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"Américan Hustle" où l'éloge de la médiocrité !!!!

Publié le par mina

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"Américan Hustle" a été réalisé par David O'Russell. Sortie en salle le 5 février 2014.

 

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CHRISTIAN BALE/IRVING ROSENFELD

 

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AMY ADAMS/SYDNEY PROSSER

 

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BRADLEY COOPER/RICHIE DIMASO


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JEREMY RENNER/CARMINE POLITO

 

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JENNIFER LAWRENCE/ROSALYN ROSENFELD

 

Irving Rosenfeld, un escroc - plutôt brillant - et sa comparse/maîtresse Sydney Prosser se retrouvent piégés par un agent du FBI répondant au nom de Dimaso. Les 2 compères doivent duper un homme politique, un certain Polito.

 

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Comme je l'ai précisé dans mon post-précédent, 007bond me laisse, pour le moment, (études obligent) les rennes de son blog. Mina, grande cinéphage elle-aussi, espère vous redonner l'envie de parcourir.

 

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Grand favori aux prochains oscars, le long-métrage de O'Russell s'annonçait, au vue de la presse dithyrambique, le FILM de l'année 2014. Disons-le tout net, s'il y a un arnaqueur ici, il se prénomme David.

 

"Américan Hustle" se veut, au dire du cinéaste américain, le dernier d'une trilogie après "The Fighter" et "Happiness Therapy", à mes yeux très surestimés. Le verdict, pour ma part, tombe sans appel; comme à son habitude, au travers de sa pléiade de saltimbanques, le réal est totalement en amour avec lui-même; nous démontrant de manière expansive et évidente qu'il jongle, dorénavant, dans la cour des grands. Son dernier coup de bluff : une jolie coquille d'un vide abyssal, un terne pastiche ou selon, un interminable clip vidéo de 2h18 où les décolletés et déhanchés d'Amy Adams - non Monsieur Russell, les femmes ne se baladaient pas à moitié nue dans les années 70, même la petite fricoteuse du dimanche - la nvelle métamorphose du célèbre comédien gallois, les bouclettes de Cooper puis la sempiternelle hystérie de Lawrence se cotoient.

 

Exit la 1ère demi-heure séduisante (merci Amy et Christian, toujours aussi professionnels), la trop rare présence de Jérémy Renner (seul intérêt et grand oublié des critiques), les paillettes, postiches en tout genre, la légendaire boule à facette "seventies", il ne reste qu'un scénar confus, brouillon, bavard, limite inachevé où l'intrigue et ses principaux protagonistes - authentiques cabotins "cartoonesques" - s'enlisent dans une superficialité absolue; en roue libre, leur destin nous échappe; pire, nous indiffère. L'on se surprend à n'éprouver aucune empathie pour ces pantins de foire. Flirtant, sans cesse, entre réalité et fiction, le dernier "bébé" de O'Russell se révèle faussement intelligent, trop imbu de lui-même, pour apprécier - je le reconnais - quelques prouesses cinématographiques réussies. Seul véritable point positif, hormis les interprétations : Christian Bale prouve, au delà d'être un illustre tragédien et caméléon, l'étendue de son talent comique - une nvelle fois confirmée -  au bon souvenir de ce cher Patrick Bateman.

 

"Américan Hustle", détroussé de toute âme artistique, frustre autant qu'il déçoit. Cette pantalonnade au casting 4 étoiles laisse un goût étrange. Au pays de l'esbrouffe, David O'Russell serait sacré "ROI"!!!!

 

 

 

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M
Bonsoir Dasola, tu as très bien fait de t'abstenir, ce film ne mérite en rien toutes les éloges qu'il a reçu. David O'Russell est un piètre réal et je suis très satisfaite de sa "défaite" aux<br /> oscars. A très vite !!!!
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D
Bonsoir Mina, on peut noter que "American Hustle" est devenu en français "American Bluff": pas forcément plus parlant. En tout cas la BA ne m'avait pas du tout donné envie de voir ce film (malgré<br /> le casting) et je n'ai pas de regret et il semble qu'il soit reparti bredouille aux Oscars. Bonne soirée.
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