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Predator vs Rodriguez !!!

Publié le par 007bond

Quand Predator rencontre Rodriguez, cela promet un bon moment de "charcutage", "d'éviscération" et de petites choses "sympathiques". Fan d'Alien et de Predator, j'attends d'un oeil critique ce nouveau long-métrage scénarisé et produit par Rodriguez himself. Wait and see !!!

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B.A finale pour "Robin Hood" !!!

Publié le par 007bond

Voici la dernière B.A de "Robin Hood", toujours aussi prometteuse. Rendez-vous dans les salles obscures le 19 mai 2010 !!!

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"Périple initiatique au pays des vikings" selon Winding Refn !!!

Publié le par 007bond

"Valhalla rising" a été réalisé par Nicolas Winding Refn en 2009 et sortie, le 10 mars 2010. Au casting :

MADS MIKKELSEN/ONE EYE

" Envoûtant périple d'un homme, accompagné d'un enfant, vers un "nouveau monde" aussi dangereux que mystérieux..."

"Valhalla Rising", plongée hypnotique, ténébreuse et toujours audacieuse pour l'enfant terrible et prodigue du cinéma moderne Nicolas Winding Refn (la trilogie "Pusher", "Bronson" voir ma critique) qui, n'a de cesse de voyager au coeur de la violence !

One-Eye, guerrier borgne, muet, sauvage, esclave, va retrouver sa liberté. Après avoir tué son geôlier, il embarque, accompagné d'un enfant "Are", à bord d'un drakkar : direction vers un "nouveau monde" où ses compagnons de fortune, fervents croyants, espèrent prodiguer et rendre universelle la pensée chrétienne. Ce One-Eye, un "non-être", un "Antéchrist", "un symbole" ou un nouveau Dieu ??? Milles questions, milles réponses s'imposent à nous. Sans passé, envoyé de nulle part, ne cherchant pas mais, attendant le "renouveau" ; peut-être l'image du jeune "Are", disciple aveugle et prêcheur de cette "voix" divine, sourde, intransigeante. Mads Mikkelsen ( "Dina", "Casino Royal", After the wedding", "Pusher"...) apporte toute sa fureur, son charisme, sa carrure "animale" et son talent hors-norme à cet homme impénétrable dont l'absence de paroles renforce l'admiration du cinéaste danois pour les "silences" sauvages et flamboyants. Rares sont les réalisateurs comme Malick ou Herzog de pouvoir subjuguer l'oeil du spectateur avec des plans lents, contemplatifs. En digne héritier, Winding Refn ballade sa caméra "ingénieuse" sur des terres, tour à tour, mystérieuses, austères, majestueuses et des eaux brumeuses, dangereuses; pour en arriver à l'essentiel : le dépouillement total du superficiel afin de s'immerger dans la symbolique, la métaphysique, la complexité de la vie humaine. Au travers du personnage central, le réal insère des images d'une beauté à l'esthétisme "sublimé", prolepse visuelle, ne laissant qu'un seul chemin, celui de One-Eye.

"Valhalla Rising" exploration sensorielle aux pays des vikings, Chef-d'Oeuvre "mutique", "rugueux" aux silences parlants, transe "onirique" pour celui ou celle qui désire, ardemment, embarquer avec ce "guerrier silencieux" : fil conducteur d'une oeuvre, en somme, unique, dantesque - axée sur la violence, les contradictions, les paradoxes et l'enfermement liés à l'humain - en perpétuelle évolution pour le plus énigmatique des réalisateurs !!!

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Ultime poursuite !!!

Publié le par 007bond

"The Chaser" (Chugyeorgja) a été réalisé par Hong-jin Na et sortie dans les salles, le 18 mars 2009. Au casting :

KIM YOON-SEOK/JOONG-HO EOM

HA JUNG-WOO/YOUNG-MIN JEE

SEO YEONG-HEE/MI-JIN KIM

" Impitoyable poursuite entre un proxénète et un sérial killer..."

Inspiré de vrais crimes commis par un sérial killer, "The Chaser" - 1er film de Hong-jin Na - nous entraîne dans une course poursuite haletante : Le compte à rebours commence !

Ancien flic véreux, Joong-ho, devenu proxénète, s'inquiète de l'étrange disparition de ses "filles". Celles-ci lui ayant laissé des dettes et, bien décidé de récupérer son argent, Joong-ho mène sa propre enquête. Il découvre que toutes avaient le même client et tombe, accidentellement, sur le kidnappeur. Arrêté, celui-ci avoue être l'assassin des "filles" mais déclare que l'une d'entre elles, une certaine Mi-jin, est, peut-être, encore en vie. Ce fascinant jeu du chat et de la souris - sauce coréenne - a de quoi en surprendre plus d'un. Flirtant du côté d'un "Old Boy" ( voir ma critique ) ou d'un "Seven", "The Chaser", fort de l'admiration du cinéaste pour les polars ardus et noirs, à la fois efficace et d'un sadisme perceptible et assumé. L'image de l'assassin imperturbable, impitoyable face au proxénète ( incroyable Kim Yoon-seok ) dépassé, subissant les atrocités de celui-ci hante, autant le personnage central que les spectateurs, scotchés par certaines scènes. Pour un 1er long-métrage, Hong-jin Na dépose sa patte personnelle - distillant l'horreur, la lenteur et l'angoisse en véritable virtuose -  beaucoup plus provocatrice et innovatrice qu'un cinéma "policier" occidental, trop formaté et le plus souvent, prévisible. Doté d'une photographie "pluvieuse", "verdâtre", l'on ressent toute la paranoïa d'un Joong-ho sur le chemin de la rédemption puis le côté malsain d'une intrigue coriace et bien ficelée.

"The Chaser" démontre que le cinéma asiatique prend un vrai tournant et se révèle aussi, si ce n'est beaucoup plus, redoutable et diabolique que les thrillers "nouvelle génération" ! Avec un humour trempé au vitriol, une violence exarcerbée , une critique acerbe de la société coréenne, une BO électrisante, cette éprouvante chasse à l'homme "noir ébène" demeure une oeuvre originale : Une belle 1ère leçon cinématographique de la part du futur/grand cinéaste - sans l'ombre d'un doute - Hong-jin Na et un vrai bol d'air frais dans le paysage cinématographique !!!

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L'oeuvre hantée de Martin Scorsese !!!

Publié le par 007bond

"Shutter Island" a été réalisé par Martin Scorsese et sortie dans les salles, le 24 février 2010. Au casting :

LEONARDO DICAPRIO/TEDDY DANIELS

MARK RUFFALO/CHUCK AULE

BEN KINGSLEY/LE PSYCHIATRE EN CHEF

MICHELLE WILLIAMS/DOLORES CHANAL

EMILY MORTIMER/RACHEL SOLANDO

MAX VON SYDOW/LE DOCTEUR JEREMIAH NAEHRING

PATRICIA CLARKSON/ETHEL

" L'enquête troublante et troublée du Marshall Teddy Daniels..."

Après le cultissime "Les nerfs à vifs" Scorsese replonge, avec délectation, dans le thriller noir : bienvenue au coeur d'une aventure hallucinante dans le "psyché" humain !

1954, deux marshalls Teddy Daniels et Chuck Aule sont envoyés sur l'île de "Shutter Island", au large de Boston, pour enquêter sur l'étrange disparition d'une dangereuse patiente au sein d'un hôpital psychiatrique pour assassins. Adapté du roman de Dennis Lehane ( dont je ferai la critique prochainement ) Scorsese va décliner la paranoïa, les faux-semblants, les vérités monstrueuses et douloureuses à tous les temps. Au travers d'une ambiance crépusculaire et traumatique, Teddy Daniels/époustouflant Dicaprio va se débattre avec ses propres démons et ceux de cette démoniaque île "froide", étouffante, tentaculaire face à des médecins, tous aussi inquiétants que sont les excellents Ben Kingsley et Max Von Sydow. Le cinéaste américain déroule un "puzzle" énigmatique aux multiples tiroirs dont lui seul à les clefs jusqu'au twist final : un impressionnant exercise de style dont on ressort lessivé mais, subjugué. Scorsese redonne au classicisme des années 40/50 ses lettres de noblesses, évitant la surenchère pour laisser au récit toute son ampleur oppressante et inquiétante. En dévoiler un peu plus serait du sacrilège !

Labyrinthe psychotique d'où ressort une "délirante" dualité entre raison et démence ; fuite en avant pour un homme ravagé, en proie avec ses doutes, ses questionnements, ses angoisses, ses cauchemars, ses fantômes du passé : "Shutter Island" Chef d'Oeuvre poétique à la beauté, tour à tour, maladive, macabre et terriblement pessimiste !!!

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"Mother" : envers et contre tous !!!

Publié le par 007bond

"Mother" a été réalisé par Bong Joon-Ho en 2009 et sortie sur les écrans, le 27 janvier 2010. Au casting :

KIM HYE-JA/LA MERE

WON BIN/DO-JOON

" Une veuve élève seule son fils unique de 28 ans Do-Joon qui est sa seule raison de vivre. Accusé du meutre d'une jeune fille, Do-Joon se retrouve inculpé. Afin de sauver son fils, jugé trop rapidement coupable à ses yeux, la mère du jeune homme va remuer ciel et terre pour prouver l'innocence de celui-ci..."

Jusqu'où une mère pourrait-elle aller pour prouver l'innocence de son fils ? "Mother" dernier film du réal sud-coréen Bong Joon-Ho où l'amour exacerbé d'une femme pour son enfant !

Un jeune simplet - idéal meurtrier en puissance pour une police peu regardante et expéditive - est accusé de l'assassinat d'une jeune fille. Sa mère, persuadée de son innocence va tout mettre en oeuvre, en menant sa propre enquête pour prouver la non culpabilité de celui-ci. Avec le thème "mon fils, ma bataille", Bong Joon-Ho plonge le spectateur dans un drame intimiste et dresse le portrait d'une mère "poule", exclusive, entretenant une relation fusionnelle - incestueuse, le doute plane - avec son fils, en quête de vérité absolue. Alors, mère courage ou mère monstrueuse ? Plus qu'une simple trame policière, le réal sonde l'âme humaine, en l'occurrence celle d'une veuve, proche de la folie, ni bonne, ni mauvaise, seulement une "maman" prête à tout, qui ne peut se résoudre à l'emprisonnement de son fils. Malgré le propos abordé de manière différente et intelligente, le long-métrage de Joon-Ho souffre, dans la 1ère partie, de longueurs évidentes puis d'un humour, récurrent aux films sud-coréens - dont je suis, résolument allergique - dédramatisant le fil émotionnel. Mais, fort heureusement, le talent du cinéaste va se révéler dans la 2ème partie où le personnage de cette femme prend toute son ampleur - magnifiquement interprétée par Kim Hye-Ja - autant dans ses paroxysmes que ses évidences ; jusqu'au final inattendu, bouleversant et sombre.

Tableau atypique d'une mère en pleine dérive "Mother" - loin du Chef-d'Oeuvre annoncé et hormis de nombreux "lieux communs", certaines faiblesses, puis d'un curieux melting pot de plusieurs thrillers - demeure un film touchant, maîtrisé, sublimé dans son filmage, accompagné d'une B.O, peu présente mais, en harmonie avec la tristesse ambiante : Après le chaos, viendra l'oubli !!! ( un 2 étoiles et demie )

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