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"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!

Publié le par Mina

"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!

"Noah" (Noé) a été réalisé par Darren Aronofsky. Sortie en salle le 9 avril 2014.

RUSSELL CROWE/NOE

RUSSELL CROWE/NOE

JENNIFER CONNELLY/NAAMEH

JENNIFER CONNELLY/NAAMEH

RAY WINSTONE/TUBAL-CAIN

RAY WINSTONE/TUBAL-CAIN

LOGAN LERMAN/HAM

LOGAN LERMAN/HAM

EMMA WATSON/ILA

EMMA WATSON/ILA

SIR ANTHONY HOPKINS/MATHUSALEM

SIR ANTHONY HOPKINS/MATHUSALEM

Noé, un homme promis à un destin exceptionnel... La fin du monde n'est que le commencement.

"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!
"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!
"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!
"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!
"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!
"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!
"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!
"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!
"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!

Albert Camus a écrit : "Face à l'absurdité de la vie, il n'y a que trois options : la croyance, le suicide, la révolte" (Le Mythe de Sisyphe). "Noé" brille par sa noirceur, sa brutalité mais pêche par sa fin propagandiste.

 

Bien que Darren Aronofsky reprend l'idée principale du chapitre 6 de la génèse, il s'octroie des libertés pour livrer sa vision dantesque; et quelle vision ! "L'homme est un mal pour l'homme" seul l'animal, la nature trouvent "grâce" aux yeux du Créateur (Dieu n'étant jamais cité) et du réalisateur ! De son héros tourmenté (magnifique et puissant Russell Crowe) Aronofsky plante son décor sur un univers désolé, offre un "spectaculaire" de haut-vol, autant sur le plan visuel que scénaristique. Son regard implacable n'épargne pas l'oeil du public; l'enfer est sur terre, la laideur de l'âme humaine prend tout son sens au travers d'une scène cauchemardesque. Son Noé opte pour des décisions extrêmes et derrière le déluge apocalyptique se niche un huit-clos épousant les étranges accents d'une tragédie grecque. Mêlant force et faiblesse, conjuguant à la perfection les notions du sacrifice, filmant avec brio la dualité humaine, le chef d'oeuvre est à portée de main, pourtant le cinéaste n'a pas osé ! De cette tempête autant extérieure qu'intérieure où la cruauté, la violence et l'ambiguité - propre à l'homme - déversent leur rage, Aronofsky livre un prêchi-prêcha  "religieux" lors des dernières minutes. Accordant peu de clémence à l'individu - toute la majeure partie de son éxécution - j'aurai aimé que l'audace et la radicalité de ton, dont fait preuve le réalisateur américain, ne retombent à plat, quitte à choquer ou décevoir un plus grand nombre !!!!

 

 

 

DARREN ARONOFSKY
DARREN ARONOFSKY
DARREN ARONOFSKY
DARREN ARONOFSKY

DARREN ARONOFSKY

"LE CATECHESE SELON ARONOFSKY" !!!!
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M
Vous savez ? Pour les dernières minutes de ce dernier film signé le maître de l'obsession Darren Aronofsky, je pense que le message qu'il a voulu donner est plus volontaire que ça : &quot;Noé&quot; est une adaptation avant tout donc c'est normal qu'un réalisateur impose sa patte artistique, ses thématiques et sa vision à l'histoire projeté sur grand écran. Et ce film est libre de plusieurs interprétations aussi bien au niveau du personnage obsessionnel de Noé (joué par un charismatique Russel Crowe) qu'au niveau de son univers. Tout d'abord, on n'a aucune indication sur l'époque ou ce film se passe, si vous avez suivi les scènes de flash-back ainsi que les montages en cut, vous avez peut être constaté qu'on était peut être dans un futur apocalyptique, le réalisateur lui-même a dit que ce n'était pas impossible, et on est carrément plongé dans un monde ou les légendes, les créatures fantastiques comme les veilleurs (avec un design classe je trouve), des paysages grandioses filmées en Island et les pierres magiques qui servent à faire du feu. <br /> Quant au personnage de Noé : il est intéressant de s'identifier à lui en sachant qu'il a le pouvoir de vie et de mort sur l'humanité et les animaux, il peut même tuer les insectes si il le désire, et c'est passionnant de voir à quel point il développe une obsession profonde en ne se basant que sur ce que le créateur lui a montré et en interprétant ses signes à sa manière (comme lorsque la pluie s'arrête enfin), finalement on lui laisse un choix ultime avec les enfants d'Illa en fin de film : est-ce que l'humanité mérite une seconde chance, ou doit-elle disparaître pour le bien du monde et permettre aux animaux, créatures innocentes de dieu, de survivre dans ce nouveau monde ? <br /> Le film est séparé en deux partie et offre à la fois une version blockbusteresque avant de tourner au drame et à la tragédie (comme vous le soulignez plus haut), et même si il fera encore débat pendant longtemps puisqu'il adapte une oeuvre biblique, moi je ne peux tout simplement pas détester ce film, il est carrément dans mes films préférés de 2014 ;) <br /> Mais si je devais donner quelques défauts à ce film, je parlerais d'abord du personnage de : Logan Lerman qui est un bel abruti de première dont la motivation se résume à avoir une femme pour lui et à laisser Tubal-Caïn à bord alors que ce dernier est la représentation typique de la barbarie humaine. Ensuite, les animaux en images de synthèse passent bien pour les plans larges, mais quand il y en a très peu à l'écran l'effet paraît assez grotesque au final ^^&quot; <br /> Tout ça pour dire que, personnellement je ne trouve pas la fin propagandiste ou quoique ce soit du genre, Aronofsky a fait ce que la plupart des films oublient de faire en terme d'adaptation, prendre des libertés et imposer sa vision de l'histoire en prenant les libertés nécessaire pour améliorer sa vision, ce qui manque dans pas mal d'adaptation dernièrement et à part Nolan avec ses Batman et Malick avec &quot;Le Nouveau monde&quot;, je n'ai pas d'exemple précis pour le coup (j'en ais un mais l'adaptation du Dernier maître de l'air par Shyamalan est juste catastrophique ^^&quot;).
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M
Il me tarde de découvrir ton ressenti, bonne fin de soirée :) A+
M
Je le verrais dés que possible, promis ;) <br /> Bonne fin d'après-midi a vous aussi :)
M
Tu ne vas pas le regretter &quot;Brève rencontre&quot; est le classicisme à l'américaine du cinéma de la fin de second guerre mondiale (il date de 1945) en noir et blanc... où l'histoire d'amour impossible de deux personnes ordinaires (comme nous tous et toutes) vont vivre une passion extraordinaire. Le point d'ancrage étant la gare. Je ne t'en dis pas plus : grand moment de cinéma. Je vais sûrement en faire une critique dans la catégorie &quot;rétrospective&quot;.<br /> Bonne après-midi Maxime :)
M
Très bien, on le laisse de côté, et pour Lean, j'ajoute &quot;Brève Rencontre&quot; à la liste, les deux autres y figurent également t'inquiètes ;) <br /> Bonne soirée :)
M
Garde précieusement ton optimisme et je te souhaite une longue vie ;) Je peux tout à fait comprendre que l'on ne partage pas tout à fait mon pessimisme.<br /> On oublie Polanski.... Pour Lean, très très bon démarrage : Brève Rencontre reste l'un de mes préférés - il faut que je le revois d'ailleurs - (si ce n'est MON chouchou de ce cinéaste) puis Le docteur de Jivago, of course avec le magistral Omar Sharif ^^ sans oublier La fille de Ryan avec Robert Mitchum et Sarah Miles... que j'ai revu il y a peu : du grand cinéma classique :) A+ Maxime ^^