Le blog de christianbalefan

"The Rover" a été réalisé par David Michôd. Sortie en salle le 4 juin 2014.

Dix ans après l'effrondement de l'économie occidentale, les mines autraliennes sont encore en activité et cette industrie attire les êtres les plus désespérés et les plus dangereux. La-bas dans une société moribonde, Eric a tout laissé derrière lui. Ce n'est plus qu'un homme froid, rempli de colère. Lorsqu'il se fait voler sa voiture - la seule chose qu'il possède encore - par un gang, il se lance à leur poursuite...

Comme je l'ai (déjà) écrit le cinéma indépendant - pour cette année 2014 - brille par l'excellence de ses sujets et offre au vrai cinéphile des petites merveilles cinématographiques inespérées, inspirées; à la densité émotionnelle exceptionnelle, à des années lumières des éternelles et inévitables "soupes" hollywoodiennes, d'une Autralie déshumanisée où (décidément) l'homme ne croit plus en son prochain, "The Rover" délivre une expérience de cinéma extrême. Attention grand, trés grand film !

Il y a des oeuvres dont on parle aisément et d'autres où les mots manquent; encore sous l'émotion de ce road movie crépusculaire et pour éviter d'en dévoiler un maximum, je m'en tiendrai à une courte critique. Il ne faut absolument pas rater le périple de cet homme, Eric, un vagabond implacable dont l'acharnement "viscéral" à vouloir retrouver sa voiture (alors qu'il en possède une nouvelle) soulève nombre de questions; jusqu'au final QUELLE CLAQUE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Si le début se veut à l'image d'un Mad Max, lorgnant dans l'univers de "The Road" puis de "No Country for Old Men" du célèbre Cormac McCarthy, la suite trouve sa propre ambiance ultra-pessimiste, à l'âpre noirceur. Optant pour un ton minimaliste, David  Michôd (que je découvre) filme avec une violence "radicale" la bestialité d'une agonie humaine ! Outre la performance tétanisante d'un Guy Pearce incroyable, un discret mais toujours excellent Scoot McNairy, Robert Pattison - enfin délivrer des dents d'un célèbre vampire insipide - prouve, une nouvelle fois (et au vu de ses choix artistiques plus que judicieux) qu'il joue désormais dans la cour des grands. De cette "crasse" apocalyptique où Dieu a définitivement abandonné ses brebis, il faut, véritablement, être préparé au choc "The Rover". A NE MANQUER SOUS AUCUN PRETEXTE !!!!

Michel Onfray, docteur en philosophie, est né en 1959 d'un père ouvrier agricole et d'une mère femme de ménage. Son athéisme viendra d'une douloureuse expérience jugée brutale (dans son enfance) faite au sein d'un pensionnat catholique. Professeur de 1983 à 2002, il démissionnera de l'Education Nationale - excédé par l'enseignement de la philosophie telle qu'elle est proposée - pour créer sa propre université populaire de Caen où il enseigne une contre-histoire de la philosophie. Onfray veut, avant tout, réconcilier l'homme et son corps, lui qui envisage la philosophie comme un art de vivre, permettant à l'homme de se dégager de ses illusions. Lecteur de Freud, il prône une philosophie liée à la psychanalyse et se définit comme un "freudo-marxiste". Grand admirateur de Nietzsche, l'homme est surtout connu pour sa révolte contre le dogmatisme religieux, lui qui soutient, dans son fameux traité d'athéologie que le christianisme est indéfendable.

Néophyte en matiére de philosophie (malgré quelques souvenirs scolaires) mais passionnée de psychanalyse, j'ai découvert l'entreprise de Michel Onfray en 2010, au travers de son essai "Le Crépuscule d'une Idole" - L'Affabulation Freudienne -; ce simple livre sur Sigmund Freud ayant déclenché un véritale tollé ! N'en déplaise à ses nombreux détracteurs, j'ai beaucoup apprécié sa vision (il y a des vérités qui fâchent)) sur l'inattaquable fondateur de la psychanalyse. Séduite par le style (certains pointant du doigt sa "vulgarisation" de la philosophie; pour ma part, je l'en remercie), je me suis, aussi, prise d'affection pour le personnage médiatique - rebelle dans l'âme - ses coups de gueule, ses prises d'opinions, sa lucidité et son indéniable talent ( tout comme un autre écrivain, philosophe, Alain Finkeilkraut que je considère). Mais au-delà du penseur, se cache un poête. "Un requiem athée" est un sublime et bouleversant petit recueil qu'offre Onfray en hommage à sa compagne, décédée en 2013. De cette messe pour les morts, point de paradis, point d'enfer, juste une lumière, une quiétude, un néant, un tout. Nul besoin de croire en une force spirituelle; pour Michel Onfray, reste l'immense tristesse, le chagrin, la colère; et puis, comme il le compose si bien "...Avec ta mort naissent les Larmes de ceux qui restent...". A l'image des prières et chants chrétiens que l'on retrouve dans les Saintes Ecritures, le philosophe, tout en sobriété, témoigne, qu'au final, nés de la poussière, nous redevenons poussière. Un touchant ouvrage qui interpelle la croyante "contrariée" que je suis; qui n'a cesse de se poser l'éternelle question ( d'où mon intérêt pour le philosophe) : et si la bible n'était qu'un joli conte pour enfants !!!!

"Maléfique" a été réalisé par Robert Stromberg. Sortie en salle le 28 mai 2014.

La réinterprétation de "Maléfique", une belle jeune femme à l'âme pure dont une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance qui va petit-à-petit transformer son coeur en pierre... 

"Il était une fois Maléfique, la grande et charismatique Méchante" ou plutôt (version 2014) "Il était une fois Maléfique la Douce" ?!? 

- ATTENTION SPOILER - Mais qu'est-il advenu de l'illustre conte de Charles Perrault ? Personnages légendaires de ma tendre enfance, j'attendais avec impatience cette nouvelle réécriture annoncée sombre, voire très sombre, malgré l'estampille Disney. Au-delà d'un visuel graphique sublime - le cinéaste, dont c'est la première entreprise, connu pour être un des meilleurs techniciens d'effets spéciaux - un début prometteur (le passé méconnu de Maléfique) incluant la fameuse scène du baptême où Angelina Jolie (je n'apprécie pas particulièrement l'actrice mais, pour une fois, crédible) excelle puis la voix ensorcelante de Lana Del Rey, le long-métrage revisite le mythe pour mieux le détruire; transformant la cruelle sorcière en une fée pathétique, dégoulinante de bonté, d'attention, d'amour pour une Princesse Aurore bien fade : le "Mal" épousant les traits du Roi ! en voulant offrir un côté plus humain à l'emblématique "Vilaine", Robert Stromberg délivre une oeuvre d'une miévrerie affligeante, visant exclusivement les tout petits (aux forts accents de Girl Power, les années 2000 oblige); Au pays de Oui-Oui, Angelina Jolie n'aura jamais la possibilité d'offrir au spectateur la noirceur tant rêvée; à l'image d'un Happy End, véritable insulte au conte originel ! Toujours plus lisse, plus sage, la Maison Disney ne prend aucun risque, ridiculisant un à un les célèbres protagonistes. Un conseil : Faute de mieux, replongez-vous dans la version 1959 et dans l'imaginaire foisonnant de Monsieur Perrault !!!!

Né en Autriche-Hongrie le 5 décembre 1905, Otto Ludwig Preminger s'installe à Vienne avec toute sa famille en 1915 et se passionne pour le théâtre; il monte une cinquantaine de pièces et réalise son premier film en 1931 en Autriche. Fraîchement débarqué aux Etats-Unis, à New York en 1935, Il endosse plusieurs casquettes : acteur, assistant réalisateur, réalisateur, producteur. Après quelques années, le succès viendra, en 1944, avec le chef-d'oeuvre du film noir "Laura" (voir la critique de 007bond dans "portraits d'actrice" la sublime Gene Tierney). Dés lors, il devient l'image emblématique du genre noir; son apogée lié à l'apogée du film noir, l'expressionnisme influençant le film policier, apportant une touche européenne. En 1952, il récidive avec "Angel Face" (Un Si Doux Visage) mais lassé de devoir faire des concessions artistiques, il décide de produire, seul, ses futurs longs-métrages. Plusieurs rencontreront du succés dont "Exodus" ( la création d'Israël avec Paul Newman et Eva Marie-Saint) puis s'essaye au western où il retrouve Robert Mitchum (déjà présent pour "Angel Face") et Marylin Monroe pour "La Rivière Sans Retour. Il arbordera des sujets sulfureux, voire tabou; à l'exemple "Autopsie d'un meurtre" avec James Stewart en 1959. Si les années 50 sont fructueuses pour le cinéaste, celles de 60 annonçent le déclin. Malgré cela, les cinéphiles lui vouent un véritable culte (notamment à travers les articles de François Truffaut ou de Jacques Rivette), louant l'intelligence, la subtilité de ses oeuvres, la beauté qui s'en dégage et la précision de sa mise en scène (grâce à son expérience théâtrale et sa pratique élengante de la caméra). Malade, le réalisateur emblématique décédera le 23 avril 1986, à New York. 

"Angel Face" (Un Si Doux Visage) a été réalisé par Otto Preminger et sorti en décembre 1953.

Alors que Madame Tremayne est hospitalisée pour asphyxie, Frank Jessup, un ambulancier, fait la connaissance avec la belle-fille de cette dernière, la ravissante Diane. Frank tombe rapidement sous son charme. Pour elle, il accepte de quitter sa fiançée et son emploi. Entraîné dans le sillage de sa belle, il s'aperçoit vite de la haine obsessionnelle que voue celle-ci pour sa belle-mère. Un danger rôde derrière ce visage d'ange...

Tourné seulement en 18 jours, 8 ans après l'inoubliable "Laura", Otto preminger s'attache de nouveau à un personnage féminin, la génialissime Jean Simmons qui, sous de délicats traits angéliques, cache une folie meurtrière et passionnelle. Telle une araignée, elle va tisser sa toile pour mieux piéger le flegmatique et charismatique Robert Mitchum; celui-ci, sous l'emprise de son "venin" et dans l'impossibilité d'échapper aux sombres desseins de sa belle, une garce manipulatrice. Tiré d'un fait divers, le long-métrage, au-delà du simple policier, capte toutes les fêlures et les fragilités de cette jeune déséquilibrée. Moins magnétique que "Laura", "Angel Face" reste une intrigue fascinante, une oeuvre majeure dans la filmographie du cinéaste; un incontournable. Multipliant les rebondissements - malgré une lenteur désirée - (dont un dénouement final peu conventionnel pour les codes hollywoodiens de l'époque), créant une atmosphère fantomatique (déjà présente pour "Laura), le long-métrage se pare d'une mise en scène, bien que classique, somptueuse, élégante; la photographie admirable puis le jeu des ombres et des lumières appuyant le destin "crépusculaire" de ces deux amants maudits, perdus aux confins de la démence : le si doux visage de Jean Simmons à jamais gravé sur la pellicule "noire" d'Otto Preminger. Je recommande fortement ce pur joyau à tous les amoureux du genre !!!!

Le tournage de "Angel Face" ne fut pas de tout repos pour Otto Preminger et ses acteurs. Film de commande (souvent des chefs-d'oeuvres à l'arrivée), le célèbre Howard Hugues imposa à Jean Simmons (en fin de contrat avec la RKO) de tourner "Angel Face". Celle-ci, rebelle et sachant que le patron du fameux studio détestait les actrices aux cheveux courts, décida de les couper. Elle portera une perruque pendant 18 jours. Howard Hugues choisira Otto Preminger pour la réalisation, lui demandant de la fermeté sur le tournage (Preminger connu pour son caractère tyrannique). Le cinéaste en payera les frais. Lors d'une scène, il insiste pour que Robert Mitchum gifle réellement et plusieurs fois Jean Simmons, ce qui énervera fortement le comédien. Aprés quelques prises, ce dernier se tourne vers Preminger et le gifle violemment. La prise suivante fut la bonne. Connaissant la réputation de la célèbre star (plutôt colérique), cette anectode ne me surprend pas !!!!

"Maps to the Stars" a été réalisé par David Cronenberg. Sortie en salle le 21 mai 2014.

A Hollywood se télescopent les étoiles comme Benjie 13 ans et déjà star; son père Stafford auteur à succès et coach des stars, sa cliente la belle Avana Segrand qu'il aide à se réaliser en tant que femme et actrice. La capitale du cinéma promet du bonheur sur pellicule et papier glacé...Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l'assistante de Havana et le séduisant chauffeur de limousine, Jérôme Fontana avec lequel elle se lie, qui rêve de célébrité. Mais alors pourquoi dit-on qu'Holywwod est la ville des pire vices...La ville fait revivre les fantômes et promet surtout le déchaînement des pulsions et l'odeur du sang.

Au dernier Festival de Cannes, David Cronenberg déclaré avoir réalisé une comédie réaliste, "Maps to the Stars" s'avère être, avant tout, une psychanalyse "vitriolée" du petit monde hollywoodien où les névroses et les incestes ont élues domicile.

Au travers de trois destins, une jeune femme "brûlée", une actrice veillissante, un jeune comédien abject, le cinéaste brosse sa galerie de monstres, plus odieux les uns que les autres, dissèque un star-system dont découle toute la splendeur d'un univers décadent; chacun des protagonistes délivrant la noirceur de la nature humaine et ses multiples travers : Hollywood étant, essentiellement, peuplé d'abrutis vils, nombrilistes, arrivistes, avides; en quête (perpétuelle) d'une certaine reconnaissance, d'un évententuel pouvoir, d'un bonheur et au final d'une liberté vaine ! De ce pamphlet "acide" tous les comédiens - en tête une Julianne Moore méconnaissable (détentrice de la Palme d'or, elle l'a largement mérité), une Mia Wasikowska toujours plus dérangeante - excellent. On a de cesse de glorifier cette célèbre usine à rêves, générant des êtres ô combien merveilleux, à la réussite parfaite ! Cronenberg démonte avec cynisme la fameuse mécanique, met en avant son profond dégoût pour tout ce "joli" petit monde, en offre une vision glaçante, tout en cultivant sa légendaire étrangeté et son goût assumé pour le malsain. On vous aura prévenu : bienvenue à Hollywooland !!!!

"Lost River" le premier long-métrage de Ryan Gosling aurait reçu un accueil plus que mitigé, lors de sa projection à Cannes. Pour le site Première, l'oeuvre se révèle très ambitieuse, s'inspirant des univers de Lynch ou encore de Nicolas Winding Refn; plutôt pas mal pour un début. Mais pour d'autres, un film totalement immature, un sous Lynch raté. Au vu de tout cela, selon Deadline : la Warner lâcherait la production et chercherait un groupe spéçialisé dans la distribution indépendante. Rien de mal, le site rappelle qu'un projet aussi audacieux peine parfois pour trouver son public. conclusion, on risque d'attendre encore longtemps pour voir le film sur grand écran ; le temps de trouver un nouveau distributeur et de planifier une campagne marketing inédite. Bref, très déçue, j'attendais avec impatience le résultat. En attendant de nouvelles précisions, voici la B.A plutôt singulière mais néanmoins prometteuse !!!!

"The Necessary Death of Charlie Countryman" a été réalisé par Fredrik Bond. Sortie en salle le 14 mai 2014.

Bouleversé par la mort de sa mère, Charlie Countryman quitte les Etats-Unis pour Bucarest. En plein deuil, seul parmi des inconnus, il rencontre l'égnimatique Gabi et tombe violemment en amour. Harcelée par son ex Nigel, un dangereux caïd, Gabi tente de repousser Charlie pour mieux le protéger. En vain, rien ne fait entendre raison au jeune homme, pas même la peur de mourir...

L'année dernière, Brad Pitt s'était plaint du comportement de l'imprévisible Shia Laboeuf, trop impliqué dans son personnage, sur le plateau du prochain David Ayer. Nul besoin d'entendre les complaintes d'un mister Jolie, après avoir excellé dans le dernier Lars Von Trier, le jeune homme brille, de nouveau, pour le singulier "Charlie Countryman".

A des années lumières des Transformers, Shia Laboeuf a bien grandi et s'éveille enfin : incroyablement parfait, apportant un talent "neuf", tour à tour comique, touchant et quelque peu naïf à ce love/road movie - sous extasie - inclassable. A l'image du psychédélique "Trance" de Danny Boyle, la première oeuvre de Fredrik Bond  détonne autant qu'elle surprend; mélange avec culot et ingéniosité les genres. On pourra reprocher quelques petites maladresses dont un scénario assez simpliste mais les effets visuels, la B.O pop, le rythme effréné, les envolées fantasmagoriques dévoilent un Bucarest hypnotique : un atypique "trip" où l'alcool, la drogue, le sexe et la violence se mêlent aux affres d'un amour quelque peu contrarié. De ce coktail explosif où Charlie tombe sous le charme d'Evan Rachel Wood, l'électrique puis inquiétant Mads Mikkelsen (impeccable, charismatique à souhait) amène sa part d'ambiguité à ce triangle amoureux "coloré". Bien que classique sur le papier "The Neccessary Death of Charlie Countryman" se révèle, de par sa réalisation, d'une originalité décoiffante. Décidément l'année 2014 nous réserve bien des surprises cinématographiques. Cette fable moderne, aux fiévreux accents mélancoliques, marquera, je l'espère, les esprits : une première entreprise réussie pour un cinéaste et un grand acteur à en devenir !!!!

Voici la nouvelle bande-annonce d'Interstellar de Christopher Nolan. N'étant pas une grande fan de S.F, difficile pour le moment de me prononcer. 007bond semble beaucoup, beaucoup plus enthousiaste bien que méfiant (déçu par "Inception"). Les annés venant, son regard sur le cinéaste a sensiblement changé; le comparant à l'un des derniers dinosaures du vieux hollywood : un cinéma "propre" ( à la Cecil B. DeMille, par exemple), calme comme son éxécuteur; une "facture" somme toute classique, un Spielberg sans l'effet grandiloquent; à l'instar d'autres réalisateurs comme Scorcese (à ses yeux, le plus grand), Nicolas Winding Refn...en constante mouvance. Un reproche ? oui et non; l'originalité de Nolan, au final, étant de ne pas l'être. Cela se discute et quelque part, je rejoins le point de vue de 007bond. J'aimerai retrouver le souffle, moins conventionnel, d'un "Mémento" ou de l'excellent "Following". "Interstellar" sortira sur nos écrans le 5 novembre 2014 !!!!

"Out Of The Furnace" (Les Brasiers de La Colère) vient de sortir en Blu Ray. Rien de bien intéressant au niveau des bonus. J'aurai aimé en découvrir davantage sur les conditions du tournage et tout particulièrement sur la ville de Braddock.

SUPPLEMENTS :

- A l'origine (bref entretien avec les comédiens, limite inutile).

- Interview du réalisateur.

- Les techniques des scènes de combat.

- Conversation avec le compositeur.

 Scott Cooper signe une oeuvre sombre, rendant un vibrant hommage aux classiques américains et créant la surprise au travers d'un final peu académique. Dommage que le long-métrage est reçu un accueil si mitigé malgré son casting 5 étoiles (tous excellents) !!!!

Nicolas Winding Refn, selon le site Deadline, est en pourpalers pour réaliser son premier film d'horreur intitulé "The Bringing". Le scénario : un détective privé est engagé pour élucider un étrange meurtre dans un hôtel. Refn devrait s'inspirer d'un fait divers, plutôt glacial : la mystérieuse mort d'Elisa Lam retrouvée morte noyée dans le réservoir d'eau sur le toit du Cecil Hôtel à Los Angeles (réputé pour avoir abrité des tueurs en séries), après qu'une curieuse vidéo (diffusée sur You Tube), dans un ascenceur, est captée son comportement plutôt singulier. Sur la vidéo, la jeune femme semble apeurée. Son corps a été retrouvé deux semaines après sa mort, lorsque des clients se sont plaints du goût et de la couleur de l'eau. Plutôt flippant; d'ici-là le réalisateur Danois pourrait retrouver son acteur fétiche Mads Mikkelsen pour une suite de "Valhalla Rising" dans le Japon du futur ?!?! ainsi qu'un autre projet (en attente depuis 2010) sans titre, ni acteurs - pour l'heure actuelle - dont l'action se situerait à Miami et comporterait un nombre important de scènes sexuelles. Bref, que du bon en perpective pour le plus atypique des réalisateurs !!!!