannery/Ed Harris puissant, sans scrupules puis d'un fragile, alcoolique, imprévisible Jackie Flannery interprété par l'époustouflant Gary Oldman, toujours aussi halluciné - je ne cesserai jamais d'être épaté par le talent de ce grand comédien anglais dont le jeu d'acteur vaut à lui seul le détour - le personnage central n'aura de cesse de vouloir sauver tout un quartier sous l'emprise de redoutables gansgters. Trash, brutal, violent, les qualitatifs manquent pour définir cet audacieux long-métrage au final implacable.

 Sublime ballade "rouge sang" au coeur de la mafia irlandaise, à l'atmosphère funèbre, " State Of Grace" est digne des plus grands polars noirs. A découvrir ou à redécouvrir en urgence !!!

___________________________________________________________________



Voir les commentaires

La descente aux enfers de Nicolas Cage !!!

Publié le par 007bond

"8mm" a été réalisé par Joel Schumacher en 1998 et sorti dans les salles le 10 mars 1999. Au casting :

NICOLAS CAGE/TOM WELLES

JOAQUIM PHOENIX/MAX CALIFORNIA

JAMES GANDOLFINI/EDDIE POOLE

PETER STORMARE/DINO VELVET

CATHERINE KEENER/AMY WELLES

"Privée à Harrisburg, Pennsylvanie, Tom Welles, entre deux filatures pour adultère, rêve d'une affaire exceptionnelle. Lorsqu'une richissime veuve lui demande d'enquêter sur le film 8 mm qu'elle a découvert dans le coffre de son mari défunt, Tom bascule dans un univers dont il ne soupçonnait pas l'existence..."

Assassiné à sa sortie par toutes les critiques, "8mm" reste un long-métrage dérangeant de part son sujet et la réalisation sans concession d'un réal qui ose !

Naviguant dans le monde glauque de la pornographie clandestine, plus particulièrement les "Snuff movies" - légende urbaine ou réelle ? - Nicolas Cage trouve, ici, un de ses meilleurs rôles ainsi que le talentueux Joaquim Phoenix, toujours aussi surprenant. Ces 2 personnages, surtout Tom Welles/Cage vont vivre une terrible descente aux enfers dans un milieu "sale" où la limite n'existe pas. Le "Mal" revêt plusieurs visages - assez inattendus - dont celui d'un homme aisé qui va payer pour voir le viol puis le meurtre d'une jeune fille innocente. Pourquoi ? parce qu'il le peut ! et c'est en cela que long-métrage de Schumacher est fascinant. Sans pour autant faire l'apologie de toute cette horreur, le réal dénonce les travers puis les vices d'une société malsaine. Alors oui, certaines scènes ou images sont insoutenables mais nécessaires pour comprendre toute la douleur, la révolte aussi que dégage ce "Tom Welles" déstabilisé, dans son fort intérieur, par cette sordide affaire.

Il est très difficile de ressortir indemne d'une ambiance aussi poisseuse et pesante; avec son long-métrage Joel Schumacher a pris le parti de "bousculer", sans ménagement, le spectacteur en allant très loin et signe une oeuvre douloureuse mais parfaite, sans faille, sombre, soulevant des questions sur les instincts les plus vils chez l'homme. Alors "8mm", une simple invitation au voyeurisme le plus malsain ? Non, juste une excellente et effroyable vision, réalisé de main de maître, sur l'industrie pornographique clandestine !!! (Film interdit - 16 ans)

____________________________________________

"Tous les tabous sexuels ont été montrés à l'écran et nous pouvons nous demander : quelle sera la prochaine étape dans cette surenchère ? Ce pourrait être le meutre. Ces films ont un nom : The snuff movies où l'assassinat est commis sans simulation..."

Cette déclaration de Roman Polanski sert d'introduction au film "The evolution" de Andrzej Kostenko qui tente de retracer l'histoire des snuff movies. Vrais ou faux, voici les faits :

New-York City, 1976, scandale. Près de Broadway, une salle de Times Square affiche un nouveau film : "Snuff". Une foule manifeste aux cris de : "non au film "Snuff"; halte à l'exploitation; non à la dégradation de la femme à l'écran...

Quelques années plus tôt, Michael Findlay et son épouse Roberta, âgée de 17 ans, se lançent dans la réalisation de petits films érotiques, industrie naissante. Rapidement, la demande se fait plus exigeante; le porno rugueux fait son apparition. On l'appelera le Hardcore. Les findlay suivent l'évolution. Puis on piétine, il faut trouver autre chose... Michael Findlay écrit une ébauche de scénario : des révolutionnaires font prisonniers une famille d'ex-nazis. Sexe, violence, exotisme, voilà les ingrédients du film qu'il va tourner en Argentine. Le chef de la bande éxécute à tour de bras, non sans avoir infligé à ses victimes divers sévices peu raffinés. De retour aux Etats-Unis, Findlay ne trouve pas de distributeurs. Ces derniers filppent, angoissent : "beaucoup trop violent, impossible de mettre sur le marché un film où le meurtrier aurait l'air sympathique..." L'entreprise semble vouée à l'échec. Cependant quelqu'un dont on ne connaitra jamais l'identité - le secret est bien gardé- va titrer ce film "Snuff". Par allusion à des documentaires tournés clandestinement en Amazonie. Qu'on dit truqués. Le spectacle n'est pas triste : on y massacre aussi bien des indigènes que des animaux, sans aucune simulation. On aurait donc, par la suite, ajouté au film de Findlay une scène finale où une femme se fait véritablement tuer devant la caméra. Vrai ou faux ? l'embrouille est totale.

De fuites en rumeurs, des manifestations s'organisent aussitôt et tant pis pour la vérité : Findlay meurt quelques mois plus tard, décapité par une pâle d'hélicoptère sur le toit d'un immeuble.

Quelle est l'origine du mot Snuff ? Combien de films circulent sous le manteau ? Existent-ils vraiment ?

Industrie clandestine, les Snuff movies seraient destinés à des circuits très fermés . On y verrait toute une panoplie de meurtres sexuels. Les interprètes-victimes seraient manipulées : le "producteur" embaucherait des "comédiens" pour un vulgaire film porno puis évidemment, cela finirait très mal pour eux. Alors question : du cinéma, le snuff ? il faut espèrer que l'homme n'est pas tombé aussi bas dans la cruauté, l'horreur et que tout ceci n'est qu'un mythe, malsain certes, mais qu'un simple mythe !!!

________________________________________________________________________



Voir les commentaires

Alice in wonderland !!!

Publié le par 007bond

Voici les derniers pics du très attendu "Alice in wonderland" de Burton avec, entre autre, Mia Wasikowska/Alice, Johnny Depp/Le Chapelier fou et Héléna Bonham-Carter/La Reine rouge.

Il va falloir prendre son mal en patience, le film devrait sortir d'ici l'année prochaine; et au vu des dernières photos ne doutons pas que, comme à son habitude, le grand Tim Burton a encore fait des merveilles !!!

_________________________________________________________________



Voir les commentaires

Safari : le nouveau "trip" de Kad et Olivier !!!

Publié le par 007bond

"Safari" a été réalisé en 2008 par Olivier Baroux et sortira sur les écrans le 1er avril 2009. Au casting :

KAD MERAD/RICHARD DACIER

LIONEL ABELANSKI/BENOÎT

VALERIE BENGUIGUI/MAGALIE

GUY LECLUYSE/BERTRAND

FREDERIQUE BEL/FABIENNE

DAVID SARACINO/REMI

OMAR SY/YOUSSOUF HAMMAL

YANNICK NOAH/SAGHA

"6 touristes français ont décidé de découvrir l'Afrique du Sud au cours d'un safari organisé par Richard Dacier. Ils ignorent alors que leur guide touristique est très différent des autres, un vrai cauchemard..."

J'ai eu l'immense plaisir d'assister, au "Pathé" à Marseille le 13 mars, à l'avant-première de "Safari" en présence du réal Olivier Baroux, son compère de toujours Kad Merad ainsi que du très bon comédien Lionel Abelanski et de la comédienne Valérie Benguigui - Cliquez pour voir la vidéo. Je m'excuse, à l'avance de la qualité de l'image , pas évident de filmer dans une salle de cinéma avec un appareil photo numérique- Très décontracté et avec beaucoup de simplicité Olivier Baroux nous a présenté son nouveau long-métrage. Etant un fan inconditionnel de ces 2 génialissimes "barrés", je me suis, ensuite, gentiment laissé glisser dans mon fauteuil pour partir à la découverte de ce fameux "Safari"; mais dur, dur de rester objectif et critique face à ces deux-là !

Olivier Baroux décide de nous faire rêver en filmant, avec un certain talent, une Afrique du Sud aux paysages splendides. Kad Mérad, toujours aussi "disjoncté", incarne à la perfection le plus pathétique des guides touristiques de tout les temps accompagné, dans son périple, d'une bande de joyeux drilles qui s'en donnent à coeur joie dans une savane surprenante, sauvage où l'humour assez présent, cède gentiment sa place à de jolis moments d'émotions. Enfin, cerise sur le gâteau, Omar Sy - sans Fred, cette fois-ci - est tout simplement hilarant dans le rôle de "Youssouf Hammal"

Au final, sans jamais égalé le cultissime "Mais qui a tué Pamela Rose" de Eric Lartigau, Olivier Baroux signe une attachante comédie d'aventure, visant un seul but : faire oublier pendant 1h46 au spectacteur tous les petits tracas quotidiens, pari réussi. Alors, en ces temps difficiles et moroses, ne boudez pas votre plaisir, aller découvrir Richard Dacier/Kad Merad un drôle de guide touristique qui n'a peur de rien sauf de la brousse !!!

________________________________________________________________

"Safari" est la seconde réalisation d'Olivier Baroux. Dans " Ce soir, je dors chez toi" de 2007 où il donnait un rôle secondaire à Kad Merad. Dans "Safari" il lui donne le rôle principal. Le tournage a duré 11 semaines. A l'exception d'1 semaine à Paris, les prises de vue se sont déroulées en Afrique du Sud. Pour ce film, les comédiens ont du côtoyer de véritables animaux. Une expérience risquée puisque Kad Merad a été mordu par "Clonky" le singe. Le réal évoque, aussi, le ton de cette comédie d'aventure : "Nous sommes tout de suite partis sur un mélange de comédie et d'aventure, la comédie générant de l'aventure et réciproquement. Tout est lié... On retrouve cette touche "Kad et Olivier" dans les dialogues et les situations. On aime un genre d'humour qui va des comédies américaines de Will Ferrell, Ben Stiller, en passant par le "Saturday Night Live et les Monty Python... Ce film est avant tout notre humour, ce qui nous fait rire."

OLIVIER ET KAD

____________________________________________________________



Voir les commentaires

L'apocalypse selon Frank Darabont et Stephen King !!!

Publié le par 007bond

 

"The Mist" a été réalisé en 2007 par Frank Darabont et sorti sur les écrans le 27 février 2008. Au casting :

THOMAS JANE/DAVID DRAYTON

TOBY JONES/OLLIE

MARCIA GAY HARDEN/Mme CARMODY

LAURIE HOLDEN/AMANDA DUMFRIES

WILLIAM SADLER/JIM GRONDIN

NATHAN GAMBLE/BILLY

ANDRE BRAUGHER/BRENT NORTON

"Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché. David ne tarde pas à s'aperçevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures..."

Peu distribué en France, c'est par hasard que j'ai regardé "The Mist" réalisé par Frank Darabont ("Les évadés", "La ligne verte") d'après le roman du célèbre écrivain Stephen King.

Démarrant comme une simple série "B" avec des effets spéciaux basiques, 1 père et son fils vont se retrouvés coincés dans un supermarché avec d'autres habitants. Un épais brouillard a envahi la petite bourgade et d'étranges créatures vont les attaquer. Pris au piège, ils devront se défendre au péril de leur vie. Jusque là rien de bien transcendant mais c'était sans compter sur le génie du réal et du célèbre romancier. Darabont va distiller, petit à petit, une paranoïa collective puis une peur plus que palpable dans l'enceinte du magasin. Et là revirement de situation, le véritable danger ne viendra pas de l'extérieur mais de l'intérieur. Plongeant en profondeur dans la psychologie des personnages, le réal nous démontre qu'en l'absence de repères puis lorsque la folie a pris le pas sur la raison, l'être humain devient le "véritable" monstre. Envahi de haine, de cruauté, celui-ci va s'avérer beaucoup plus dangereux prenant, entre autre, les traits d'une prédicatrice - géniale Marcia Gay Harden - hystérique qui représente à elle toute seule la pire menace que certains de ces hommes et femmes vont devoir affronter. L'atmosphère du long-métrage se fait de plus en plus pesante, angoissante, les vrais héros ne sont pas ce que l'on croit, pour conclure sur un dénouement (merci Darabont) bouleversant, d'une noirceur extrême.

Frank Darabont, en égratignant au passage un certain puritanisme américain, nous délivre une oeuvre atteignant des sommets d'une puissance incroyable; alors certes, les effets spéciaux trop légers ainsi que certains acteurs, un peu moins crédibles, affaiblissent légèrement le film mais quelle claque je me suis pris ! "The Mist" est une excellente étude sur le comportement humain peu louable face à une terreur inconnue. Puis comme dirait l'autre : mettez 2 êtres humains seuls dans une pièce, ils finiront par s'entretuer !!!

PETIT + : 2 versions existent sur le Blu Ray et Dvd, couleur ou noir et blanc. Je vous conseille la 2ème option, le long-métrage gagne en intensité, en gravité...

______________________________________________________________________________________

STEPHEN KING

Stephen King est l'un des auteurs les plus adaptés au cinéma. En 1970, il est diplômé de l'université du Maine, obtenant une licence de littérature et un certificat d'aptitude à l'enseignement, ainsi qu'une mention en élocution et en art dramatique. Il commence, alors, à travailler en tant que concierge puis comme professeur d'anglais, sans jamais cesser d'écrire malgrè les nombreux refus des éditeurs. Après des années difficiles, à 26 ans et grâce au soutien de sa femme qui le forçe à terminer "Carrie", qu'il avait jeté à la poubelle, le succès arrive enfin. Il abandonne, alors, l'enseignement pour se consacrer uniquement à l'écriture. Surnommé "Le grand Maître de l'Horreur" Stephen King a écrit plus d'une quarantaine de romans dont quelques receuils de nouvelles. Il est l'un des rares écrivains dont les droits sur les livres sont achetés avant même leur publication. Plus de 35 films ont été tirés de ses oeuvres dont certains par de célèbres réalisateurs comme Brian De Palma, Stanley Kubrick, Cronenberg, Romero et Carpenter. Son style d'écriture se situe dans le concret de la vie de tous les jours où il aime faire surgir le surnaturel, la peur, ou l'horreur dans des lieux familiers et rassurants. Prolifique, en 30 ans de carrière, il a revisité tous les standards du genre et aime faire incarner le mal là où on l'attend le moins comme une fillette, un chien, une voiture ou une fanatique de roman à l'eau de rose...

Petite anectode : Pour "The Mist", le réal a modifié la fin de l'histoire avec l'accord de Stephen King qui préfère cette nouvelle version !!!

_______________________________________________________________



Voir les commentaires

"Watchmen" : les gardiens de Zack snyder !!!

Publié le par 007bond

"Watchmen" a été réalisé par Zack Snyder et sorti dans les salles le 4 mars 2009. Au casting :

JACKIE EARLE HALEY/WALTER KOVACS/RORSCHACH

PATRICK WILSON/DAN DREIBERG/LE HIBOU

MALIN AKERMAN/LAURIE JUSPECZYK/LE SPECTRE SOYEUX

MATTHEW GOODE/ADRIAN VEIDT/OZYMANDIAS

BILLY CRUDUP/JON OSTERMAN/DR MANHATTAN

JEFFREY DEAN MORGAN/EDWARD BLAKE/LE COMEDIEN

"Watchmen, les Gardiens, se passe dans une amérique alternative de 1985 où les super-héros font partie du quotidien et où l'horloge de l'Apocalypse indique en permanence minuit mois cinq - symbole de la tension entre les Etats-Unis et l'Union soviétique-..."

"Watchmen" est loin d'être le banal film de super-héros auquel on s'attend. Visant un public exclusivement adulte, l'adaptation du "comics" de Moore et Gibbons est plutôt réussie, sans pour cela être excellente.

Malgrè un côté sombre, très sombre - déjà amorçé l'année dernière avec le génialissime "TDK" du grand Nolan - le nouveau long-métrage de Zack Snyder (300) s'essoufle en cours de route. Long, beaucoup trop long, cette intrigue intelligente, complexe se perd et devient très vite inégale, passant d'une scène intense ( celle où "Le Comédien" est défenestré, par exemple) à d'autres peu convaincantes. Le style graphique, certes impeccable, n'offre rien de nouveau et les quelques effets spéciaux, qu'utilise le réal, ne révolutionnent en rien le genre.

Alors "Watchmen", une oeuvre malade ? Peut-être pas, puisque son atout majeur réside dans l'impressionnante présence de Rorschach/Jackie Earle Haley qui éclipse tous les autres super-héros. De part sa force, sa fragilité aussi, son acharnement, ses doutes, son entêtement, son dégoût pour un monde malsain et écoeurant, il hante littéralement l'âme de ce récit; puis de sa voix "cassée", légèrement lugubre, il nous clame ne pas avoir le choix; il lui faut nettoyer cette ville de toute l'immondice qu'il y régne, laissant au final un arrière-goût amer dans la bouche du spectacteur !

Il fallait oser s'attaquer à un roman graphique d'une telle envergure. Ni parfait, ni imparfait, "Watchmen" reste, grâce à un propos politique intéressant, une violence plus psychologique que physique, une réelle ambiguité de la part de certains des personnages centraux, une passionnante réflexion humaine sur une société "souffrante" mais où l'espoir d'une vie meilleure est encore possible !!!

__________________________________________________________

Publié entre septembre 1986 et octobre 1987 par DC Comics ( en tout 12 chapitres), "Watchmen" est considéré comme la joconde des Comic-books. Signée Alan Moore (au texte) et Dave Gibbons (au dessin), cette oeuvre-fleuve reste à ce jour le seul roman graphique à avoir été cité par le "Time" parmi les 100 meilleurs romans en langue anglaise depuis 1923. D'une profondeur incroyable, misant sur un croisement complexe entre réalisme, symbolisme, anticipation et critique politique puis sociale, ce Comic situe son histoire dans un 1985 parallèle, où la Guerre Froide est à son apogée, où les Etats-Unis ont remporté la geurre du Vietnam et où Richard Nixon achève son 5ème mandat à la Maison-Blanche. Dans une atmosphère de fin du monde, un groupe de super-héros (sans réels pouvoirs à l'exception du Dr Manhattan) ressort ses costumes du placard pour enquêter sur la mort de l'un d'entre eux.

Longtemps jugé inadaptable, "Watchmen" a vu de nombreux réals se casser les dents sur le projet. Grâce au succès public et critique de "300", Zack Snyder a pris le pari, et l'a fait, d'adapter au cinéma l'oeuvre à la fin 2006 !

_______________________________________

ARTWORK "RORSCHACH"

____________________________________________________________________



Voir les commentaires

"La propriété interdite" de Natalie Wood

Publié le par 007bond

Natalie Wood était l'une des actrices les plus fragiles du cinéma. Avec sa très jolie frimousse et son appétit pour la vie qu'elle a manifesté dans ses films, elle nous a laissé quelques grands chef-d'oeuvres du cinéma américain.

Née à San Francisco le 20 juillet 1938, c'est sur l'initiative de sa mère qu'elle se retrouve pour la 1ère fois sous les projecteurs en 1943 en tant que figurante pour "Happy Land". Elle passe beaucoup de temps sur les plateaux, Wood est devenue une enfant-star; par la suite, elle va cotoyer les plus grands, Orson Welles, Paul Newman ou James Dean mais ignore les réalités de la vie. En 1961, elle tourne dans la célèbre et mythique comédie musicale "West Side Story", le succès est mondial. La même année, elle explose dans le génial "La fièvre dans le sang" du grand, très grand Elia Kazan. Puis tournera avec Pollack et Blake Edwards. Dans les années 70, elle se consacrera exclusivement au petit écran; on la retrouve noyée dans la nuit du 29 novembre 1981 dans de mystérieuses circonstances : épouse de l'acteur Robert Wagner - célèbre comédien de la série kitch "l'amour du risque"- le rapport de l'autopsie précisera que l'actrice avait reçu des coups et pris des médicaments avant sa noyade. Pendant une longue période, l'ami de Wood et acteur Christopher Walken accusera Robert Wagner d'avoir assassiné l'actrice. La fin tragique de la comédienne demeure encore, à ce jour, un mystère !!!

CITATION :

" Je ne pense pas qu'être une star de cinéma soit une bonne raison d'exister. " Natalie Wood

_______________________________________________________________________

FILMOGRAPHIE SELECTIVE

_________________________________________________________

"Propriété interdite" (This property is condemned) a été réalisé par Sydney Pollack en 1966 et sorti dans les salles le 15 août 1967. Au casting :

NATALIE WOOD/ALVA STARR

ROBERT REDFORD/OWEN LEGATE

"Pendant la crise économique des années 30, un agent des chemins de fer, Owen Legate est envoyé à Dodson, petite bourgade du Mississipi, avec pour mission de fermer une large partie des activités ferroviaires et de licencier du personnel. Il rencontre Alva, une très jolie jeune fille et principal attrait de Dodson..."

"This property is condemned" est l'un des films les plus méconnus du grand réal Sydney Pollack ( je vais, bientôt, faire une bio complète sur ce grand monsieur du 7ème Art qui nous a quitté l'année dernière).

Adapté d'une pièce du célèbre romancier Tennessee Williams ( "Un tramway nommé désir" avec Brando et Leigh, "La chatte sur un toit brûlant" avec Newman et Taylor"...), "This property is condemned" se déroule dans le sud des Etats-Unis, au milieu de nulle part où une ravissante jeune femme du nom d'Alva, aspire à quitter cet endroit, étouffée par une mère trop abusive puis désirée par des hommes peu scrupuleux. Nous sommes dans les années 30, la crise frappe fort, un homme Owen Legate va venir chambouler la vie de cette "Alva". Au départ hautain et plutôt cynique, celui-ci va se laisser séduire par le comportement fantasque, exubérant de la jeune femme.

Le couple Wood/Redford, sans jamais atteindre le duo choc Brando/Leigh dans "Un tramway nommé désir", nous offre un très beau moment de cinéma empreint de poésie et de souffrance. Natalie Wood interpréte avec un naturel désarmant une fragile, adorable "Alva" en quête d'une vie meilleure; mais comme pour la plupart des heroines féminines de "Tennessee Williams", Alva ne connaîtra qu'un bref instant ce bonheur tant désiré.

Avec à l'adaptation cinématographique "Francis Ford Coppola", Sydney Pollack signe une oeuvre émouvante, désanchantée et le touchant portrait d'une jeune femme sublime, perdue dans un monde de "brute" où le rêve n'est qu'illusoire . Ce 1er long-métrage réussi du grand Pollack est magique !!!

_____________________________________________________

L'action de "Property is condemned" (la propriété interdite), la première grande réussite de Pollack, se situe pendant la Grande Dépression, une époque que le réal retrouvera dans l'excellent "On achève bien les chevaux" avec Jane Fonda. Pollack dirigera à 7 reprises Robert Redford dans : "Propriété interdite" (1966), "Jeremiah Johnson" (1972), "Nos plus belles années" (1973), "Les 3 jours du Condor" (1975), "Le cavalier électrique" (1979), "Out Of Africa" (1985) et "Havana" (1990).

Petite anectode de tournage : Eprouvant des difficultés à jouer une scène de bar dans laquelle "Alva" le personnage de Natalie Wood est censé être ivre, l'actrice finit par se saouler réellement. Elle fit également une tentative de suicide durant le tournage du film.

___________________________________________________________________

__________________________________________________________________________



Voir les commentaires

1 2 3 > >>